I have nothing to offer but blood, toil, tears, and sweat. [Vinemii]

Débutant Nombre de messages : 17 Date d'inscription : 07/03/2011

La guerre Civile

Et bien soit, ils voulaient la guerre… Il l’aurait. Le gouvernement savait très bien la vérité, bénéficiant des câbles et rapport réguliers par la communication cryptée de ses ouailles locales, y compris celles qui n’étaient pas favorables à Julia, mais vu que certains étaient prêt à vendre leurs âmes contre quelques torchons, et leurs provinces souveraines contre quelques millions, on était désormais dos au mur.
Erreur tactique par ailleurs, car ne laisser aucune porte de sortie, force l’adversaire à se battre doublement. L’opprobre étant jeté sur l’avenir, et sur l’actualité d’ailleurs, de tous les membres de la zone neutre, il ne serait pas dur de constituer un îlot type quartier des ambassades durant la guerre des Boxers. Julia parvint à réunir dans une réunion informelle autant que secrète la plupart des policiers les plus crédibles qu’elle avait sous la main, on devait péniblement arriver à deux centaines, l’équivalent d’une compagnie. Ils étaient pour la plupart issus de Vinemii même, et des nouvelles brigades. Les policiers envoyés d’ailleurs ne préféraient pas risquer leur peau pour une cause qui leur était égale ou presque.

I have nothing to offer but blood, toil, tears, and sweat. [Vinemii] - Page 2 Ci_secret_meeting-589x275

– Et bien, je suis ravie d’avoir pu vous réunir ici. Comme vous le savez probablement, la mafia nous guette… Et pire, le gouvernement nous en veut. Car sachez le bien, si je pars, on enverra un autre Préfet, qui pour ne pas se voir mis au ban, devra plier devant la mafia. Vous serez donc pour la plupart exécuté. On se rejoindra donc aux champs Elysée, pour continuer cette discussion.
Plus sérieusement, si nous faisons les comptes de ce que nous avons, et de ce que nous n’avons pas, nous pouvons arriver à ce bilan ; nous n’avons pas de communication, le gouvernement fait la sourde oreille à nos rapports, nous n’avons pas de force, six milles policiers, pour gérer douze millions d’habitants juste à Vinemii, sans compter bien loin de là, les plusieurs centaines de millions d’habitants de la province, nous n’avons pas d’argent, le gouvernement, et c’est probablement d’ailleurs pour ça qu’il nous abandonne, nous avait promis six mille milliards. Nous les utilisons, ça le gène probablement.
Qu’avons-nous pour nous ? Rien . Ni la quantité, ni la qualité, nos vis-à-vis sont retors, ont toujours vécus dans la guerre. Par contre, nous avons une zone verte qui l’est vraiment, quoique cet attentat ai pu être commis, il est tout bonnement impossible de pénétrer sur nos îles sans passer par plusieurs contrôle de police.
Nous avons pour nous, la maîtrise des flots, sans aucun conteste, et nous avons pour nous le fait d’être dos au mur. En effet, nous sommes accusés de tout. Quoique nous fassions donc, cela ne pourra être pire. Alors messieurs, je vous propose une mission, une mission dont peu d’entre vous reviendront, et ceux qui en reviendront seront probablement traumatisés. Sachez bien que c’est notre dernier argument. Les volontaires, un pas en avant.

Sans aucune surprise, l’assemblée à l’unanimité avança d’un pas. Les rangers claquèrent d’un seul mouvement. Il était bien précisé dans le ton qu’on ne reconnaîtrait pas de ceux qui avaient fait ce pas, le moindre pas en arrière. De toute façon, les visages décidés et impassible ne masquaient pas la certitude que ne pas faire ce pas emmenait à la mort, ou à pire, la mort de proches.

- Bien, je n’en attendais pas moins. Sachez que vous ne serez pas les seuls à vous battre, la population dans son immense majorité, connait la vérité, et il y a chaque jour des membres de la majorité silencieuse qui nous fournissent des informations. Au moins autant que nos drones. Donc... Donc voilà où nous en sommes. Nous avons des renseignements, et plus de complexe. Nous ne pouvons frapper à coup de masse, donc nous frapperons à coup d’aiguille. La mission que vous avez acceptée consistera simplement, sur ordre, à éliminer des cibles précises ; ou à détruire des bâtiments sur lesquels nous aurions des certitudes qu’ils abritent leurs intérêts. Il n’y aura cependant pas que de l’action, il faudra reconnaître ces bâtiments. Vous ne vous déplacerez que de nuit. Nous ne vous connaîtrons pas, et aucun autre policier ne sera au courant, vous ne porterez d’ailleurs pas d’uniformes. Vous comprenez ce que cela signifie. Cependant vous aurez droit à tous les moyens que vous jugerez nécessaire, tous pour obtenir l’information ou réussir votre mission. Vous êtes les seuls qui auraient la responsabilité d’estimer si oui, ou si non, telle mesure est trop violente. Gardez bien à l’esprit cependant que nous ne défendons pas notre propre intérêt, mais celui de la population globale.
Ceci est la partie visible. La partie moins visible maintenant. Nous allons rééditer dans d’autres corps de métier ces réunions informelles, afin de dénicher des volontaires pour débusquer les pourris et les corrompus. Je ne fais pas de détail, vous comprenez ce que ça signifie quant à votre corporation. Vous serez mes yeux, mes oreilles, je serais votre conscience. Mon attaché ici présent est la seule autre personne au courant de tout. Vous êtes sous ma coupe directe. Tout est compris j’imagine ? Rompez.

I have nothing to offer but blood, toil, tears, and sweat. [Vinemii] - Page 2 Guerrecivile1

D’autres réunions se reproduire donc, elles concernaient rarement plus d’une dizaine d’individus, tous sur, représentants de divers corps de métiers, ouvriers, travaillant à la manufacture ou aux chantiers, paysans, administrateur, bref, de toute les strates sociales. Les risques étaient expliqués à tous avec force détail, afin qu’ils soient bien surs de leurs choix, mais ceci étant inutile. Qui avait perdu un proche dans des guerres des gangs, qui un autre dans les attentats. Qui avait un profond patriotisme, qui avait un sentiment accru de l’envie de liberté. Ces hommes étaient grand, leur équipement léger, leur protection négligeable.
Julia, parmi les mesures contre de potentiels nouveaux attentats établit un mélange constant des équipages et autres équipes de police. Personne hormis quelques officiers de confiance ne pouvait savoir quelle équipe serait composée de quels individus, ce qui empêchait de fait toute connivence. Ceci ne durerait qu’un temps, mais le sablier s’écoulait déjà bien vite, et les derniers grains arrivaient. On était donc conscient de pouvoir tout se permettre.

A la population n’était pas cachée, à travers des brochures officielles, les horreurs commises par ces brigands en civil, à la population était donné un numéro, pour toute information à donner, qui garantissait bien entendu l’anonymat. A la population on continua coûte que coûte à donner du travail. Et quand les entrepreneurs, qui avaient des réseaux d’information interne, et nuls besoin de lire la presse officielle ou non pour avoir des informations s’interrogèrent sur la différence de ce qu’on leur disait, et de ce qu’il lisait dans les organes de presse ouvert, on les encouragea à faire leurs part de leurs observations à leurs affiliés politiques, officieux bien entendus.
Dans la préfecture, îlot d’honnêteté depuis l’exclusion des personnes les moins fiables on fit du zèle, toute transaction financière était surveillée, les habitants des zones vertes avaient acceptés de vivre en paix en étant surveillé, ils l’étaient plus que jamais.

Est le règne du crime .

Administration Nombre de messages : 1775 Date d'inscription : 18/06/2008

L'efficacité de la mesure eut semble-t-il des effets. Les Policiers réussirent à arrêter plusieurs personnes notamment dans le réseau de distribution de gaz public de la ville, qui avaient contribué à permettre le dépôt des charges dans le camion en échange de sommes rondelettes versées sur des comptes dans des paradis fiscaux tels que la Roue. On perdit également une douzaine d'hommes dans des opérations risquées visant à capturer certains des éléments du régime. On avait également mit aux arrêts une patrouille entière d'agent de police, qui avaient acceptés une somme d'argent élevée pour "laisser passer" un bateau, trois jours avant l'attentat. Selon toute vraisemblances, ils ignoraient cependant de quoi il était question.

Enfin, on reçut deux télégrammes. Le premier concernait les responsables locaux d'Amnesty International, qui demandaient à rencontrer le Préfet pour "discuter des dérives sécuritaires de [sa] politique". Le Second émanait du Cabinet du Consul, et comportait le texte suivant :

Citation :: De : Mademoiselle Sarah Washral, Directrice de Cabinet de Monsieur Terry Alexander, Consul de la République,
Pour : Monsieur Terry Alexander, Consul de la République
A : Mademoiselle Julia Emendit-Chartraise, préfète de Vinemii.

Objet : Déplacement du Consul.

Mademoiselle,

Au vu des évènements récents qui ont secoué l'actualité Seranienne de ces derniers jours, monsieur le Consul souhaiterait effectuer un déplacement à Vinemii, dans le but de rencontrer la population, de passer en revue les troupes que vous souhaitez former et de prendre la mesure des évènements sur le terrain. A ce titre, voici l'emploi du temps que nous avons prévu pour Monsieur le Consul durant ce Week-End de trois jours. Nous vous serions gré de prendre les dispositions nécessaires à sa venue et de vous assurer que les choses se dérouleront convenablement.

Monsieur le Consul envisage d'arriver d'ici deux semaines, le Vendredi, par hélicoptère à la préfecture de Vinemii. Il serra déposer sur le Léviathan qui croise au large des côtes de Vinemii à 14h et arrivera en ville à 16h. Le soir-même, il prendra un repas avec les principaux acteurs économiques de la reconstruction de Vinemii au restaurant "L'Orange", dont nous avons cru comprendre qu'il se trouvait dans les zones vertes, et qu'il servait des repas convenables. Vous êtes naturellement également invitée à cette réunion. Nous avons également trois places supplémentaires pour les membres de votre équipe de votre choix.

Le lendemain matin monsieur Alexander souhaiterai rendre visite à vos jeunes recrues, auxquelles il ferra un discours d'encouragement. Après un repas à la Caserne de Vinemii, nous nous rendront dans les quartiers ou se livrent les combats, pour y rencontrer la population ainsi que les militaires et policiers qui y luttent. Le soir-même, monsieur Alexander dinera avec Monsieur le Maire et Monsieur le Gouverneur dans leur résidence dans la ville périurbaine de Nouvelle-Constantinople.

Enfin, le Dimanche, monsieur le Consul aura une réunion avec les principales associations et syndicats de travailleurs de Vinemii afin d'entendre leur point de vue sur la situation. Il consacrera finalement son Dimanche après-midi à une réunion à la préfecture, avec les services de police, et donc vous-même. Nous repartirons le soir même, de la même manière que nous sommes venus.

Veuillez agréer Mademoiselle, l'Expression de nos sentiments les plus respectueux.

Sarah Washral, Directrice de Cabinet de Monsieur Alexander.

Débutant Nombre de messages : 17 Date d'inscription : 07/03/2011

Les moyens des unités de police « undergrounds » augmentaient, au fur et à mesure que tuaient les mafieux. De plus en plus de membre de la police régulière se rendaient compte de l’horreur à laquelle ils étaient confrontés, et demandaient à pouvoir faire plus.

Peu de temps après l’avoir envoyée, une missive en provenance de Vinemii arriva sur la table de mademoiselle « Sarah Washral ».

Citation :: A l’attention de madame Washral
Madame, eut égard des troubles de communication qui ont semble t’ils émaillés le réseau, vous empêchant de recevoir en clair nos rapports détaillés et soutenus avec force média, je doute que vous ne receviez jamais ce message. Il est pourtant tout à fait clef.
En premier lieu, les organisations mafieuses régnant sur cette ville, et la qualité qu’elles ont apparemment su développer pour percer tous nos systèmes de défenses – faisant l’exploit de connaître avec exactitude les habitudes et horaires des équipes de police patrouillant sur terre, sur air, sur eau, et devant les détecteurs – m’empêchent avec un immense regret de donner suite à votre requête. En aucun cas le Préfet que je suis ne peut prendre la responsabilité de laisser venir en Vinemii, ville en guerre le représentant et dirigeant démocratiquement élu de notre nation. Sa sécurité n’est en aucun cas assurée, et risquerait même de mettre encore plus en dangers les dernières personnes honnêtes officiant ici.

Dans un second temps, s’il plait aux représentants d’Amnesty International de venir constater à quel point leurs accusations étaient mensongères, elles seront accueillies avec plaisir. De fait, vu que nous sommes des « barbares sans noms », je ne fais là que citer leurs propos, je n’imagine pas une seconde que ces personnes n‘acceptent que nous assurions leur sécurité. J’ajouterai que s’ils ont cependant assez confiance pour venir en plein cœur de notre domaine – et admettre de fait les mensonges qu’ils ont colportés, jetant l’opprobre sur tous les représentants locaux de l’autorité de monsieur Terry Alexander, nous les rencontrerons avec amitié.

Point de détail, la « nouvelle brigade » que nous aimerions former, a été proscrite par le ministère de l’Intérieur. Je doute donc très fortement, madame, que le Consul, s’il venait – sous la responsabilité de sa garde personnelle et d’elle uniquement – puisse rencontrer qui que ce soit. Les seules « jeunes recrues » qu’il pourrait rencontrer étant de fait, les jeunes délinquant légers auxquels nous avons proposés un emploi d’intérêt général.

Veuillez agréer Madame, l’expression de mon plus profond respect pour mon Etat et sa Nation.

Julia n’avait jamais réellement été quelqu’un qu’on achetait ou dont on disposait. Si elle acceptait parfois d’être manipulée, s’était en connaissance de cause, ayant conscience d’avoir à tirer un bénéfice de la situation du moment. Dans les autres cas, comme ces pièges grossiers d’une mafia ayant même infiltré un gouvernement soi-disant souverain elle n’hésitait pas à brandir son bouclier. Peu lui importait qu’elle serait sa situation le lendemain, elle avait sa conscience pour elle.

- Aussi, messieurs, j’aimerais vous signifier que nous allons patrouiller, tous ensemble, tous nous montrer. Nous sommes les représentants de l’espoir d’un peuple qui souffre, nous devons maintenir en lui cette lumière qui plie sous l’air et menace toujours de s’éteindre, mais la flammèche persiste et brille, scintille. Pas de gilet pare-balle messieurs, nous ne sommes pas en guerre, nous sommes chez nous. Et au diable les fauteurs de mort.

I have nothing to offer but blood, toil, tears, and sweat. [Vinemii] - Page 2 Jubile_2008

» Vinemii, Vinemii et demie.
» On Récolte ce que l'on Sème [Province de Vinemii]