On aime beaucoup le travail, c’est une qualité quasiment génétique quand on né sur Bulkarr. On aime ça, surtout car on en voit immédiatement les effets dans la progression de l’état. Il y a les boulangers, les coiffeurs, la logistique en fait. Mais il y a aussi, et c’est eux qu’on connait le mieux, les travailleurs du secteur industriel. Toutes les disciplines sont représentées, et c’est la nation qui compte le plus d’ingénieur en proportion de sa population.
Bref, Bulkarr ne rechigne pas à la tâche.
Cependant devant l’immense afflux de donnée en provenance du Pegasus, certains durent grogner. On n’avait jamais enregistré un ensemble de fichiers aussi importants. Il y avait de tout, les machines de support, des enregistrements de données, et le graal, les plans des tout derniers drones de Jadis. Ce fut surement eux d’ailleurs qui énervèrent le plus les équipes d’ailleurs. Non seulement les fichiers étaient lourds, mais en plus on y comprenait pas grand-chose, en l’absence d’une nomenclature intuitive pour un humain. En effet, elle avait juste était classée par ordre alphabétique, le premier travail fut donc de mettre un peu en ordre cette véritable bible.
Pour le confort du Pegasus, quelques directives furent envoyées. Oh elles ne furent réellement pas compliquées à satisfaire, en effet la nouvelle station avait de larges volumes destinés dans le futur à accueillir des vaisseaux. On ajusta certaines cloisons. Et on désigna quelques ingénieurs de confiance, car si on cachait peu souvent des choses aux Bulkarriotes, on était conscient que dans l’intérêt de tout le monde on devrait éviter d’ébruiter trop la nouvelle.
Le Pegasus se vit aussi donner quelques codes, qui étaient les siens propres, et qui permettraient à l’avenir pour lui de s’identifier, immédiatement et sans aucun doute aux vues des tours de contrôles.