Une Corvette dans l'espace

Sujet: Une Corvette dans l'espace Lun 3 Jan 2011 - 9:55

Un pas déterminé raisonnait dans les couloirs métalliques d'une Corvette Ho-Chi-Minh, et sous ce pas un homme, le jeune capitaine Molvingen, allait de part en part du vaisseau confronter sa connaissance académique à la réalité de sa tache nouvelle. On lui avait donné peu de temps pour un tache qui lui semblait pourtant primordial. Il lui fallait être prêt à toutes éventualités et il le serait. Une stature bien droite, portant fièrement l'uniforme du capitaine, passait donc d'un poste à l'autre pour se présenter au personnel de la corvette, et avec 64 membres d'équipage les présentations n'étaient guère longue. Le jeune Ulrich avait heureusement sous le bras le dossier de l'équipage ainsi que quelques données techniques du vaisseau.

Ulrich ne su dire comment l’équipage prit cette petite initiative ni même si elle lui serait utile dans le future, mais il était clair que seule une connaissance approfondie de son vaisseau lui permettrait de réaliser ses objectifs avec un maximum d’efficacité.

Pour décrire au delà d’un simple « bref » les entrevues avec l’équipage, on pouvait dire qu’elle furent surprenante pour les techniciens et artilleurs pris au dépourvu dans leur routine. En effet le Capitaine Ulrich avait choisit de prendre son équipage au dépourvus pour en tester la réactivité ainsi que pour en avoir un constat plus naturel. Il savait que des entrevues officielles ne lui aurait pas montrer tous les aspects de son équipage. Ce petit accroc à la coutume ne le mis cependant pas tout à fait a son aise, bien qu’il tenta de le dissimuler sous sa posture sure et déterminée, il était donc à prévoir que des figures conservatrices de l’équipage pourrait voir leur capitaine d’un mauvais œil, mais c’était un risque à prendre, après tout il était le capitaine.

L’entrevue était également très simpliste, ne durant jamais plus de trois minutes et comprenant une salutation traditionnelle de la part de l’équipage. Le petit interrogatoire de présentation était très variable suivant le dossier du membre de l’équipage. Pour le reste il s’agissait de questions de routine sur l’état du matériel du vaisseau, d’un inventaire rapide des stocks et des munitions pour être sur que le réapprovisionnement avait été correctement effectué, et qu‘il était parer pour le service.

L’état des lieux effectué, il était temps de passer à la prochaine étape la prise d’ordre, le Capitaine Molvingen se dirigea alors vers ses quartiers pour prendre acte de son ordre de mission…

Sujet: Re: Une Corvette dans l'espace Mar 4 Jan 2011 - 12:48

- Les Rebelles de Swahili -

- Orbite de Nouvelle Prusse - Corvette Ho-Chi-Minh "Blitzkrieg" -

L'équipage avait plutôt bien pris la visite de leur officier supérieur. Enfin, d'après le Second en charge : Frank Hernan Meyer. Ce dernier fit un rapport circonstancié sur les positions de l'équipage actuellement. Le Moral était bon, les hommes prêt à agir et à se battre. L'absence d'action leur avait quelque peu fait perdre le sens du mot Discipline, mais un engagement, quel qu'il soit, pourra leur redonner du courage et l'envie de se battre. Le Second passa sur les points de vue des officiers de quart qui s'étaient sentis quelques peu court-circuités, et insista cependant sur le fait que cette proximité avec la troupe ne devait pas aller trop loin, car l'important était justement de maintenir cette discipline, et de conserver un moral haut. En allant trop loin avec la troupe, le Capitaine risquait la "Vulgarisation" de son attitude vis-à-vis de ses hommes et donc la perte de distance obligatoire à la bonne gestion d'un navire tel que celui-ci. Les chefs étaient souvent des hommes seuls.

Le Rapport terminé, le Capitaine Molvingen put se concentrer sur le deuxième élément qui occupait le gros de son travail : le Courrier. Il lut quelques textes et put ainsi se renseigner sur les dernières nouvelle, et la Presse. C'était important car en Nouvelle Prusse, en temps que Nobles, les Officiers étaient aussi des personnages importants de la politique. Les changement sociaux n'avait pas changer ce statut : on accordait toujours autant de crédit à la parole d'un militaire.

Voltaire n'avait-il pas dit il y a fort longtemps : "Là ou les autres États possèdent une armée, l'Armée Prussienne possède un État ?". Et en Nouvelle Prusse, cette situation était plus que jamais d'actualité. Un ordre militaire avait débarqué, il y a de cela deux cent ans, et s'était mis au service de l'Empereur. Ce dernier avait fini par apprécier les capacités de cet ordre qu'on appelait l'Oxar'Dun, en Carcar : "La Peste Noire", en Prusse ils portaient le nom plus commode de "Chevaliers Teutonniques". Ces chevaliers Teutonniques avaient acquis, avec le temps, une auréole de gloire et s'était garantit de solides appuis dans l'aristocratie Prussienne au point que 70 ans après leur arrivée, il était passés du statut d'élément spécial de l'Armée à celui d'Empereur de Nouvelle Prusse. Par le biais de Mariages Royaux, le Grand Maitre de l'Oxar'Dun, qui s'appelait alors Guillaume, parvint jusqu'au trône et resta dans l'Histoire sous le nom de "Kaizer Guillaume Premier de Prusse". On se souviendrait encore longtemps des changements qu'il influa à la société Prussienne : de société disciplinée et militarisante, il la transforma en Peuple-Armée. Aujourd'hui, à travers toute la galaxie, on reconnaissait partout la performance des Mercenaires de l'Oxar'Dun, qu'il s'agisse de leur unité d'élite : la Peste Noire ou de leurs "Chevaliers", les Régiments de l'Infanterie de la Peste. Et cette performance militaire avait déteint sur l'Armée. Personne n'osait affronter en duel, seul à seul, un soldat Prussien. C'était signer son arrêt de mort.

Et Ulrich appartenait à cette armée.

Il ouvrit bientôt un courrier important : "Secret Défense". Ce dernier lui demandait de se rendre à terre pour une Réunion de la plus haute importance. On mentionnait Swahili : un monde peuplé de populations Africaines, en provenance du Kenya, vassal de Prusse et Membre de la Confédération. Récemment, l'opposition politique régulière au Duc Prussien qui dominait Swahili avait virer à une opposition "Militaire", ou au moins armée. Un début de guérilla urbaine avait éclaté avec des attentats contre l'Armée. Il fallait remettre de l'ordre, et les Forces Régulières Swahilies semblaient ne pas y suffire. Le Renfort de Prusse serrait nécéssaire.

Débutant Nombre de messages : 4 Date d'inscription : 21/12/2010

Ulrich parcouru attentivement les documents qu’on lui avait fourni, et plusieurs fois d’ailleurs. Il était intrigué sur la mission qui pourrait être la sienne. Les options d’appuis d’un capitaine de corvette vis-à-vis d’opérations au sol n’étaient pas faramineuses mais elles n’étaient pas forcement toutes évidentes non plus, et Ulrich ne voulait pas prendre le risque d’une spéculation hâtive. Malgré tout il aurait souhaité anticiper sa tache à venir.

Il lança un regard songeur sur les murs sobres de sa cabine.

Elle n’était pas vraiment fourni en conseil, elle n’était d’ailleurs pas fourni du tout, mais il trouva dans l’acier de cette petite structure la solidité qui lui serait nécessaire pour prendre ses ordres durant la réunions qui allait bientôt avoir lieu. Comme il s’agissait de sa première réunion le jeune capitaine appréhendait fortement. Il se demandait cependant pourquoi une tel appréhension le saisissait. Après tout il avait mener a bien de nombreux scénario qui était plus ou moins semblable à ce qui était narré dans ce rapport, et pourtant la réalité avait un on-ne-sait quoi de déroutant par rapport à de banales exercices scolaires.

Il se résigna enfin, seul la formation sur le terrain lui donnerai l’étoffe d’un véritable capitaine, il n’avait pas d’autres choix que de foncé tête baissée dans l’inconnu, mais bizarrement, cette constatation n’amplifia pas ses craintes bien au contraire, elles lui offrit la détermination d’aller de l’avant, aussi implacable que son ambition.

Il demanda à ce qu’on lui affrète une navette, il lança un dernier regard sur son ordre de mission, éteignît sa console de travail, et partit en direction de sa navette…

Administration Nombre de messages : 1775 Date d'inscription : 18/06/2008

La navette Prussienne descendit rapidement vers la surface, quittant son pod d'attache en orbite de Nouvelle Prusse. Elle survola Koenigsberg et ses vastes bidonvilles pour passer au dessus des "fronts pionniers" de large quartiers ou s'étendaient des avenues rectilignes et propres, et des immeubles blancs, couplés à des éléments de bois cirés, et de briques rouges, apparentes, de quatre ou cinq étages aux appartements simples mais élégants et entourés de jardins verts. Dans ces rues s'entassaient une foule de voitures variées aux volants desquels se trouvait la classe Moyenne montante de Nouvelle Prusse. A chaque coin de rue se trouvaient également de nombreux policiers. Enfin, le petit Astronef se mêla à la circulation aérienne du Centre Ville, ou une dizaine d'immeubles de deux ou trois kilomètres de haut occupaient un polder construit sur l'océan. Là, dans ces immeubles, vivait la Noblesse Prussienne aux fortunes colossales, et ses partenaires, parfois peu recommandables, des Zones Neutres. Le quartier était entouré d'une douzaine de batteries turbolasers quadri-tubes de défense orbitale, sans compter la vingtaine de postes de défense anti-aérienne, qui assurait la protection des immeubles à des étages divers. Enfin, la navette entama sa descente vers le tout nouvel Astroport Militaire de Nouvelle Prusse, dont une bonne moitié était destiné aux opérations militaires.

Elle se posa sur le Tarmac et fut accueillie par une Douzaine de soldats Prussiens en Armure, et un officier que Ulrich put reconnaitre comme un élément de l'ordre des Chevaliers Teutonnique. L'officier en question lui adressa un salut respectueux et l'inventa à le suivre. Il l'emmena dans une berline noire qui partit en vrombissant vers l'Héliport.

[Off. Prussien] Nous vous transférons vers le Quartier Général par voie Aérienne, c'est encore le plus rapide. A cette heure-ci, les rues de la ville sont encombrés des véhicules qui rentrent du travail.

Il l'emmena ainsi dans un Hélicoptère obsolète depuis la Guerre Civile de Seranon jusqu'à l'une des tours du Centre-Ville ou, sur un vaste étendard Blanc, se trouvait l'Aigle Noir, symbole de l'Empire Prussien. Ulrich survola donc une seconde fois la ville et fut déposé au sommet de l'immeuble ou un Général, visiblement bien galonné, pris le relais.

[Gen. Krüger]

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