Arrivée du général Terry Alexander

Hell March 2

- Transmettez l'ordre à Omicron : activation du super brouilleur.
- Hein ?
- Il y a la de quoi faire péter la moitié de Kurolvik. Grâce au brouilleur la couverture Sattelite impérial serra nulle et leur communications serront proches de zéro. Plus de radar, plus d'organisme de bord fonctionnant par ondes.
- Mais nous aussi !
- Peut-être, mais nous, on le sait. Procédure de combat 6. Nos chasseurs se séparent et poursuivent nos ennemis un par un en restant dans les vallées. Nos postes stinger applique les codes de combat lumineux 4.
- A vos ordres.

Instantanément, depuis la base Omicron, une impressionante antenne sort du sol. Elle s'active en lançant un long hululement qu'on entend à plusieurs kilomètres à la ronde. Brutalement, dans toute la zone des territoires occupés, toute les communications par ondes cessent. Impossible de communiquer pour les forces impériales. tandis que les rebelles ont déja tout prévu.

Les chasseurs Rebelles s'élancent à toute allure vers le point de destination des chasseurs impériaux que leur a communiquer le général Alexander depuis le début des opérations : protéger Kurolvik. Autour de la ville, les dizaines de postes stinger qui se trouvent sur les hauteurs activent des lumières qui ressemblent à des phares. Celles-ci clignotent. Chaque clignotement indique une distance de un kilomètre de un ou de plusieurs chasseurs ennemis par rapport au poste Stinger. Chaque série de clignotement es séparée par douze secondes de silence, et le poste stinger n'active son phare que si un chasseur allié passe à proximité.

Quand aux Rebelles, ils se sont mis en formation de vol standard : losange avec un appareil de tête qui guide les autres. Les formations ne sont pas magnifique, du fait du silence radio total, mais c'est amplement suffisant pour leurs missions. Les pilotes savent parfaitement ou regardé et ils repèrent aisément les postes Stinger. Il leur suffit d'en repérer trois pour obtenir un quadrillage assez précis de la zone dans laquelle les chasseurs ennemis ont été apperçu pour la première fois. Bien sur, c'est la chasse. Mais la Rebellion dispose d'un tel soutien logistique au sol que l'empire n'a aucune chance de réussir : ils sont perdus ... et ne peuvent s'échapper : les Rebelles les traqueront tant qu'il leur restera du carburant : quel chance, leurs bases sont tellement plus nombreuses, et tellements plus proches que les bases impériales.

Pour Alexander, c'est l'attente. L'attente longue et indéfinie. Il reste toujours en contact cablé avec les membres de son armée au sol, et peut interrompre n'importe quand le brouillage radar, aussi suit-il avec attention le vol des chasseurs. Il peut intervenir grâce à un code lumineux que ses pilotes connaissent par coeur, mais la Rebellion a pour habitude de faire confiance à ses hommes et à ses pilotes. Au combat, ils sont aussi autonomes, aussi éfficaces que n'importe quel officier, et n'importe lequel d'entre eux peut assurer cette fonction. Les officiers Rebelles ne sont pas choisis par leurs formations, ils ne sont pas nommés par une amirauté à la tête de l'armée, une force qui sait tout mieux que les autres. Non, ils deviennent chefs parce que leurs compagnons leurs font confiance. Il n'y a pas de meilleur officier qu'un homme sachant administrer une troupe avec pragmatisme et parcimonie. Et le soldat connait beaucoup mieux sa troupe que le général.

Ainsi, les pilotes Rebelles n'ont pas besoins de commandement. Même si pour beaucoup, voire la majorité, ils ne sont que des contrebandiers et ils appartiennent souvent au SGC, ils travaillent depuis tellement longtemps pour la Rebellion qu'aucun d'entre eux n'aurait l'idée de la tromper ...

- Comment ça se présente ?

Alexander fut pris de remord. Il avait révélé l'une des deux ultimes cartes de la Rebellion. Qu'à cela ne tienne, aujourd'hui, l'empire ignorait la position du superbrouilleur. Il n'empechait qu'à présent, il en connaissait l'éxistence. Il chercherait sans doute sur Kurolvik et Dabrimoï car il ignorait aussi l'éxistence d'Omicron ... Mais il fallait à présent jetter ses cartes dans la mélée avec parcimonie. Alexander avait déja utilisé bon nombre de ses plus puissants atouts. Ou alors en crée de nouveaux ... et la Rebellion avait encore plusieurs cartes dans sa pioche. Cette pensée le rassura.

Invité

(Mouai, pour que ça touche un satellite, ça doit être sacrement puissant ton brouilleur, j'aimerais pas voir le taux de cancer dans les dix prochaines années qui suivent Neutral

Je valide quand même, j'ouvrirais bientôt un sujet de discussion sur "Les super-armes" dans création, non pas que pour ton brouilleur mais aussi pour les "super-armes" des autres nations. Je valide quand même la puissance de ton brouilleur.)

Brouillé un satellite est difficile mais il y a très peu de chance qu'avec cela, les impériaux arrivent à suivre le déroulement de l'opération, sans parler que la communication entre l'état major ennemi et leur appareil est coupé après cela.

L'aviation rebelle en bavait déjà pour les retrouver en faisant une manœuvre de reconnaissance tout en dispersant un peu leurs appareils, le brouilleur complique encore plus leur recherche. Sans communication extérieur et sans couverture radar pour les aider, cela devient encore plus compliqué. Presque une heure passe sans avoir de nouvelle. Alexander finit par recevoir des nouvelles que l'ennemi a été aperçu à un quart e Kulrovik et qu'ils ont semer les appareils de la rébellion. Selon Omicron, ils arrivent à l'Ouest de Kulrovik et il y a de fortes chances que cela soit un important centre industriel de pièces détachés qui soit viser. Selon eux, l'aviation arrivera cinq minutes trop tard mais qu'avec le brouilleurs de toujours enclenchés, il y a peu de chance que les appareils ennemis rentre à leur base indemne.

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