Hegemony
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 I have nothing to offer but blood, toil, tears, and sweat. [Vinemii]

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Julia Emendit-Chartraise
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MessageSujet: I have nothing to offer but blood, toil, tears, and sweat. [Vinemii]   I have nothing to offer but blood, toil, tears, and sweat. [Vinemii] Icon_minipostedVen 18 Mar 2011 - 19:35

Toujours dans un véhicule ronronnant, toujours en marche vers son avenir, le voyant presque arriver à travers cette piste d’atterrissage, Julia consultait quelques papiers. Elle avait à bord de l’appareil, proche d’elle Galbreigh, avec qui elle avait fait un peu plus connaissance.
Quelques officiels, des policiers, et autres administrateurs, dont certains membre de son nouveau cabinet, choisit par elle, complétaient la partie « fret humain » de l’appareil. Des tas de personnes avaient vécus cette situation, et la vivraient encore. Cependant le sentiment de puissance qu’elle sentait vibrer en elle, était combattu par un sentiment de petitesse devant l’ampleur de la tâche qu’on lui avait ordonné.
Elle devait maintenant se présenter à la Mairie de Vinemii, une légère frayeur la traversait, se réunissant à ses pieds, à sa tête, les frissons, tels les électrons dans un condensateur se précipitaient pourtant soudain de l’un des pôles à l’autre, sans guerre prévenir. Avant de se recharger tous dans un secteur de son corps, et de s’y cantonner pour la durée où elle pourrait les y isoler. Ca ne durait jamais vraiment longtemps.

Elle revêtait un tailleur habituel, noir sur une chemise beige couvrant un débardeur à peine décolleté de couleur noire mâte. La bande bleue des préfets barrait son corps, elle n’avait en effet le droit de ne porter le collier et la décoration qu’en « grande tenue », quand reçue dans les plus grand bâtiments, et par les plus grand de la nation.

Finalement, elle fut plus que rassurée en foulant le tarmac, un léger soleil, trop brillant, éblouissant, détonnait avec cet atmosphère parfait, aseptisé et dénaturé qu’on trouve dans les chancelleries, dans les bureaux, et dans les appareils de la fonction publique. Un des personnel d’entretiens écoutait une chanson d’un autre temps, qui parlait dans la bouche du narrateur, d’un « Je » qui « levait son verre à l’Homme ». Chanson triste, écrite dans une ville aussi riche culturellement que pauvre financièrement. Elle aussi allait devoir « Lever son verre à l’Homme », et aller devoir user de tous les stratagèmes légaux ou non pour œuvrer dans le sens de la population locale.
Elle considérait dans le « ou non », le meurtre d’ennemis, car tuer, même un délinquant, un criminel, n’était à son sens pas compris dans la loi. Julia n’avait jamais vraiment pu accepter cet état de fait qui oblige certains êtres à être justement, si mauvais que notre faim de tranquillité de arriver avec leur fin de droit de Cité. Et ici, la cité est l’univers humain et matériel.

Julia se dirigeait maintenant d’un pas serein vers l’antigrav’ qui la menerait immédiatement à sa destination, Mairie, Prefecture, elle ne savait pas. Mais elle fut surprise de voir prendre place à bord et autour du véhicule une escorte en arme. Mise en condition immédiate d’un de ses anges gardiens.


- [Winston]Vous portez un gilet par balle ?


Non, elle n’en portait pas. Et elle n’en porterait pas tant que toute la population n’en aurait pas. Elle commençait à se demander si elle n’aurait pas dû devenir un ingénieur d’élite, chasser les bandits n’était pas son rôle. Cette dame esperait en tout cas qu’on la mettrait vite à l’action. Elle détestait ces séances de parlotes avec des officiels tous plus lâches, et distants de la situation les uns que les autres. On lui avait promis des étoiles. Mais elle se rendait compte qu’avec son peu de moyen, elle devrait surtout promettre à tous ceux qui croyaient en la justice et en la loi, du sang, de la sueur, de la peine et des larmes. Et elle en verserait aussi. Gagner les étoiles, et déléguer les difficultés n’était pas ce qu’on lui avait appris dans sa famille.
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Héphaistos (Espé)
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MessageSujet: Re: I have nothing to offer but blood, toil, tears, and sweat. [Vinemii]   I have nothing to offer but blood, toil, tears, and sweat. [Vinemii] Icon_minipostedMar 29 Mar 2011 - 8:42

Une bonne demi-heure plus tard, après un trajet rapide dans les rues propres et bien entretenue du centre ville, l'antigrav s'immobilisa enfin devant le petit immeuble austère de la préfecture de police. Il s'agissait d'un bâtiment carré, sans charme, datant de la période Vénatoriste. Les lignes droites, géométriques, respectueuse de ce que Vénator appelait autrefois "les lois cardinales de l'architecture", était sans fioriture, sans décoration. Il était blanc. Enfin, avait été. Un gris pâle issus de la pollution avait ternie ses murs. Julia remarqua également plusieurs impacts de balles en certains endroits (insuffisant cependant pour qu'il ai put s'agir d'une fusillade, probablement des règlements de comptes), et une imposante tâche noire sous l'une des fenêtres de l'aile Nord. Voiture piégée ?

Deux agents qui auraient dut être en simple uniforme dans toute les autres préfectures de Seranon l'accueillirent et l'invitèrent à la suivre. Ils portaient les lourdes armures de combat urbain de la police. Casque, blindage léger intégral, et UP 45 bien en vue, ils ressemblaient plus à des soldats qu'à des policiers. Une demi-douzaine de personne l'attendaient dans le hall. Probablement une équipe d'assistant.
    [W. Orbek] Madame. Bienvenue à Vinemii, je me présente, Wladimir Orbek, affecté à votre service pour toute les tâches dans lesquels vous pourriez avoir besoin de mon aide. Votre bureau vous attends, et vous pouvez vous mettre au travail immédiatement.
Il conduisit Julia à travers les bureau de la préfecture, lui présentant les différents services qu'elle comprenait, éventuellement les personnes qui y travaillaient. Le bâtiment se divisait en deux partie : alors que l'aile Nord comprenait le commissariat central de Vinemii, indirectement commandé par Julia, l'aile Sud se composait de la préfecture, avec ses nombreux services aussi divers que variés : Santé, Éducation, Coordination Associative, Police ... Julia fut même étonnée de voir un poste de commandement de l'Armée installé au sous sol.

Cette petite visite terminée, elle fut conduite dans son bureau, qui se trouvait au bout d'un couloir du douzième étage.
    [W. Orbek] On risque d'attenter régulièrement à votre vie. Aussi, je tiens à vous rassurer. Cette pièce est probablement la plus sûre de tout Vinemii, et la plus sûre de toute la préfecture de police. Murs renforcés en béton armé, écrans de protection externes, vitres blindées, portes blindées, Expliqua Orbek. Je suis désolé si elle prend l'allure d'un Bunker comme ça, quand on explique, mais votre sécurité est notre priorité numéro 1.
Il indiqua plusieurs pîles de dossiers sur le bureau.
    [W. Orbek] Je vous ai fait préparé plusieurs documents utiles. Vous trouverez dans cette pîle de documents une série de dossiers de personnes que j'ai jugé compétentes et performantes, dans le cas ou vous souhaiteriez remplacer l'un de vos chefs de services, les dossiers des différents chefs de services également, et les missions que chacun des huits services de la préfecture gèrent en ce moment, et enfin les documents relatifs à certains dossiers très importants que nous avons classer sans suite, sur lesquels nous piétinons, ou qui pourraient requérir votre attention. Pardonnez-nous si rien de tout cela ne vous est présenter dans une réunion officielle, mais nous sommes débordés, et je craints fort que vos réunions à vous ne se déroulent entre deux opérations, dans un hall, devant la glace des toilettes ou sur le pas de la porte du bureau d'un collaborateur.
Alors qu'il s'apprêtait à en finir, Orbek poursuivit :
    [W. Orbek] Si vous avez besoin de quoi que ce soit, je serrais dans mon bureau, qui se trouve juste là.

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Charles de Gaulle
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Julia Emendit-Chartraise
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MessageSujet: Re: I have nothing to offer but blood, toil, tears, and sweat. [Vinemii]   I have nothing to offer but blood, toil, tears, and sweat. [Vinemii] Icon_minipostedSam 16 Avr 2011 - 18:12

Le sourire était figé sur son visage. Ca faisait déjà bien une semaine qu’il n’y avait pas eu de fusillades à Vinemii. L’action de Julia était pourtant limitée. Elle avait gardé les cabinets qu’on lui avait proposé, lâché la bride sur le collet de la police, tout en insistant énormément sur le respect des choix de tous. On ne rentrait plus désormais en violence dans les maisons d’opposant à Seranon. On acceptait leur avis, tant qu’ils ne l’affichaient pas à la pointe de leurs fusils.

Mais bon, elle savait pertinemment que les soucis arrivaient. Les réseaux développés depuis son arrivée, il y a environ six semaines dans tous les milieux, nés de l’utilisation des maigres budgets de reconstruction mieux communiqués et du soutien massif bien que silencieux de la population le criaient tous sans bruits. Un nouveau règlement de compte entre équipes rivales allait avoir lieu dans les rues, c’était évident, et ce n’était pas les quelques saisies d’armes qui y changerait quelque chose.

La réaction de Julia à cette menace permanente avait été assez surprenante bien que limitée, on regrouperait « dès que ça commencerait » les familles des fonctionnaires de police surtout, et de quelques personnes précises constituant de potentielles cibles dans des bâtiments sécurisés, on protégerait les grands accès de la ville, et ses astroports. Bref, une réaction défensive, passive… Et assez indigne du représentant d’un état souverain. Mais il semblait évident aux yeux de la jeune femme qu’elle n’avait pas les forces pour prévenir les troubles massifs qui arrivaient. Alors on essaierait de limiter les dégâts, mais il y avait un manque de clarté sur les objectifs fixés à mademoiselle Emendit Chartraise, et sur ses moyens.

La principale œuvre de préfet qu’elle avait pratiquée était de s’être montrée sans gilet pareballe, entourée de protecteurs sans armures, pour rassurer la population. Ses conseillers s’étaient arrachés les cheveux, mais Julia pensait surtout qu’elle devait rassurer la population, et lui donner confiance. Se mettre à sa hauteur, en attendant les moyens qu’elle demandait, ainsi que des directives précises.
Il y avait tellement de chantiers…


[A continuer].
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Héphaistos (Espé)
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MessageSujet: Re: I have nothing to offer but blood, toil, tears, and sweat. [Vinemii]   I have nothing to offer but blood, toil, tears, and sweat. [Vinemii] Icon_minipostedSam 28 Mai 2011 - 7:36

Les heures s'écoulèrent, puis les jours. Deux semaines passèrent. Julia n'avait pas encore eut l'occasion de poser un œil sur le crime, et ce qu'il représentait en Vinemii. Elle gérait principalement des demandes de subventions, et des opérations humanitaires menées par des organisations caritatives issues de la moitié des pays de la galaxie dans les zones neutres : de la remise en service d'une route à l'installation d'une entreprise d'économie sociale et solidaire, les petits projets fleurissaient un peu partout dans les coins les plus sûr de la capitale et de la région. Mais pourtant, en étudiant les projets, Julia constatait qu'il lui fallait plus de cinq jours pour faire le tour d'un projet accordé à une ONG, rencontrer leurs responsables et faire en sorte que tout se passe bien pour eux. Et ces projets, souvent ambitieux vu l'échelle des moyens à disposition, ne touchaient pourtant que quatre ou cinq cent personnes dans toute les villes de la République dans cette région. De quoi désespérer rapidement.

Deux billets étaient arrivés sur son bureau, ainsi qu'un volumineux document pendant cette période. Le premier billet, venu du ministère de la Justice, lui demandait d'écarter certaines personnes, parfois jugée très compétentes, des fonctions de direction de la police Seranienne, tandis que des rendez-vous avec plusieurs enquêteurs avaient déjà été programmés. Julia se doutait qu'il y avait quelque chose d'important qui se tramait. L’arrestation récente de Yuri Orponiev avait provoqué une vague de liesse générale dans toutes les villes de Seranon. Pourtant, elle dénotait surtout quelque chose d'important : l'amnistie proclamée par l'Empereur Thurinus pour mettre fin à la guerre civile avait été levée pour certaines personnes. Leurs noms figuraient en tête des listes des personnes à mettre aux arrêts. La seconde liste concernait d'ailleurs ces personnes sur lesquelles une enquête du ministère allait être diligentée et pour lesquels Julia devait assurer une pleine et entière collaboration aux services de la Justice Seranienne. Parfois, sur prêt d'un millier de nom, Julia vit quelques connotations connues. Son directeur du service de communication Presse par exemple, portait sur les épaules le poids de la mort de soixante dix personnes : médecins, dont il avait donné l'ordre d'attaquer le convoi humanitaire, pour faire main basse sur les stocks de médicaments qu'il transportait au nom de la Révolution Rouge, la fraction extrémiste de la Rébellion.

Autre nom, autre crime, deux de ses responsables de la sécurité, dans le batiment, étaient d'anciens rouges ayant travaillé parmi les éléments du service action du SHIELD, puis avaient rejoint la Révolution Rouge. Ils étaient accusés d'assassinats à vocation politique sur divers cadres de l'UDI, alors qu'il était encore clandestin, au début du conflit, puis du RSSD, alors qu'il soutenait la Rébellion, quelques mois avant la fin de la guerre. Au total, soixante-cinq morts, retrouvés dans des Etats et au milieu de scènes scénarisées que le rapport décrivait comme "macabres et morbides".

On plongeait plus loin encore dans l'horreur avec certains autres noms de son service, que Julia contrôlait. Il était demandé de ne pas arrêté ces personnes. Pourtant, elles avaient beaucoup à se reprocher : bombardements au Napalm de villages ayant soutenu les Thuriniens au moment du coup d’État, rafles dans les locaux des partis d'opposition Vénatoristes s'étant transformés en véritables charniers, pillages organisés, épuration ethnique dans certains endroit (la Rébellion avait connu une sombre période pendant laquelle prêt de quatorze milliers de Tieffelins avaient été passés par les armes de manière voulue et organisée ... parce qu'ils étaient Tieffelins). La violence, et la haine qu'avait put occasionner la guerre civile sautait à présent aux yeux de la jeune préfet avec toute la force de la vérité et de la réalité.

Le second message émanait du ministère de l'intérieur, et demandait sobrement, en quelques mots, à ce que les décisions appliquées par le ministère de la Justice soit exécutées dans les plus brefs délais, sans donner de détails. Il était expressément fait mention de ne pas diffuser l'information, pour d'évidentes raisons de protection des personnes inculpées, et surtout de la capacité des services de police à pouvoir les arrêter plus tard.

Enfin, le dossier était tout simplement le plan de relance initié par le Front Populaire, et que Julia aurait le soin d'appliquer. Il était néanmoins fait mention du fait que ce dernier n'était encore qu'un projet de loi, même si les chances de son application dans les grandes lignes étaient extrèmement fortes.

Mais outre le courrier (qui se mêlait par ailleurs aux demandes de subventions, invitations, et autres rapports), la situation devait également être analysée à la lumière des évènements qui se produisait au jour le jour. Wladimir Orbek venait de faire le rapport d'une situation de crise à son supérieur dans les Favelas de Sanctum, l'une des cinq grandes favelas qui entourait Vinemii, et qui comptait deux millions et demi d'individus : une équipe d'enquêteur avait finalement put constituer une grande quantité de preuves, et d'éléments écrits, qui prouveraient l'implication de l'un des gangs de la Favelas dans les trafics de drogue, qui, comme une gangrène, sapaient la société Vinemienne. Hélas, ce dernier avait pris la fuite avant son arrestation, et s'était retiré dans la Favelas, ou sa milice faisait maintenant face aux forces de police des GSS et des réguliers, qui avaient préféré se contenter d'encercler la Favela pour éviter une guerre de rue ...

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Aruns Iulius
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MessageSujet: Re: I have nothing to offer but blood, toil, tears, and sweat. [Vinemii]   I have nothing to offer but blood, toil, tears, and sweat. [Vinemii] Icon_minipostedVen 24 Juin 2011 - 17:53

De là.

Après un assez long voyage, la Manipule Iulii était arrivée à Morea. Aruns avait déjà arrangé avec le légat de la Legio III l'emplacement de ses hommes, et avait envoyé Vorenus s'en occuper. Cette impression d'être un peu hors du commandement, une manipule à part, était assez agréable, comme une vrai force d'élite.

Aruns et Elysia, eux, étaient allés vers la préfecture de Vinemii à bord de leur Jussum. Laissant le transport en double file, à charge du conducteur de trouver une place, ils sortirent et se présentèrent aux soldats à l'entrée. La jeune femme avait, bien sûr, sa radio sur le dos, mais son chèche était rabaissé, laissant apparente sa chevelure flamboyante. Ils étaient bien sûr en tenue de combat, plus confortable et plus pratique, et l'ordonnance était armée - ce qui n'était pas négociable - comme dans une base, arme accrochée à la poitrine et sécurité enclenchée ; Aruns portait son pistolet et son couteau de combat, comme d'habitude. Ils avaient salué les plantons, montrant leur ordre de mission et avaient rencontré brièvement le tribun de la Leg III au sous-sol, convenant d'une entrevue plus longue et plus formelle au soir.
Puis ils étaient remontés jusqu'au secrétariat du préfet Chartraise.


"Légat Aruns Iulis, Manipule Iulii, et mon ordonnance, Elysia Iulia Dispater. Nous souhaiterions rencontrer le préfet afin de nous présenter et de lui présenter nos respects."

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"Manipule Iulii, Viam sternere !"

-- Légat Aruns Iulius --



"Touche-le, et j't'explose ; clair ?"

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Dernière édition par Aruns Iulius le Ven 24 Juin 2011 - 19:28, édité 1 fois
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Julia Emendit-Chartraise
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MessageSujet: Re: I have nothing to offer but blood, toil, tears, and sweat. [Vinemii]   I have nothing to offer but blood, toil, tears, and sweat. [Vinemii] Icon_minipostedVen 24 Juin 2011 - 20:02

La guerre.
On aurait dû s’engager, se rengager même, pour se battre, se battre contre un ennemi défini. Les bleus contre les rouges, et roulez jeunesse. Non mais sérieusement, pourquoi Vinemii ? Il y avait des ennemis partout, et certains amis proches, même le chef de la sécurité ( !) étaient des ennemis, et non des moindres.
Ca bien sur, on ne l’avait pas dit à Julia, tout comme on ne lui avait pas dit que la moitié des employés de la préfecture était corrompue, et l’autre incompétente.
Bon, en parlant de corruption, la plupart du temps ce n’était rien, un œil fermé pour permettre à une mère de famille de nourrir la dite famille, rien d’intentionnellement méchant. Mais qui vole un œuf, vole un bœuf. C’est d’ailleurs un effet bœuf. Enfin, il allait falloir sortir du bureau… Sourire à tous ces traîtres..

Depuis cette nouvelle cachetée, Julia vivait cachée ou presque. Elle avait constitué, mine de rien, un ilot d’honnêteté, comme elle aimait à l’appeler. Elle avait réunis les gens sur lesquels elle n’avait absolument aucun doute, et dont même les fichiers les plus obscurs des forces de sécurité, garantissaient qu’ils étaient clean. Ces gens-là n’étaient pas très compétents, mais motivé, et avaient envie de voir les choses changer. Discrètement elle avait écarté quelques un des ciblés ; mais ce n’était pas chose facile.
Aussi se décida-t-elle à répondre à sa hiérarchie.
Elle expliqua que c’est avec honneur et fierté qu’elle servait son pays, mais que c’était aussi pour sa capacité à raisonner qu’on en avait fait un préfet, et non un adjudant. Aussi, avant de lancer les opérations d’arrestation, elle demandait l’envoie d’une – ou plusieurs – compagnies de polices en plus, car pour sûr, ça allait être agité.

D’ailleurs, elle en profitait aussi pour solliciter l’accord quant à un projet qu’elle prévoyait depuis quelques temps, et qu’elle voulait lancer extrêmement rapidement. Il lui faudrait la main haute sur la police, et aucun opposant possible. Si son opération était retardée, elle serait un échec. Seul le gouvernement pouvait lui donner ce pouvoir.
L’opération se nommait « Verdi », comprenne qui pourra, mais ce n’est pas parce qu’on a corrigé les travaux du SpaceShipCommand quant aux réacteurs Vulcan IV, qu’on a pas d’humour.
Elle consistait, sur l’île de la cité, la vieille ville, se situant donc sur une île à un ensemble d’opération coup de poings. Profitant des destructions déjà commises, et surtout d’un grand nombre de renseignements dans ce secteur, on avait entrevu la possibilité de regagner totalement, les armes à la main, la paix à travers l’île.
La situation géographique, et les optroniques qui seraient placées tout autour de l’île permettrait d’empêcher tout débarquement ou embarquement clandestin. On prendrait maison par maison, en avertissant les gens d’un district une heure avant la fouille… Mais bien après que le périmètre ne soit bouclé, et que les drones soient en train d’orbiter pour scruter chaque mouvement dans le dit district, sans parler même des communications émises.

En théorie, on n’aurait pas réellement d’opposition, cet endroit n’avait jamais été un bastion d’une quelconque organisation, les retours de la population étaient bons, comme le prouvait le nombre de renseignements recueillis se recoupant.. Et on espérait une contamination par l’exemple, à commencer par les premières îles.
C’est au moment où elle terminait l’envoi de la missive qu’Aruns Iulius.

C’était un officier des vélites plutôt commun, son chien de garde, eu mastoc mais tout de même mastif le suivait. Une jeune femme. Il était quelques rumeurs quant à leurs relations, plus que des rumeurs, les alliances étaient présentes, mais ceci n’avait aucun intérêt aux yeux de Julia.
Des plus poliment elle invita ses hôtes à s’asseoir et leur expliqua son projet pour la ville de Vinemii.

Education, Discussion, Diplomatie, Discussion, Diplomatie, Avertissement, Discussion, Opération Violente et Ciblée, Guerre Totale.

Avec l’opération VERDI, on lançait la première partie de Diplomatie, la plus gentille. Celle qui verrait des hommes en treillis rentrer dans chaque maison et les fouiller. Mais ils ne casseraient pas les portes, ils préviendraient, et n’auraient ni les boucliers, ni les sabres anti émeutes… Pour ce qui est de la Guerre Totale, dont on était loin, étaient envisagées des frappes nucléaires.
En bref, dans son idée, les Vélites auraient leur place au niveau « Avertissement ». Ce niveau surpassant donc son simple pouvoir vu qu’elle n’avait aucun droit sur ces soldats, si ce n’est d’avis.
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Aruns Iulius
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MessageSujet: Re: I have nothing to offer but blood, toil, tears, and sweat. [Vinemii]   I have nothing to offer but blood, toil, tears, and sweat. [Vinemii] Icon_minipostedVen 24 Juin 2011 - 20:15

Aruns était impressionné de tant d'esprit... militaire. Il semblait qu'elle ait des ennuis, et Aruns n'était plus vraiment au courant des évènements récents sur Séranon, et encore moins dans la région de Vernii. Mais c'était typiquement le genre d'opération que pourrait faire sa Manipule.

"En théorie, ma manipule est stationnée à Moenia. Cela dit, je pense qu'il y a moyen de s'arranger avec le haut-commandement, une manoeuvre, un entrainement... Ou simplement une prise de contact avec la population.
A ce sujet, j'ai plusieurs des hommes sous mon commandement originaires de la région. Peut-être qu'ils pourraient récupérer des informations... Par des amis, des familles, ou infiltration en civil ?"

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MessageSujet: Re: I have nothing to offer but blood, toil, tears, and sweat. [Vinemii]   I have nothing to offer but blood, toil, tears, and sweat. [Vinemii] Icon_minipostedVen 24 Juin 2011 - 20:33

« L’ennemi est bête, il croit que c’est nous l’ennemi, alors que c’est lui ».
C’était prévisible, quand on parlait du sens de la patrie, du devoir, du don de soi, les militaires bombaient le torse, bêret sous l’épaulette, regard droit, prêt à marcher au pas de l’oie vers la mort. En un mot, la discipline, l’ordre, l’honneur et la patrie. Ancienne devise des navires de la Marine Nationale, ils résumaient à la perfection ce qu’était l’armée pour Julia… Mais l’Armée n’avait pas sa place à proprement parler dans une opération de contre insurrection de ce genre là.

-"Votre proposition est extrêmement agréable, car elle montre votre dévotion pour l’intérêt commun et comme vous, c’est quelque chose qui me parle. J’ai choisi de porter l’écharpe des préfets, et vous le treillis de notre armée, mais sachez bien que nous sommes dans le même camp. Cependant, je me dois de refuser votre offre.
Faire intervenir l’armée contre des Séraniens, je n’y suis pas prête, cette ville à un réel potentiel, et elle se débarrassera de l’adversaire par elle-même, c’est ce qui fera la légitimité des futurs élus. Cette ville, et c’est paradoxal, doit saigner pour se soigner. Nous éviterons bien entendu les saignées médicales qui consistaient en fait à précipiter la mort, il va de soi.
Cependant, vous pourriez m’être utile monsieur, en mettant à ma disposition, si vous en avez, vos équipes d’écoute électronique, qui rendront service sans être vue, mais aussi, comme vous l’avez proposé, si vous pouviez me mettre en contact avec vos soldats issus du sérail. Ils devront bien entendu rentrer chez eux sans aucun insigne militaire quel qu’il soit… Je le répete, cette ville doit parvenir à se soigner par sa seule force.

Notre rôle, à vous comme à moi, les extérieurs, est d’empêcher que ce soin soit trop dangereux, comme nous l’avons vu, mais aussi d’effacer discrètement, quelques menus détails. J’ai par exemple l’obligation de faire arrêter ce monsieur – le directeur de la sécurité – à cause de son passé. Cependant, si je le fais officiellement, j’imagine que ça va bousculer un peu l’entente cordiale que j’ai pu établir à l’intérieur de ce bâtiment, je devrais dire de cette ambassade, tellement le monde extérieur nous est étranger… Mais ambassade sous entends civilité, ici c’est plutôt casemate, bunker ou blockhaus, vous remarquez qu’on utilise toujours des consonances germaniques pour ce genre de choses. Donc, s’il pouvait mourir en héros, tué par ces salopards de voyous, sa famille s’en tirerait honorablement, il n’y aurait pas de séisme, et vous me rendriez un grand service. Bien entendu, rien d’officiel. Vous pourrez demander à vos services de renseignements si vous n’avez pas confiance, mais d’après mes informations, cet homme est l’instigateur des pogroms – réussis – d’il y a quelques années. Et il n'y est pas allé avec le dos de la cuillère, plutôt même y est-il allé avec l’aimable participation – en tant que partenaire officiel de – d’armes plus ou moins chimiques.
Mais je vous ennuie j’imagine, ce sont les arcanes de la politique. Je suis un peu entre vous, le soldat, cartésien, et eux, les politiciens, pseudos utopistes, réels égoïstes. Je vous envie parfois… Mais quand je regarde vos registres de pertes, je comprends pourquoi je fais ce métier.
Monsieur, madame, je ne vais pas plus vous déranger, à moins que vous n’ayez un propos à me tenir, je vais vous fausser compagnie, je dois allez serrer des mains dans les rues. Sans gilet pare-balle, un réel exploit officiellement. Dans les faits, les armes des rebelles sont de tels calibres, qu’un gilet servirait juste à garder la balle dans mes entrailles. C’est le progrès !
"
Elle se leva d’un pas sans grâce, fit tomber négligemment un feuillet devant les pieds d’Aruns, sans le voir évidemment. Ce feuillet était le CV de son directeur de la sécurité… Que faisait-il sur le bureau, c’était une bonne question. Maintenant il était sous les rangers droits d’Aruns… Et Julia complimentait Ely, qui avait réussi à garder son âme de femme, malgré tous ces équipements très…
Virils ?
Diplomate d’élite, elle se fendit même d’un agréable sourire pour le visage pâle de ce fameux directeur qui passait par là.
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MessageSujet: Re: I have nothing to offer but blood, toil, tears, and sweat. [Vinemii]   I have nothing to offer but blood, toil, tears, and sweat. [Vinemii] Icon_minipostedVen 24 Juin 2011 - 21:18

Aruns récupéra le CV. Mine de rien, il l'étudia très sérieusement, mémorisa la photo, le nom ; il sait qu'il les retrouvera aisément dans la base de données gouvernementale. Ce qu'elle lui avait dit suffisait : une ordure anciennement rebelle capable du pire pour faire avancer sa cause ; c'était inacceptable, il devait mourir. Il savait déjà qui il enverrait.
Reposant la feuille sur la table, il se leva, tandis qu'Elysia badinait et parlait même de la mode qui avait changé en un an, à deux doigts de l'image qu'on se faisait d'une jeune femme dynamique qui prenait soin d'elle-même et de son corps, à peine masqué par la tenue ingrate. Il les interrompit poliment.


"Vous savez préfet, je compte me lancer dans la politique plus tard. C'est-à-dire quand nous aurons des enfants, certainement. Après tout, je ne vis que pour servir Séranon."

Un sourire, un brin d'ironie dans sa phrase.

"Mais il y a des héros même chez les politiciens."

Implicitement, il acceptait la... mission, on pouvait dire. Il salua la politicienne et, si besoin était, retournerait voir le ribun tout de suite pour des détails...




[HRP]Espé ? RdV avec le Tribun ?[/HRP]

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"Manipule Iulii, Viam sternere !"

-- Légat Aruns Iulius --



"Touche-le, et j't'explose ; clair ?"

-- Elysia Iulia Dispater, ordonnance et femme d'Aruns (PNJ) --


Dernière édition par Aruns Iulius le Ven 24 Juin 2011 - 21:56, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: I have nothing to offer but blood, toil, tears, and sweat. [Vinemii]   I have nothing to offer but blood, toil, tears, and sweat. [Vinemii] Icon_minipostedMer 6 Juil 2011 - 12:51

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Opération VERDI

Comme prévu, deux compagnies supplémentaires de police venaient d’arriver, l’effectif total était toujours faible, mais Julia avait quelques idées quant au moyen d’obtenir un peu plus de chiffre et de possibilité statistique. Enfin, tout commença, VERDI était lancé.
Depuis déjà quelques semaines les drones observaient sans cesser la population, et notamment l’île. On avait prévenu des opérations à venir. On savait bien que les gens qui avaient quelque chose à cacher le cacheraient ailleurs, mais ce n’était pas là l’intérêt de cette opération. Jour après jour, les fouilles s’accumulèrent, quartier par quartier, on ne releva pas d’incident notables, tout au plus quelques insultes, et encore. Comme prévu, on ne trouva rien d’illégal ou si peu, quelques jouets d’enfants, du menu fretin de l’armement en somme, mais sur un territoire de guerre civile, c’est standard.
Discrètement, tout le périmètre de l’île fut câblée, différents systèmes optroniques, de veille optique, IR et même EM prirent place sur le pourtour terrestre, l’île était devenue forteresse, quasiment inexpugnable. Tout les ponts furent dotés de check points, et le port totalement sécurisé. On ne pouvait pas aborder sans échelle ailleurs, et bien évidemment, avec le courant et les surveillances, il était tout bonnement impossible de débarquer plus de deux personnes sans courir le risque de voir débarquer la Force avant d’avoir terminé. Pour les rares personnes qui travaillaient entre l’extérieur et l’intérieur de l’île, on créa un système de bus, dotés de portiques, les ouvriers ne pouvaient donc pas importer d’armes. Il est évident que ces bus étaient conduits et escortés par des troupes de polices, empêchant de facto toute utilisation comme « mule ». Discrètement, les personnages de l’autorité signalés comme les plus douteux furent envoyés dans d’autres districts de la ville, loin de l’île. On parlait ici du fonctionnaire de base, jusqu’au conseiller diplomatique.

Les opérations offensive passées, elles n’étaient en fait pas très compliquée, et qu’une petite partie du travail, on s’obligea à étayer ce succès. Ceci consista notamment à créer une dynamique, notamment vers les jeunes sans formation, pour rétablir les divers services de l’état, courant dans toutes les autres grandes communes de Seranon. On parlait de l’électricité, de l’eau courante, mais aussi et surtout d’un réseau de transport et de distribution des marchandises crédibles. La nourriture et autres denrées arrivaient par camions, conduits et escortés de la même façon que les cars. Il était évident que l’autarcie ne pourrait pas durer indéfiniment, mais le cercle vertueux inciterait probablement d’autres districts à accepter le contrat proposé par Julia.
« Fouille, présence policière, contrôle fréquent », en échange on gagnait une paix sociale, là était du moins la théorie. La pratique visait à s’en rapprocher, notamment au travers de quelques formations relativement complexes enseignées aux jeunes volontaires, notamment pour former des plombiers et autres électriciens, et pour les élèves qui avait pu avoir un embryon de formation, on construisit un système visant à fournir quelques personnes aptes à créer du génie civil. C’est-à-dire à adapter les plans pré existants aux possibilités du secteur, sans pour autant trop rogner sur la sécurité.

Vinemii
On commençait à parler dans toute la ville de ces opérations, et des quelques succès qu’elles avaient gagnés, quelques écoles avaient pu recommencer à fonctionner pour les minimes… Mais trop peu de temps s’était écoulé pour qu’on puisse réellement juger sur pièce. En tout cas Julia avait déjà établi les quartiers qui l’intéressaient. Tous avaient comme dénominateur commun le fait d’être relativement peu accessible (sur des collines escarpées, sur des îles…) ou peu peuplé, et avaient un intérêt économique. Industriel ou paysan. Pour pallier au manque de police, on créa des organisations civiques, véritable petites milices peu armée dont tous les membres étaient connus et reconnus par la préfecture, et payés (peu) par elle. Ils avaient pour rôle de conserver la paix dans les districts où ils résidaient. Bien entendu, on se doutait que quelques gangs profiteraient de l’aubaine, mais là aussi, on avait plusieurs maux à traiter, et on choisissait le moins pire pour le moment.
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MessageSujet: Re: I have nothing to offer but blood, toil, tears, and sweat. [Vinemii]   I have nothing to offer but blood, toil, tears, and sweat. [Vinemii] Icon_minipostedVen 22 Juil 2011 - 11:51

HJ : Je ne pourrais assurer le service ici qu'à la mesure de ma disponibilité par rapport aux autres RP que j'ai en charge.


Le bouclage de quartiers entiers renforça la sécurité dans plusieurs coins et l'on dénota une baisse considérable de la violence dans plusieurs quartiers, notamment parce que passé un certain stade, il arrivait aux militaires de tirer à vue. Le gouvernement, soucieux d'appuyer le phénomène de pacification, parvint à envoyer quatre centaines de policier supplémentaires ainsi qu'un régiment de sept cent policiers militaires. L'on entraînait quelques milliers de policiers militaires de la marine pour combler les trous. La saisie d'armes fut peu concluantes. Au mieux les fouilles révélaient des pièces d'armes et les moyens de preuve manquaient pour incriminer des résidents.

Le système de milice, s'il était peu apprécié par les supérieurs, ne fut pas démantelé. L'on préférait cela à rien. L'efficacité n'était que modérément au rendez-vous. Soit les fameux miliciens réglaient les affaires par eux-mêmes avec une certaine hâte, peut-être un peu trop et fouiller dans les papiers de certains pour savoir qui était créancier de qui aurait pu renseigner sur une partie des actions de polices menées. Enfin, généralement, personne n'était milicien à plein temps, ce qui exposait à des représailles ou alors réduisait l'efficacité du phénomène. L'heure supplémentaire de milice étant souvent déniée dès qu'une heure supplémentaire mieux payée se présentait, par contre l'arme donnée n'était jamais oubliée...

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MessageSujet: Re: I have nothing to offer but blood, toil, tears, and sweat. [Vinemii]   I have nothing to offer but blood, toil, tears, and sweat. [Vinemii] Icon_minipostedSam 23 Juil 2011 - 22:32

Opération VERDI

On considérait désormais le secteur de l’île de Vinemii, comme vert, c’est-à-dire qu’on pouvait s’y promener pour les officiels sans aucune protection, et qu’on pouvait, plus prosaïquement, laisser les enfants jouer dehors. Dans les faits, la sécurité n’était pas absolue, mais plus il y aurait de gens dans les rues, moins elles seraient livrées aux gens malhonnêtes. C’était presque un acte citoyen que de se balader en extérieur avec le sourire. Et nombreux étaient d’ailleurs ceux à le faire, sans la moindre illusion pour autant. On avait d’ailleurs investis quelques milliers de crédits dans la construction de plusieurs jeux pour enfant. Les chiffres parlaient, et les revenus augmentaient dans cette zone, de façon proportionnellement inverse à ceux parlant de l’insécurité. Il y avait de plus en plus de demandes de visa souhaitant avoir une occupation rémunérée dans l’île. Visas qu’on acceptait après rapide vérification des antécédents politiques, et après un entretien, qui laissait savoir si on pourrait utiliser la personne extérieure pour fournir des renseignements. Renseignements qui occupaient maintenant plus d’une douzaine de personnes au sous-sol de la préfecture, de l’Humint surtout, mais aussi pour trois d’entre eux, de l’analyse de clichés pris par les drones et les moyens optroniques. Ces diverses sources incitèrent Julia à demander des arrestations ponctuelles autant qu’agressives dans la ville, sur les gros délinquants qu’on avait assez de preuves pour confondre. Ils étaient d’ailleurs envoyés immédiatement dans d’autres villes de Seranon, le plus éloignées que possible.
Tous les bilans, ces bilans, bien évidemment revu et exagéré sont distribués insidieusement. Bien sûr, pas placardées, mais on inculquait l’idée, à travers un peu tous les médias, à travers les extérieurs aussi, qui passent le message à tous leurs proches que l’île est devenue un pays de cocagnes, et suprême intérêt, ils le font en toute sincérité.
De fait, on propose à toutes les autres parties de Vinemii étant insulaire le contrat, bien entendu la plupart des îles étant très petites, le gain sera limité, quand, sans surprises, les autres îles accepteront d’être investies. Les nombreuses forces de police, toujours incapables de trouver des armes pendant les fouilles s’evertuent pourtant à installer tous les systèmes de protection et surtout de surveillance. Et le même manège recommence, sécurité, croissance économique. On requiert des volontaires pour créer un bataillon de police locale. Un bataillon de police régulier celui là, rémunéré et équipé correctement. Certains diront endoctrinés. Le programme est relativement simple, mais à la fin d’une formation de 18 semaines, les jeunes volontaires seront assurés d’avoir un contrat de plusieurs années. On ouvre 400 postes, le maximum pouvant être formés en même temps, du point de vue juridique et sportif.

Vinemii
Dans la Préfecture, désormais désenclavée, l’atmosphère se relâche. Les seuls réels problèmes en fait sont de maintenir loin les ripoux. Désormais cependant, il est plus aisé, et moins controversé de faire le tri. Julia, est bien l’une des seules personnes à ne pas avoir troqué une tenue de guerre pour une tenue de ville. Bien simplement car elle n’a jamais quitté cette dernière.
A son dactylographe, elle dicte une énième lettre pour Seranon.
-Vous l’écrirez à l’attention du secrétaire d’état de l’Union Nationale s’il vous plait Augustus, tâchez d’y mettre les formes de respect habituelles. Enfin, vous savez faire votre travail. Nous disions donc.


« Si nous avons pu augmenter la superficie désignée « verte » de 40%, grâce aux nouvelles îles, la population verdie elle n’a progressé que de 12%, la faute à quelques îles relativement peu peuplées. Néanmoins, ces terrains libres nous permettent de former sportivement, ou plutôt, nous permettrons de former les deux compagnies de polices locales que nous avons pour but de former. Celles-ci remplaceront les milices actuelles en premier lieu, et nous permettrons de nous débarrasser des éléments les plus perturbateurs.
Nous requérons aussi de votre part, des assurances financières sur l’emploi des individus qui réussiront à rester tout au long de l’épreuve. Les ressources financières serviront, comme indiqué à sensibiliser plus rapidement de nouveaux districts, afin de les ramener dans le giron de l’état plus tard.

Un second point, de moins bonnes nouvelles. Il paraît à travers les renseignements que nous avons, et qui se recroisent, que nous faisons mal aux gangs. Pas vraiment par des coups directs, quoique, ponctuellement nous avons pu, comme les dernières navettes que nous vous avons envoyés ont pu vous le prouver, saisir quelques leaders. Non, le fait est que restaurer l’espoir de lendemains plus joyeux, éloigne les gens de la tentation de ces organisations quasiment mafieuses.
Aussi, si nous pensons que les îles sont désormais inexpugnables, nous craignons toujours des opérations menant à ce qui pourrait s’apparenter à un réel siège. Nous pensons désormais posséder assez de troupes pour les opérations à moyen terme.
Nous suggérons cependant que soient envoyés par roulements de deux mois un tiers des renforts (initialement prévus à un semestre), ce qui permettra de garder une expérience locale en permanence, mais aussi d’encadrer les nouveaux venus.
Nous pensons aussi qu’une augmentation de la dotation de munitions et de médicaments serait des pistes intéressantes, afin de pouvoir commencer à créer des réserves. Ces denrées étant peu périssable, il y a donc dans l’absolu peu de risque de gaspillages.
Il apparait que des troupes de l’Armée sont stationnées non loin, qu’en est-il de la hiérarchie entre leurs corps et nous ? Pourraient-ils être utilisés pour des opérations de petites envergures d’ici peu ? »


-Voilà, c’est terminé, vous savez quoi faire. Vous pourrez rentrer chez vous après.

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MessageSujet: Re: I have nothing to offer but blood, toil, tears, and sweat. [Vinemii]   I have nothing to offer but blood, toil, tears, and sweat. [Vinemii] Icon_minipostedLun 1 Aoû 2011 - 22:05



La réponse parvint assez rapidement.

Citation :
Chère préfète,

Permettez-moi de vous féliciter pour vos résultats aujourd’hui atteints et de vous assurer que le ministère garantira la paie des compagnies de police que vous prévoyez de former. Il conviendrait cependant que les cadres supérieurs et intermédiaires disposent d’attestations de formation émises par le gouvernement et que par conséquent, ils soient en mesures de remplir les spécifications nécessaires au maintien de l’ordre. Le gouvernement le fait savoir que pour l’heure, il se contentera de la certitude que les forces que vous formez soient capables de saisir les subtilités de la législation d’état d’urgence de la région et de l’appliquer sans incident susceptible de s’aliéner la population.

Pour ce qui concerne l’armée, les troupes stationnées opèrent dans leurs propres zones et à part les troupes spécialement affectées en dehors de ces districts à l’instar de la police militaire qui normalement devrait, à l’heure où vous prenez connaissance de la présente, épauler vos forces de police, nous ne disposons pas d’effectifs supplémentaires et comptons d’autant plus sur ces compagnies formées localement par vos soins.

Le ministère de la Justice a également ordonné au parquet de mener plusieurs enquêtes en matière financière et d’établir une veille dans l’application des programmes de reconstruction. Ces gangs ont des patrons et ils sont votre seconde cible, après la répression de la violence privée au sein de votre préfecture. Il serait malheureux que les principaux bénéficiaires de ce système soient en mesure de profiter des politiques du gouvernement.

Veuillez recevoir par la présente, mademoiselle, l’expression de mes meilleurs sentiments ainsi que mes meilleurs voeux pour la suite de votre mission.

Savlian Mattus, Préteur pour la région de Vinemii-Animeï



En ville, l'on dénotait quelques accrochages, plus violents qu'à l'accoutumée. La pression commençait à peser et un petit îlot tout juste sécurisé avait été pris d'assaut dès la nuit. Beaucoup de bruit pour pas grand chose. Mais cela laissait présager pire...

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MessageSujet: Re: I have nothing to offer but blood, toil, tears, and sweat. [Vinemii]   I have nothing to offer but blood, toil, tears, and sweat. [Vinemii] Icon_minipostedMar 2 Aoû 2011 - 15:29

Former un officier de police est relativement moins évident que former un simple agent. Aussi, les nouvelles compagnies, plutôt que d’être indépendantes, seraient en fait diluées dans les compagnies déjà existantes. On augmenterait donc les effectifs dont étaient responsables les officiers, en attendant qu’on puisse extraire une élite policière capable de diriger quelques unités.

On ajouta, bien entendu aux cours sportifs, de tir et autre, des notions de légalisme et autre. On ne formait pas des machines de guerre, mais des jeunes volontaires pour aider au soutien de Vinemii. Incidemment, on distribua à droite et à gauche quelques cours bien sentis de patriotisme. L’intérêt de la nation, etc, ça parlait beaucoup aux jeunes. Ces mêmes jeunes à qui on demandait quand ils rentraient chez eux, pour ceux qui le faisaient encore, des informations sur le sentiment de la population vis-à-vis d’eux.

Il était cependant de plus en plus évident que ce n’était pas former cinq cent policiers supplémentaires qui changeraient de beaucoup la donne. On pouvait grâce à ces renforts densifier un peu la sécurité dans les zones verte, mais aussi augmenter la qualité des équipes d’intervention à l’extérieur. Aussi, on décida d’utiliser les quelques ressources supplémentaires apportées par les zones pacifiées pour occuper le temps des gens vivant à l’extérieur. On savait qu’on ne pouvait pas vraiment compter sur l’armée ou sur de nouvelles aides financières, aussi l’on devait utiliser au mieux chaque crédit. On décida donc de construire à l’extérieur deux écoles dans des bâtiments pouvant à peu près subvenir aux besoins d’une telle institution.

On pourrait de la sorte prendre en charge quelques centaines d’enfants, dont les parents pourraient avoir une occupation pendant la journée. La priorité était de récupérer les enfants des familles les moins instruites mais aussi et surtout celles qui étaient monoparentales, ce qui ne manquait guère. Enfin, on lança un appel sur tous les réseaux de Seranon.
Il s’adressait aux industriels.
Ceux qui seraient prêt à rejoindre Vinemii actuellement bénéficieraient en premier lieu d’un main d’œuvre très peu chère, mais motivée et formée – en effet, de nombreuses personnes avaient un travail avant la guerre – et surtout extrêmement motivée. On pouvait en plus imaginer qu’un industriel faisant l’effort de venir maintenant, aurait les faveurs de la future mairie quand la situation se stabiliserait. Les quelques îlots permettaient la création en toute sécurité d’une filiale locale.
On comptait beaucoup sur ce plan, la seconde phase de VERDI, qu’on appelait EVARISTO.

Citation :

EVARISTO consistait en fait à fournir de l’emploi au local, de la confiance aux investisseurs, et de gros moyens, issus du privé à la préfecture. Il ne pouvait prendre son commencement que dans le cas où la situation serait légèrement pacifiée. Les heurts sur un petit îlot étaient un grain de sable gênant. Aussi, plutôt que de multiplier les expéditions dites « punitives » en dehors des zones vertes, on préféra augmenter la sécurité des zones pacifiées. On reprendrait la conquête après.
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MessageSujet: Re: I have nothing to offer but blood, toil, tears, and sweat. [Vinemii]   I have nothing to offer but blood, toil, tears, and sweat. [Vinemii] Icon_minipostedJeu 4 Aoû 2011 - 18:12

Ayant reçu l'appel de la préfète de Vinemii, Charles contacta Marcus passant plusieurs minutes au téléphone avec son patron. Suite à cela, les ordres furent donné pour que une des usines qui doivent être crée, soit installé en cette région, ainsi que plusieurs succursales de la banque Tellico. Le message suivant fut envoyé à la préfète.

Citation :
Madame la préfète,

Suite à votre appel sur les réseaux d'information Seranien, nous avons décider d'installer l'une de nos nouvelles usines dans la région de Vinemii, ainsi que des succursales de la banque Tellico. Nous espérons que vous pourrez nous fournir la main d'oeuvre promis. Nous ne connaissez pas encore les délais nécessaire à ces installations nous vous les communiquerons bientôt.

Soyez assurées de notre considération distingués.

Marcus Tellico, dirigeant de la Tellico Corporation.
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MessageSujet: Re: I have nothing to offer but blood, toil, tears, and sweat. [Vinemii]   I have nothing to offer but blood, toil, tears, and sweat. [Vinemii] Icon_minipostedDim 7 Aoû 2011 - 23:40

La loi sur les garanties socio-économiques semblait être un problème à l’investissement. Quelques entretiens avec de nombreux agents d’entreprises, incubateurs d’entreprises et entrepreneurs eux-mêmes révélèrent qu’à ce jeu là, les îlots étaient encore trop petits, l’accès au port insuffisamment garantie de même que celui de l’aéroport pour permettre une véritable activité manufacturière dont le premier marché serait les provinces séraniennes où le pouvoir d’achat est le plus important : Serania, Histianiae et Actinium. Bref l’environnement sécuritaire ne plaisait pas et plusieurs entrepreneurs se plaignirent de racket. Il semblerait que le crime, outre la résistance armée, prenne une autre nature. L’on était en effet en train de muter dans le “conseil d’entreprise”. Certains n’avaient aucun mal. Parce qu’ils payaient les bandits, parce qu’ils payaient d’autres gens ou parce qu’ils étaient eux-mêmes la mafia, mais on ne pouvait pas le prouver.

Plusieurs officiers de police ayant fait leurs armes pendant la guerre civile suggèrent de mener les actions suivantes dans une logique de contrôle et de sécurisation des flux, afin de relier les îlots au circuit économique.

Enfin un sous préfet de Julia, Jean Planiti suggéra de mettre en place un système favorisant les parents ayant placés leurs enfants dans les écoles nouvelles crées. Si l’objectif était de leur permettre de s’occuper et de profiter des zones vertes, mieux valait qu’ils travaillent et représentent un modèle différent de ce qui était la majorité ici.

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MessageSujet: Re: I have nothing to offer but blood, toil, tears, and sweat. [Vinemii]   I have nothing to offer but blood, toil, tears, and sweat. [Vinemii] Icon_minipostedMer 10 Aoû 2011 - 21:30




Vous reprendrez du thé?


Parfois, quand on se réveille, on se rend compte que c’est le moment où on est le plus à l’aise dans on lit. Evidemment, à ce moment-là, il est imposé de le quitter, et souvent ceci semble créer de la mauvaise humeur, là où il ne devrait pourtant pas y en avoir. Après avoir un peu gambergé, Julia s’était décidée à se lever. Ses fines jambes recherchèrent vainement quelques pantoufles, mais n’en trouvèrent pas, évidemment, Terry lui en avait encore piqué une. Terry, chiot labrador, dénommé ainsi en l’honneur du dirigeant Seranien. Le petit déjeuner, pris à la mode anglosaxonne ne la libéra qu’une demie heure plus tard, elle put commencer à consulter ses mails.
Alors qu’elle se brossait les dents, elle enrageait. Alors comme ça, les Industriels n’aimaient pas l’aspect sécuritaire, mais pas non plus la mafia. Enfin, elle n’en attendait pas mieux de ses corrompus notable. Elle fulminait cependant.

Rejoignant un étage plus professionnel, elle commença à déclamer ses ordres dans le cabinet, alors qu’elle finissait de revêtir son uniforme. Avec la bande bleue clair, celle qu’elle aimait tellement.
« -Jean ! Notez que nous utiliserons pour EVARISTO, le plan développé par l’état, et ses six cent milliards de crédits, réservés pour nous et la province d’Animei. C’est à ce titre que vous dépenserez pour ce que je vais vous dicter »


Elle prit une tablette qu’elle avait visiblement remplie la veille, ouvrit un menu, puis l’autre, enfin, satisfaite, elle regarda s’il était prêt à écrire. Ce qui n’était pas le cas, alors… Et bien alors elle regarda si tout le monde était bien là, à son poste et en train de travailler.


« - Bien, dans un premier temps, en effet, les enfants scolarisés dans les Ecoles de l’Etat, verront leurs parents favorisés dans la distribution des emplois, mais c’était déjà prévu ça. Donc, au rang des nouveaux emplois, contactez le groupe Zul, ils auront bien un truc à faire dans le coin. Sur douze millions d’habitants, il y en a bien qui sont capables de travailler pour eux.
J’ai vu que la Banque Tellico s’intéressait à nous, envoyez leur un message en leur disant que nous mettrons à leur disposition les bâtiments qu’ils souhaitent, à condition qu’ils s’engagent à, en plus de produire, aider la formation des cadres locaux, mais aussi de techniciens.
Je compte aussi sur vous pour acheter des terrains en périphérie de la ville, et en grand nombre, de toute façon, pour la plupart ils nous appartiennent de fait. Sur tous les terrains qui sembleront viable, et facilement surveillable par des systèmes de drones et autre, tout en étant aisément accessible, il faudra sécuriser les zones, et lancer une certaine agriculture, mais aussi un artisanat comme il en existait à l’époque.
Pour finir, il semblerait d’après les études publiées au début du mois, que moyennant six cent mille heures de travail, nous pourrions déblayer totalement les différents ports de la ville. Très bien, faites. Recrutez des volontaires, surveillez leur passé, payez les comme prévus dans le cas des métiers difficiles. Il faudra gérer cela dans un système de trois-huit, avec, en priorité, la réfection du port de pêche, mais aussi du chantier naval local. Celui des petits navires. Vous suivez ?

I have nothing to offer but blood, toil, tears, and sweat. [Vinemii] Medium_390_W390_saint-cast-travaux-jlg

Bien, nous demanderons un audit à l’office national des Eaux, celui-ci, rapidement devra nous signaler la disposition des ressources halieutiques, et les quotas que nous pouvons en exploiter sans les atteindre dans la durée. Bref, une gestion respectueuse de la nature.
Après cela, il faudra lancer un appel d’offre pour la construction d’un chantier naval, ou plutôt pour son exploitation, vu que les structures existent déjà. Vous l’avez compris, ils construiront, ou reconstruiront plutôt, la poussière maritime. Nous avons besoin de chalutiers, de petits navires d’entretiens, de dragueurs, de navire de patrouille fluviale bref, il n’y a pas de limite. Je compte que le projet soit rempli dans les trois mois, du déblaiement au lancement de la construction des premiers navires.
Là aussi, nous construirons les bâtiments sur nos frais, mais l’industriel devra employer local, et créer une filière de formation pour les locaux. Tout ceci est noté ? Très bien. »



D’une traite, sans vraiment regarder autour d’elle, elle avait déclamé tout ça. C’était parfois saisissant de voir sortir autant de mots, et donc de maux pour ses collaborateurs, d’un si petit corps. Le pire était quand elle prenait son petit air ingénu. Petit air qu’on avait appris à haïr chez certain. Désormais, son agenda était assez lourd, plusieurs discussions avec divers journalistes, politiques, mais aussi propriétaires. Et pour finir, elle allait assister à un entraînement des nouveaux policiers.




Des glaçons avec votre scotch?


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MessageSujet: Re: I have nothing to offer but blood, toil, tears, and sweat. [Vinemii]   I have nothing to offer but blood, toil, tears, and sweat. [Vinemii] Icon_minipostedJeu 18 Aoû 2011 - 20:44

Les nouveaux arrangements contentèrent de nombreux industriels et le groupe Zul se porta candidat pour la réfection du port et la construction du chantier naval ainsi que l'armement des navires, notamment de bâtiments de police afin de permettre à la préfecture de pouvoir appliquer sa politique de réglementation de la pèche hauturière. Travaillaient sur le projet la Zul Business Bank, Zul Harbor et Zul Weapons. Autozul se proposa également d'installer des usines de fabrication de pièces simples pour automobiles. Le projet étant à terme de délocaliser entièrement la filière de production d'automobiles classiques et de lancer la production d'antigrav' à Actinium, en suivant une hausse espérée du niveau de vie séranien... le groupe était en mesure d'employer entre 50 000 et 100 000 personnes pendant un ou deux ans pour le port. Les activités d'Autozul et Zul Weapons dépendraient des commandes et des besoins mais pourraient concerner une vingtaine de milliers de personnes. Il s'agissait là d'emplois directs.

Le groupe Zul, flairant les affaires, tentait également de racheter d'anciennes mines ayant appartenues à la rébellion et ayant par conséquent échues à l'Etat qui était titulaire des concessions. La préfecture était en mesure d'attribuer des concessions dans le cadre de sa politique de redressement économique et les rapports en faveur du groupe Zul étaient nombreux...

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Marcus Tellico
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MessageSujet: Re: I have nothing to offer but blood, toil, tears, and sweat. [Vinemii]   I have nothing to offer but blood, toil, tears, and sweat. [Vinemii] Icon_minipostedSam 20 Aoû 2011 - 18:24

La corporation Tellico déclara qu'elle construirait sa nouvelle usine dans la province, elle se montra également intéresser par les mines, se portant également candidate à une location ou à un achat.
La banque proposa également de former à ses frais ses futurs employés mais aussi à financer dans le cadre d'un prêt avantageux et à long terme les diverses écoles nécessaires.
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Julia Emendit-Chartraise
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MessageSujet: Re: I have nothing to offer but blood, toil, tears, and sweat. [Vinemii]   I have nothing to offer but blood, toil, tears, and sweat. [Vinemii] Icon_minipostedLun 22 Aoû 2011 - 21:09

La Communication



Encore une fois, c’était un classique qui réveillait Julia, une chanson plusieurs fois séculaire. Hey Jude, des Beatles. Elle n’avait jamais vraiment compris le fond des paroles, mais son enfance avait été bercée par les musiques anglo saxonnes d’une autre aire. Des parents férus de culture lui avaient transmis le virus. Alors, en mettant son pantalon de préfet, elle chantonnait.


“… Remember, to let her into your heart, Then you can start to make it better… “

On parlait ici de la douleur, mais il était assez probable que Julia n’en avait cure, elle se faisait un peu ses propres paroles, ses propres traductions et ses propres idées. Enfin, devant son miroir, elle se convoitait comme elle s’impressionnait, cette superbe écharpe d’Azur, lestée par la décoration des Préfet, elle l’appréciait tellement. Surtout depuis qu’intronisée, était brodés en lettre d’or, les mots « Julia Emendit-Chartraise, Vinemii, 2762 ».
Depuis quelques jours, le ciel était radieux sur la cité portuaire, mais aujourd’hui était différent, c’était venteux, parfois explosif, l’atmosphère tendue. On récupérait les réponses aux appels d’offres, quels appels d’offres ? Ceux concernant le port de Vinemii, premier volet du second chapitre d’Evaristo. Il faudrait d’ailleurs peut être trouver un nom pour cette partie précise. Enfin, Julia n’avait pas vraiment peur, elle savait que c’était gagné, les offres étaient trop avantageuses pour ne pas trouver écho. Et, alors qu’elle franchissait les escaliers…

Elle apprit les offres, Zul pour tout ce qui était portuaire, Zul et Tellico pour les pépinières d’entreprise… Et les deux frères ennemis pour les Mines. D’autres petits entrepreneurs s’étaient aussi portés volontaires, dont une petite corporation de PMEs relativement innovantes qui proposaient une formation groupée. C’était questions de quelques centaines d’emplois au plus, tout ceci fut accepté en bloc. On commanda d’ors et déjà un ensemble de patrouilleurs « Grande Coque » à Zul-Naval.

Citation :
Patrouilleurs de Police « Grande Coque » : Un vaisseau de patrouille souhaité par la Prefecture de Vinemii, mis en place par un cabinet d’ingénieur y étant relié. Le cahier des charges comprenait un ensemble d’une centaine de coques, capables de naviguer sur zone fluviale ou maritime – côtière. On souhaitait qu’ils puissent embarquer une section de police et quelques tonnes de fret, et la débarquer y compris dans des zones non équipées pour. La plupart du temps, il devrait uniquement servir à patrouiller et à surveiller une zone, le transport n’étant que ponctuel.

Y étaient donc nécessaires quelques grues, des plats bords… Bref, le consortium verrait s’il était possible d’accéder aux demandes. On comptait pour environ un million pièce le véhicule… L’entretien serait bien entendu fournit à Zul-Naval.

Ces patrouilleurs devaient en fait rendre « zone verte » les zones bleues, marines. Il y avait de partout des détecteurs passifs, mais pas une réelle flotte. On essaierait donc de changer cela. Une brigade de police fluviale / aquatique devrait être créée d’ici l’arrivée en service des appareils. On comptait sur trois compagnies, à compter d’environ deux cent cinquante fonctionnaires chacune, qui compterait les diverses spécialité de plongeurs, d’inspecteurs et autres.
Cependant, concernant les entreprises, si on était ravis de développer l’actualité financière et économique du port, et de donner des emplois à environ cent mille personnes et même un peu plus ; il n’était pas question de vendre les mines. Aussi Zul se vit refuser cette possibilité. Le groupe Tellico, qui préférait une location fut bien mieux accueillit. On lui demanda de préciser son offre.
Combien d’employés comptait-il recruter ? Comptait il respecter ou non l’environnement ? Pour combien de temps souhaitait il la concession ?

On appela l’organisme chargé de l’achat des terres environnantes Vinemii, histoire de savoir où il en était, combien d’hectares avaient été ajoutés à la propriété de l’état… Et combien de fermes avaient d’ores et déjà étaient créées et à quel point en était la mise en place de l’artisanat notamment les petites manufactures d’objets de souvenir, et/ou symboliques de Vinemii que tout Seranien se verrait encouragé à acquérir dans l’optique de soutenir les provinces défavorisées.


Evaristo : Le troisième Acte


Pour rappel, le premier acte avait consisté à agrandir les zones vertes, mais surtout d’augmenter la pacification de ces zones, le second acte avait appelé l’étincelle pour créer un foyer d’activité au sein de Vinemii, avec les divers plans actuels, on devrait bientôt arriver à deux cent mille emplois, d’artisans, d’ouvriers, de policiers et autres. Pour finir le troisième et dernier acte d’Evaristo concernerait les projets lancés par l’état, notamment les communications.

Aussi on ordonna de créer un appel d’offre concernant la construction de la grande voie publique reliant les provinces d’Animei et de Vinemii entre elles mais aussi au reste du pays. On décida aussi de créer un réseau de transport en commun, type voie ferrée, et de le mailler au mieux, pour pouvoir rapidement rejoindre n’importe quel coin de la Province. C’était la dernière partie d’Evaristo.

Le prochain plan, ne possédant pas encore de nom, consisterait en la pacification de la banlieue lointaine voir des zones sauvage des Provinces. Non pas que l’on estima que les villes étaient désormais maîtrisée, mais on pensait que la population avait besoin de coups d’éclat pour s’unir et pour continuer à croire en l’état. Le bilan était malgré tout cela très favorable, les dizaines de milliers d’emplois créés permettaient à des gens de vivre sans les réseaux mafieux, et de consommer, et de cette façon de faire vivre de petits commerces. On commençait à détecter en ville peu à peu de la libre entreprise, même dans des zones dites « violettes » les pires. Quelques boulangers, restaurateurs… Et une entreprise qui avait proposée à la préfecture la construction de centre aérés pour enfant. Moyennant le paiement et la formation des responsables, le responsable s’appropriait l’idée déjà ancienne de sortir les plus jeunes enfants de chez eux, de leur faire découvrir un autre monde, et de leur donner quelques notions d’éducation. Ces notions étaient limitées mais avaient l’immense mérite d’exister. On décida donc d’adjoindre au prochain plan, aussi, l’éducation totale.




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MessageSujet: Re: I have nothing to offer but blood, toil, tears, and sweat. [Vinemii]   I have nothing to offer but blood, toil, tears, and sweat. [Vinemii] Icon_minipostedMar 30 Aoû 2011 - 20:58

Zul Weapons ne tarda pas à remettre un projet à coque en matériaux ultra légers coulée d'un pièce, il en allait de même pour les superstructures.

Citation :
Nom : Patrouilleur ZWPB - 01
Constructeur : Zul Weapons
Longueur : 60 m
Largeur : 25 m
Vitesse max : 23 noeuds
Blindage : léger
bouclier : N/A
Armement :
- 4 mitrailleuses lourdes
- 2 canons laser légers (équivalent 35mm)
- 1 mortier de 81 mm
- 1 mortier de 60 mm
Capacité :
- 4 bateaux légers semi solides
- 135 tonnes de fret
- 4 grues
Equipage : 17 hommes, jusqu’à 55 passagers
Prix : 1,2 millions de crédits (vente)
Description rapide : Patrouilleur destiné à assumer des missions de police avant tout, le ZWPB - 01 est un navire à faible coût répondant à une demande de la préfecture de Vinemii afin d’être en mesure d’assurer le respect de la loi dans le bassin hydrographique équatorial du continent occidental de Séranon ainsi qu’au larges des côtes.


L’acquisition de terres permettait de mettre en place une trentaine de fermes ainsi que plusieurs activités manufacturières légères. Quelques produits souvenirs pouvaient être proposés mais il faudrait trouver des gens pour les acquérir et ce n’était pas gagné . . .


La construction de voies de communications attira trois grandes entreprises de BTP sur Seranon dont une spécialisée dans les travaux publics. Il s’agissait de Trajanus Constructions. Les deux autres entreprises, Immobilier de Seranon et Hultrain Constructions s’étaient illustrées dans de grands chantiers, notamment dans la reconstruction de la ville de Tramp pour la première une fois sa reconquête achevée et sa pacification bien entamée. La topographie n’aidant guère les travaux, l’on devait se préparer à des coûts faramineux pour plusieurs tronçons qui allaient exiger force tunnels, terrassements et accotements. Enfin la CCFS (Compagnie des Chemins de Fer de Seranon) était susceptible d’assumer un service si toutefois ses trains n’étaient pas attaqués. L’on commençait à en avoir assez de remplacer les trains, participation majoritaire de l’Etat ou pas.


Autre problème, la préfecture commençait à très sérieusement manquer de prison et de centre de détention pour mineurs (qui commettaient parfois des crimes de sang très violents, notamment ceux ayant entre douze et dix-huit ans), ceux qui n’avaient grandis que dans la guerre et l’instabilité permanente et qui ne connaissaient pas d’autre forme de “méta-communication”. Bien sûr ils étaient en mesure de communiquer entre eux mais la gestion d’un rapport conflictuel ne se faisait qu’avec peu d’instrument. Enfin peu qui ne soient pas tranchants, brûlants ou détonnants...

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MessageSujet: Re: I have nothing to offer but blood, toil, tears, and sweat. [Vinemii]   I have nothing to offer but blood, toil, tears, and sweat. [Vinemii] Icon_minipostedMer 31 Aoû 2011 - 11:58

La Foi est la première vertu…





D’un bureau où l’on pouvait sentir les vibrations de la Terre, ses interrogations, d’un bureau où l’on entendait les bruits de conversation, les chaises qu’on racle contre le sol. D’un bureau qui n’était pas digne d’un Préfet en fait, Julia avait fait un centre névralgique. Dans ces quelques mètres carrés se jouaient le destin de plusieurs dizaines de millions de Seraniens, qui avaient vécus, et survécus aux balles et aux affres d’une société humaine. Cette valeur qui parfois vole au-dessus des champs de bataille, pour, après l’affrontement, donner l’énergie aux services de santé des différents camps de s’entraider, dans la volonté inconsciente de défendre l’unique race qui compte à leurs yeux, celle des Humains. Cette valeur qu’on appelle la solidarité était en fait le mortier, bien affaibli et attaqué par les éléments certes, qui avait maintenu Vinemii debout. Julia essayait de jouer au mieux son rôle de catalyseur des bonnes volontés.

Si la plupart des plans concernant le travail avaient obtenus succès, si les « Grandes Coques » comme on avait désormais l’habitude de les appeler, étaient en construction dans deux chantiers distincts de la ville, tout comme une petite flotte de pêche, et que peu à peu Vinemii regagnait un élan économique qui permettrait peut-être de créer une inertie pour la sortir de l’ornière, on pouvait déceler sous la couche de poussière la tourbe. Ces générations élevées dans la guerre, mangeant la chair, buvant le sang, sans connotation biblique aucune. On leur proposait désormais quelque chose de très différent, les maintenir en cage entre eux, avec le secret espoir qu’ils se mangent, et meurent, pour les survivants, d’indigestion. Qui était-on ?
Une république, que dis-je , une démocratie primordiale, et l’un des meilleurs états donneurs de leçon de la Galaxie. Aussi Julia décida de prendre ses responsabilités, et en ce soir de septembre elle s’apprêtait à frapper un grand coup. Elle ne savait pas vraiment les conséquences que ça aurait, mais on lui avait toujours dit qu’en tant que Préfet elle devait agir selon son intime conviction, et son intime conviction concernant ce point, était qu’il était nocif de maintenir en vase clos la lie de la société. En espérant peut être en faire un ciment, voir une fondation pour l’avenir, sinon un charbon qu’on s’empresserait d’enterrer au plus profond des mémoires.

- Des prisons… C’est ce que vous trouvez d’intelligent… Des prisons. Ces enfants sont les enfants de Seranon, comme vous, comme moi, et de la bêtise des Séraniens ils sont la victime. Le minimum serait de leur accorder réparation, ou au moins, une chance d’effectuer sur eux même réparation. Que pensez-vous de ça ? Je pense demander à l’Etat d’envoyer dans divers camps autour de la planète la majorité de ces délinquants, pour qu’il découvre un autre monde, et qu’ils réapprennent à vivre, loin d’une ville qui est leur Mausolée, loin de bâtiments qui sont leur tombes, et des connaissances qui sont leur cercueil.
Alors j’aimerais que l’état prenne ses responsabilités. J’ai connaissances de camps de ce genre, qui apprennent un métier, et apportent un soutien psychologiques aux plus jeunes.
Maintenait, pour ceux qui sont plus proches du délit que du crime, nous pourrions développer un programme d’aide, car c’est souvent de leur pauvreté que né leur malhonnêteté, un programme d’aide donc, où ils seraient payés pour effectuer quelques mineurs travaux. M’est avis que l’éclairage public devrait être un peu mieux entretenu, et que les quelques trottoirs et routes que nous possédons encore ne seraient pas contre un petit rajeunissement.

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En marchant, et en dictant ces ordres, elle put apercevoir quelques-uns de ses employés qui déglutissaient, probablement aimaient-ils maintenir le cloaque plutôt que le chemin de réinsertion. La diplomatie ayant trouvé sa reine, elle n’en fit cependant pas que fi, et parti sur un autre sujet.

- Quand j’en vois le coût, je me demande si l’Etat ne se moque pas de nous au fond. Construire cette voie, pour des bénéfices limités, très limités, nous couterait la plupart de l’aide qui nous est accordée. Je pense qu’on va ajourner cette décision, on a plus d’intérêts à travailler dans le secteur des mines. J’ai pu voir ailleurs que l’on avait fini les travaux d’analyse des sols. Si c’est extrêmement positif, je n’ai pas la chance de m’y connaître beaucoup dans ce secteur. Quelqu’un de compétent pourrait-il m’indiquer les différentes stratégies s’offrant à moi, quand à l’extraction de telle ou telle ressource et son utilisation potentielle ?

Trop de dévotion tue la dévotion, c’est ce qu’elle pensa, quand passant devant une église de l’extrême minorité catholique, elle put entendre être chanté un Ave Maria du plus bel effet. Il restait donc des âmes croyantes dans les zones pacifiées, c’était peut être une source d’inspiration à suivre. La foi, sa foi, en l’état s’étiolait au fur et à mesure des déconvenues et des abandons. Il semblait bien qu’on faisait tout dans les Assemblées pour se tirer la couverture, on annonçait des plans sans réels fondements, comme ce salaire minimum planétaire, alors que les inégalités étaient d’ampleur lacunaire. Il semblait bien qu’on essayait de se faire mousser, mais que dans les faits on envoyait la piétaille juste diplômée au charbon, en lui souhaitant bonne chance, et sans plus. Si on a pas foi en l’état, on doit avoir foi en soit, et si on a pas foi en soit…


… L’Espérance la Seconde

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MessageSujet: Re: I have nothing to offer but blood, toil, tears, and sweat. [Vinemii]   I have nothing to offer but blood, toil, tears, and sweat. [Vinemii] Icon_minipostedJeu 1 Sep 2011 - 12:21

La réunion se termina donc rapidement avec ces nouvelles directives. Les trois sociétés de BTP qui s'étaient portées garantes de la remise en service des principaux axes de communication firent donc leur travail en s'emparant de ce nouvel appel d'offre pour la rénovation des espaces publics des zones vertes. Cela créerait assurément de nombreux emplois et permettrait la remise en route d'une activité convenable dans ces dernières. Le vieux dicton "Quand le Bâtiment va, tout va" allait ici voire une application convenable et prendre réellement effet, grâce aux fonds relativement importants alloués par le plan de relance, voté récemment à la Diète et au Sénat.

Comme on arrivait à la fin de la journée, Julia fut escortée par une douzaine de policiers à l’extérieur du bâtiment, ou trois berlines l'attendaient pour la rapatrier à son appartement. Le fait est qu'ils étaient nécessaires, non pas pour protéger la préfète d'un attentat (il n'y en avait pas eut depuis un certain temps à Vinemii-Centre), mais des hordes de journalistes qui la harcelaient de questions et bombardaient son téléphone d'appels souvent laissés en absence. La presse s'intéressait beaucoup à ce que l'on appelait désormais "la bataille de Vinemii", car les scènes de guerre étaient régulières, et récurrentes à l'extérieur des zones vertes. Et ces dernières, couvertes d'échafaudages, étaient souvent la preuve tangible du renouveau économique de la ville. Des deux côtés, on voyait à présent les effets de la "politique Chartraise", Vinemii semblait avoir été remise sur les rails ...

Mais ce jour là, Julia allait faire la connaissance d'un nouvel ennemi ... Bien plus retord et pervers ...

Elle était encore sur les marches de la préfecture lorsqu'un soldat de son escorte s'éloigna à grand pas en direction d'un camion citerne qui se trouvait à une cinquantaine de mètres de là. Il s'occupait de remplir les réservoirs de la préfecture avec du gaz naturel (les raccords au gaz de ville n'avait toujours pas été fait ... Et de toute façon les connexions avec les sites d'exploitations de ce gaz à Histanae n'étaient plus fonctionnelles depuis 25 ans), afin de permettre le fonctionnement des appareils de chauffage notamment, mais également de la plupart des appareils de cuisson à l'intérieur de cette dernière. Julia ne s’intéressait pas forcément au planning du ravitaillement en toute sorte de produits de la préfecture. Mais ce jour là, elle aurait du. La visite du camion-citerne était bien sûr programmée, mais elle aurait dut être annulée pour des raisons de sécurité dès l'instant ou la réunion convoquée par la préfète avait dépassé l'heure prévue par son emploi du temps. Forcing ? Erreur de gestion ? Difficile à savoir pour le moment. Toujours était-il que ce camion était là. Et que visiblement cela gênait beaucoup ce militaire.
    [Militaire] Qu'est ce que tu fous là toi ? Hurla-t-il à l'attention du technicien qui manœuvrait le tuyau. On t'a pas dit que tu devais passer APRÈS la fermeture ? Coupes-moi tout ça et dégage ! Allez !
Le Technicien, confus, passa un sale quart d'heure tandis que le militaire à côté de lui l'aidait à déconnecté son outillage et à couper les valves. Autour de Julia, l'escorte se repliait lentement vers la préfecture en emmenant la préfète avec elle, pour ne pas créer d'effet de panique. Le sentiment diffus que quelque chose allait de travers se répandit dans la foule qui entourait la préfète. Prémonition ? Trop tard.

Dans une déflagration aveuglante et assourdissante, le camion explosa. Annihilant du même coup le Technicien, le soldat, plusieurs journalistes, bombardant l'escorte de Schrapnels, et fauchant les civils qui rentraient tranquillement chez eux après le travail. Un gigantesque cratère avait été creusé dans le sol autour du camion. Deux des trois berlines avaient été réduites à l’État d'épave, et la circulation était coupée. Julia avait été projetée à terre, et une officier de police, qui s'était interposée entre elle et l'explosion s'était effondrée en travers de son corps.

Julia était restée consciente. Mais peut-être aurait-il fallu le contraire. Des cris terrifiés envahirent la rue, des pleurs, et des hurlements. Des Sirènes retentirent bientôt tout autour d'eux tandis que dans une vision de cauchemar, on distinguait vaguement, entre la fumée, les foyers épars de plusieurs petits incendies. Le choc avait brisé toutes les fenêtres de la rue, et le sol était jonché de bris de verre. Deux agents de police s'interposèrent entre Julia et cette vision de cauchemar. Ils évacuèrent le corps de leur camarade, dont le dos était criblé d'éclats de métal et de bouts de verre, et se penchèrent sur leur supérieure :
    [Policier] Mademoiselle ? Vous allez bien ?

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MessageSujet: Re: I have nothing to offer but blood, toil, tears, and sweat. [Vinemii]   I have nothing to offer but blood, toil, tears, and sweat. [Vinemii] Icon_minipostedJeu 1 Sep 2011 - 14:30

Ce qui est désordre, violence, attentat au droit d'autrui,

La flamme, symbole abject d’une terreur d’erreur humaine. La femme, avenir de l’homme et de l’humanité. Mêler les deux peut sembler paradoxal. Mêler les deux peut sembler fatal. Et parfois, ça l’est.


– Ca va. Je n’ai rien, occupez-vous des blessés et lâchez-moi vous me faites mal. S’ils croient que c’est en menaçant ma vie qu’ils me feront infléchir ma position ces zigotos…

De fait, il était assez difficile d’imaginer comment, vu la sévérité des contrôles, et l’insoupçonnabilité des policiers chargés de les faire, quelques personnes étaient arrivées à faire entrer des armes. Non pas qu’il soit complexe de faire un détonateur, mais qu’il le soit de générer un courant capable de faire exploser du gaz liquide. La magie a ses mystères que la chimie ignore. C’est probable. Enfin… Enfin, cela fit surement plaisir à certains. De quelques semaines on ne fit que bunkeriser un peu plus la préfecture et les îles vertes. Les contrôles ne furent pas plus sévères, ils étaient déjà le summum de ce qu’on pouvait faire. Désormais, quelques Longue Coques naviguaient le long du fleuve, reniflant tout attroupement. On ne signalait aucune embarcation, de jour comme de nuit. Les moyens optroniques secondés par des drones persistant avaient déjà stoppés le trafic fluvial qui était de fait illégal, l’arrivée de patrouilleurs armés ne put que dissuader un peu plus la population noire de se tenter à défier les canons supposés braqués sur quiconque tenterait de traverser ces étendues liquides.

Quelques courriers assassins furent envoyés au gouvernement, qui rechignait à mettre à disposition plus de moyens policiers et des troupes militaires. On en envoya quelques-uns, plus diplomatiques, pour demander l’accueil des criminels en couche culotte. Ils étaient diplomatiques, mais impératifs. Ces jeunes partiraient par le train prévu, quoiqu’il en coute.


I have nothing to offer but blood, toil, tears, and sweat. [Vinemii] Attentat


Enfin, on déploya deux compagnies supplémentaires de police sur les ports. Ils avaient en grande partie pour rôle de rassurer les employés en proposant des piquets de garde bien visible, et des fouilles à l’entrée et à la sortie du travail. Probablement pas grand-chose, mais la confiance est plus importante que le reste. Pour finir, un dernier courrier fut envoyé au Ministère de l’Intérieur. Il considérait le fait de pouvoir former une brigade de police forte d’un millier de policier, à partir de candidats Vinemiites policiers ou non, et donc demandait les moyens pour lancer le recrutement, et fonder l’entrainement. Etant précisé que l’entrainement serait dessiné par la préfecture, et qu’on demandait carte blanche quant à la distance raisonnable à prendre avec le politiquement correct. Il était signifié qu’on voyait comme « absolument » nécessaire l’agrément et la possibilité de la former. Sous peine de subir « l’Ingérence dans la politique de l’Etat, de quelques corps privés fonctionnant sur le marché trouble ». Bref, seule la politesse laissait la place à la notion d’un non potentiel.
On avait terminé, sur la deuxième île, la création de la piste des drones, enfin, la seconde. La première piste était sur le toit de la préfecture. Et ce fut très rapidement que de nombreux drones supplémentaires survolèrent la capitale régionale, ils avaient pas mal des dernières options disponibles pour les forces de police. Capteurs renifleurs, d’imagine thermique, d’audition, il ne manquait rien. Enfin si, il manquait quelques opérateurs que devait prêter l’Armée pour analyser le flot de donnée constant. Peu à peu on était passé de deux à six, puis huit, puis maintenant il en manquait encore quatre, préposés aux analyses de ces données. Ces données complétaient par le haut, le flot tout aussi large mais pas toujours aussi fiable du renseignement humain.

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Doit être réprimé sans pitié.
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MessageSujet: Re: I have nothing to offer but blood, toil, tears, and sweat. [Vinemii]   I have nothing to offer but blood, toil, tears, and sweat. [Vinemii] Icon_minipostedJeu 1 Sep 2011 - 15:37

L'attentat faisait état de 80 morts et 136 blessés, dont 24 blessés grave. Sept d'entre eux moururent à l’hôpital dans la semaine qui suivit. En outre huit des douze agents de l'escorte étaient morts dans l'explosion et la presse locale de Vinemii avait perdu seize de ses meilleurs journalistes de manière définitive, et 4 d'entre eux étaient toujours en vie, mais ne pourraient plus faire d'action de terrain.

Trois jours plus tard, l'activité de la préfecture reprit sérieusement cependant. L'enquête signalait qu'un objet explosif fabriqué à partir d'engrais agricoles se trouvaient à l'intérieur de la citerne du camion, et avait provoqué l'explosion des gaz. On ignorait qui l'avait posé. L'engin explosif fonctionnait de manière certaine à l'aide d'un détonateur à activation manuelle, et l'attaque visait délibérément la préfète. Dans toute la préfecture, on avait recommencer à mettre des gilets par balles.

Dans la semaine qui suivit les choses restèrent relativement calmes. Julia s'étant peu déplacée à l'extérieur de la préfecture, les occasions de l'attaquer s'étaient faite plus rare, et ses agresseurs n'avaient visiblement pas voulu risquer de tenter un nouveau passage à l'intérieur du bâtiment.

Les demandes au ministère restèrent lettre morte. Pire. Une semaine après l'envoi de la dernière lettre, deux camions entiers des services postaux s'arrêtèrent à la préfecture et déposèrent sur le sol devant cette dernière, l'ensemble de leur chargement : des caisses entières d'enveloppes aux couleurs d'Amnesty International. Elles provenaient de toutes les démocraties développées de la galaxie, et protestaient "contre une politique qui fait abstraction totale des droits humains élémentaires dans la préfecture de Vinemii, sur Seranon", "La déclaration unilatérale de guerre du gouvernement à sa propre population", "le recours à des pratiques de surveillance dignes des pires dictatures", "le déchirement de familles entières par des pratiques de déportation" et "l'esclavage déguisé d'enfants prévus par la préfète, alors que certains n'ont même pas 14 ans". La plupart des lettres étaient conclues par "La trahison du gouvernement Seranien de ses propres promesses".

Et pour finir une lettre du Ministre avait été envoyé demandant une explication quand aux 12 000 lettres reçus par le ministère il y a cinq jours (et qui se trouvaient maintenant devant la préfecture), qui dénonçaient ce que justement, le Consul Alexander avait dénoncé lors de son discours d'investiture. Julia reçut même un discours téléphonique du secrétariat fédéral de la province de Vinemii à la sécurité (qui ne lui laissa le droit de prononcer que des "Mais ..." et des "Je ..." qui lui serra sérieusement la vis quand à ses décisions. "Nous vous avons laissé carte blanche car nous avions confiance en vous." "Ca ne va pas se passer comme ça." "L'efficacité à n'importe quel prix n'est ni dans la politique du gouverneur, ni dans celle du Consul" conclut le Secretaire Fédéral en raccrochant sèchement le téléphone.

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