Hegemony
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 Cassandre Syllas

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Cassandre Syllas
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MessageSujet: Cassandre Syllas   Cassandre Syllas Icon_minipostedVen 4 Avr 2008 - 17:06

Informations générales :


Type de personnage : Mercenaire/Financier
Autre compte : Syllas
Nom : Syllas d'Acre
Prénom : Cassandre, Pseudonyme Hélène Sey, raccourci en "Hel"
Âge : 37 ans
Nationalité : Unionienne
Groupe: Pirate et contrebandiers (??)
Métier : Pas vraiment de métier fixe, trafiquante, "affaires" et contrebande
Race : Humaine

Informations du RP :

Description psychologique : Son état d'esprit est tout sauf conventionnel; elle est souvent contradictoire, ou parfois cassante, mais toujours surprenante. Il n'est pas possible de mener un débat ou une conversation semblable avec elle, elle trouvera toujours un moyen de se donner raison. Même si elle peut se montrer égoïste ou encore rentre-dedans, elle sait être douce et aimable, voire nonchalente, elle est prête à tout pour arriver à ses fins. Ce personnage en ambigu fait que peu de monde peut se vanter de vraiment la connaître. De plus, quand elle n'est pas liée à quelqu'un par une question d'argent, ou par le canon d'une arme braqué sur elle, elle ne fera pas de cadeaux, quitte à être cruelle et/ou violente.

Description Physique : Comme beaucoup de monde dans sa famille, sa taille est au dessus de la moyenne, sans pour autant dépasser celle-ci autant que son grand-père Anastas. Son visage oval très expressif, quoique légérement anguleux, est de temps en temps réhaussé par un maquillage, mais reste le plus souvent sobre et de longs cheveux bruns sombre aux reflets chatains ondulés consciencieusement coiffés en bataille afin de cultiver l'ambiguité sur la nature des expressions faciales, centrées autour d'yeux gris-bleus plein d'intelligence. Si elle en a envie, elle a le chic pour mettre à l'aise avec un parlé franc et agréable, immédiatement sympathique à la majorité des gens. Néanmoins, elle peut également changer en quelques secondes pour devenir soit effacée, soit menaçante, soit sensuelle et attirante, ou encore se fondre dans la masse, tout cela selon situations et envies donc. En somme, elle n'est pas un canon de beauté, mais sais toutefois conserver une certaine aura d'attirance difficilement indentifiable. Dynamique, elle cultive son corps avec des disciplines sportives telles que la gymnastique en apesanteur ainsi qu'avec un sport de combat Kamenskite.

Histoire : Elle naît en 2725 sur Christiansa, à Acreopolis, capitale de la région d'Acre et "fief" séculaire de la famille Syllas. Jusqu'à ses dix ans, elle vit dans l'environnement libéral du Manoir et de la région d'Acre, stable et paisible pendant cette époque troublée ailleurs, où elle évolue dans une grande liberté, jouant avec des ami(e)s de son âge, dans la ville, et entourée d'amour par toute sa famille, liée d'une grande amitié avec sa tante Silva, à peine plus agée qu'elle. Mais en 2735, le coût d'état de la Révolution militaire change la donne. Son oncle, l'Amiral de la Flotte Nikolaï Syllas d'Acre, devient ministre de la marine et second personnage de l'état.
Après le putch, il subsiste la crainte de voir un membre de la famille enlevé par des opposants. Le frère de l'Amiral, Frederick Syllas, consulte celui-ci qui lui conseille d'éviter à sa fille ces escapades en ville et de poster quelques hommes de la Sûreté à proximité du manoir. Le choc et brutal pour la fille, à présent confinée dans un cercle tellement plus restreint qu'auparavant, la liberté prenant un goût exquis de lointain et de trop peu. En grandissant, elle ne rate pas une occasion d'embêter ses "anges gardiens" et de leur échapper, entre autre une fois où, déguisée avec les vêtements d'une amie, Thémis "Tes" Stavanger, elle s'initie à la motograv avec celle-ci sur les longues routes bordant les falaises d'Acre, chose qui, si sont père l'aurait appris, l'aurait rendu positivement fou. Après quelques temps et la rencontre d'un groupe de jeunes motards kamenskites en voyage - qui, séduit par sa prestance et son aplomb, l'"acceptent" dans une communauté aux contours mal défini de "bikers", en lui offrant son bloc-armure marqué de leur sigle qu'un possède toujours, quoique tellement changée et bricolée qu'il est méconnaissable -, elle devient passionnée de ces machines. Quelques mois plus tard, après une terrible scène entre son père, sa mère, Silva, l'Amiral et elle, et finit par leur arracher l'achat de sa propre machine, une L & T JS. "Koxs" bleu marine sportive, scène dont l'Amiral rira jusqu'à en éternuer de douleur le lendemain avec son collègue Law, autour d'un bon café sur une table de jardin, à la regarder disparaitre au loin dans un nuage de fumée.
A 17 ans, nouveau coup d'éclat, Cassandre refuse de faire son service militaire dans la Marine Christianienne, faisant d'elle automatiquement la brebis galeuse d'une famille avec une si longue tradition militaire. Le vieil Anastas ne comprend pas très bien, mais elle sent son hostilité. Son père lui hurla dessus pendant plusieurs heures. Plusieurs parents éloignés la blâment, et la montrent du doigt d'un air dédaigneux, ajoutant à la colère de son chef d'orchestre de père. L'Amiral Syllas, cultiant une royale indifférence, se contente d'un hochement de tête désaprobateur. Maintenant, elle est majeure, elle peut faire ce qu'elle veut. Et malgré les supplications de Silva, c'est bien ce qu'elle compte faire. Au grand dam de Frederick, à qui l'amiral a dit de ne rien tenter pour l'arrêter, que c'était futile, la jeune femme plie bagage, monte sur sa motograv et part s'installer à Kamensk, ville mal fammée loin de la belle Acre.
Sous un faux nom, Cassandra Seymor, elle y entre dans la Milice, dont l'organisation autonome par rapport aux autres forces militaires, et la fréquentation de ces milieux permet de tremper dans des combines pas très claires. Toujours largement incognito, elle apprend à connaître le monde d'en bas qui lui est resté innacessible, et à s'y intégrer, créant un autre personnage de soi, vuglaire, rejetant l'excellente éducation qu'on lui a donné. Dans le cadre de la Milice, elle commence à s'initier aux sports de combat, et à l'utilisation des armes, ce pour quoi elle se débrouille relativement bien. Rapidement, elle se fait des soutients parmi les membres du clan Scaliger - d'où provenaient les jeunes motards, entre temps devenus membres actifs de la pègre-, soutients qu'elle fait encore aujourd'hui jouer souvent. A la faveur d'une patrouille dans les redoutables souterrains, elle fait connaissance d'une autre jeune femme comme elle, Kerstin Van Allen, qui deviendra une de ses seules amies. Quand celle-ci entrera à la Sûreté, elle restera, elle aussi, un soutient sûr pour Cassandre.
C'est avec le grade d'équipière, soit deux ans et demi là-bas, qu'elle quitte la Milice et Kamensk pour s'installer à Himalia, la capitale de Christiansa, où elle prend le pseudonyme d'Hélène Sey, sans pour autant contacter ses parents morts d'inquiètude, qui ne reçoivent d'elle que des nouvelles très espacées dans le temps. Là, la jeune femme s'y initie aux méandres de la politique internationale, en s'intéressant de près au "commerce" souterrain et à certaines tractations inter-états peu claires. A la mort de son grand-père Anastas, elle n'apparaitra pas, choquant et gênant considérablement la famille; elle ne conserve le contact qu'avec son jeune frère Alexis, et périodiquement uniquement.
A 21 ans, Cassandre entreprend dans la cadre de l'université un voyage à l'étranger, sans même en avertir ses parents, qui l'apprennent par la Sûreté, de la bouche d'un colonel Custer excédé. Non sur Jadis, comme dans la majorité des cas, mais sur un monde encore plutôt méconnu: Arkilia. Elle y reste deux ans, soit un an de plus que nécessaire, toujours en tant qu'Hélène, devenue "Hel", dans les bas fond d'Almagrad, et y retrouve par un immense hasard "Tes" Stavanger. Amusée, tellement changée, elle se lie d'une nouvelle amitié avec elle, sans lui révéler qui elle est vraiment, montrant une nouvelle fois ses dons pour jouer avec les gens.
Se tissant des relations et ayant déjà servie de d'intermédiaire dans plusieurs affaires jugées "louches" par les pouvoirs publics du Pacte de Jadis, opérant sous ses faux noms parfois, sous le vrai beaucoup plus rarement, elle commence à se faire connaître comme étant "utile" dans le milieu, et obtient la confiance de ténors des affaires qu'elle préfère: la traffic d'armes, autant que celui d'informations. A son retour sur Christiansa, son père, l'attendant de pied ferme au Spatioport, ne la reconnaîtra pas. En partie volontairement, elle a tellement changé que ses seuls traits de famille subsistants sont sa taille et la couleur de ses cheveux!
C'est encore une fois la Sûreté qui, par l'intermédiaire de l'impétueuse Kerstin qui a remué ciel et terre pour retrouver son amie, apprend au malheureux père qu'elle s'est installée à Himalia, non loin dudit spatioport. A son arrivée...l'appartement est vide. Il sollicite une nouvelle fois la Sûreté, Custer à présent, qui doit avouer avec un soupir de lassitude agacée que sa branche l'a perdue de vue, le baby-sitting n'étant pas sa priorité. "Hel" réaparait un an plus tard, sur un astronef cargo plein de piles atomiques, de FAM1s et de documents compromettant pour certains, le tout d'origine inconnue, apréhendé par une patrouille à proximité de la frontière Seranienne. Il semblerait que le matériel ait été destiné à un faction d'opposition Seran... mais laquelle? Excédé, Frederick Syllas intervient pour qu'on l'a libère. A peine libre, sa fille disparait de nouveau, sans un mot pour dire merci.
On l'aperçoit à Kamensk, puis à Himalia, et une ou deux fois sur Jadis dans le cadre de tractations commerciales diverses plus ou moins officielles, commandées par la Sûreté qu'entre-temps elle connait fort bien. Elle a même eut une relation avec un de ces hommes chargés de l'impossible mission de la garder à l'oeil, homme qui, après une nuit torride, a finit dans un des caniveaux de Carcar avec son propre couteau enfoncé jusqu'à la garde dans le dos.
Début 2750, elle part pour Tsarysyn où, immense hasard, elle croise dans un couloir du Spatioport Galactique son illustre oncle quelle n'a plus vu depuis une longue promenade en 2734, un an avant la Révolution Militaire. Il sortait tout juste d'une réunion du Complexe Industrialo-Militaire au dernier étage du spatioport, elle attendait un des oligarques qui y participait: Alexandre Kellvir, chef de la société Eon, a un visage gêné quand il s'aperçoit des relations familiales existantes entre ses deux interlocuteurs, et reste en retrait. "Et bien, quelle femme tu es devenue!" Souffle l'Amiral, avec pour seul signe d'émotion ses sourcils relevés, alors que son véhicule s'arrête à côté de lui. Il jette un dernier regard à sa nièce en la saluant de la tête, avec un regard légérement complice qui perturbera sa nièce, puis disparait dans la carlingue, commençant déjà une autre conversation avec le Colonel Custer, comme si rien ne s'était passé. Ce jour là, le jeune femme conclut une belle affaire avec Kellvir, un transport de matières dangereuses de Christiansa à Lüderitz, en "esquivant" la réglementation sur les vaisseaux spéciaux pour ce genre de mission, afin d'économiser l'argent nécessaire pour en affréter un. Ainsi, l'année commence bien pour elle.
Récemment encore, elle a fait quelques affaires intéressantes dans les zones neutres, en se diversifiant. Sans pour autant réellement passer dans le mercenariat, elle offre de se mettre au services de diverse employeurs éphémère, pour les faire profiter de sa bonne connaissance des fillières et routes commerciales clandestines, sans parler d'actions plus "intéressantes"; en effet, une demi-douzaine d'années de trafics fructueux ont rapporté une jolie somme qui dors dans divers comptes, et si elle continue encore les affaires, c'est plus pour le "plaisir" que pour l'argent.

Inventaire :
*Souvent mitrailette FW2 spéciale téléscopique
*SIP à impulsion
*Bracelet-Terminal Informatique
*Couteau télescopique attaché sous le bras, caché dans les replis de l'habit.
*Bloc-armure de protection Motograv bricolé (petit cube de quelques centimètres d'arrête portée sur un pendentif se transformant par subduction en équipement de protection Motograv couvrant l'intégralité du corps, décuplant les réflexes et la force)
*Motograv (engin léger antigravitationnel sans carosserie - moto antigravitationnelle en clair)
*Sacoche en Hexaplas très résistante et indéchirable
*Collier de duranium dérobé à un ingénieur de vaisseau permettant, sur pression d'un bouton, de créer un casque préssurisé autour de la tête. Combinaison d'ingénieur noire moulante donnant une grande liberté de mouvement, retouchée, améliorée (plus de poches cachées), renforcées, qui, se couplant au "collier" donne un scaphandre à faible autonomie.


Vaisseau :
Pas de vaisseau fixe à soi.

Autres :

Disponibilité du joueur : Quotidienne
Indisponibilité permanentes : Vacances, pannes
Fuseau horaire : GTM 1
[V] En cochant cette case, j'accepte de voir mon PJ mourir lors d'un combat avec d'autre PJ (facultatif, c'est une question de FairPlay)



Bon le voilà le deuxième perso... tant qu'à en faire un, je me suis amusé: vous aurez remarqué qu'il est la quasi-inverse de notre bon vieil Amiral. Verra bien si j'arrive à faire quelque chose avec^^
(une bonne chose de faite, j'aurais les vacances tranquilles).

Edit: Je me valide moi-même déjà^^


Dernière édition par Cassandre Syllas le Sam 10 Oct 2009 - 18:13, édité 10 fois
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MessageSujet: Re: Cassandre Syllas   Cassandre Syllas Icon_minipostedVen 4 Avr 2008 - 23:03

[HRP]Cassandre étant un de mes - si ce n'est mon - personnages préférés, voici un petit addendum pour le "sport", écrit à la 1ère personne du singulier par notre chère Cassandre, anti-modèle de la fille de bonne famille par excellence.[HRP]

Bon sang, déjà que supporter une famille dite "normale" - même si après toutes ces années à Kamensk je me demande ce que ça veut dire - tient au miracle de force psychologique et de dépassement physique de soit, alors quand on se retrouve dans un clan comme le mien, y a de quoi s'arracher les cheveux. C'est probablement à cause de cela que je me retrouve aujourd'hui à aller d'un côté à l'autre de l'univers avec dans mon bagage à main des flingues de guerre, mais ça c'est le business, l'essentiel étant de rester loin des vieux. Ce genre de famille est un mélange de prostitution de la vie privée - parfois on se demande ce que ça fait, de ne pas vivre avec une statue à la maison - et de solitude totale. Car je n'aurais pas vu grand monde entre mes dix ans et mes dix-huit ans si j'avais écouté mon père, ce looser, et son tordu de frère. En fait, il m'a lancé dans les bras de types comme Scaliger où Janeshki au sein des groupes desquels je me sentirais plus tard bien mieux intégré que dans cette grosse farce de vie familliale au manoir, entre un petit frère sage comme une image, les deux vieux que j'ai déjà cités, et une tante ayant presque mon âge issue du besoin de se reproduire ressenti par mon grand-père à un âge déraisonnable, tante qui de toutes façons ne me comprend pas. Sacré gallerie! N'empêche que ma première priorité aura été de m'en éclipser dès que possible, et au final le vieux en chef, l'amiral, a préféré me laisser, car ça valait mieux que je courre les bas-fonds de Kamensk dans la peau du personnage ed Hel qu'une Cassandre foutant le bordel au vu et au su de tous à proximité du "cercle" famillial, risquant de faire mal voir Frederick - mon père - aux yeux de la bonne société de Christiansa et tout simplement des gens du coin. Des gens assez chiants, qui vivent dans leurs petites baraques résidentielles avec vue sur mer, prennent tout les matins le magnétrain pour bosser dans les immeubles et les fabriques d'Acre, avant de revenir se détendre le soir autour d'un grill et de quelques bières avec les voisins dans le jardin, et qui n'auraient absoluement pas étés contents de voir quiconque gêner ce train-train. Bref. J'arrive à dix-sept ans, avec déjà plus d'heures sur une motograv que sur un vélo, et ce looser de Frederick tient à tout prix à m'envoyer dans l'armée, faire le trouffion spatial sur une épave hyper-technologique à obéir à de petits chefs imbus d'eux-même et de leur autorité, sans parler du fait que j'aurais du abandonner les activités marrantes - sauf pour mon père - que je menais déjà. Quelle enguelade! J'en ris encore, parfois, quand j'ai le temps d'y penser en fait. Le vieux était rouge comme une tomate, et m'a tellement hurlé dessus qu'il a eut une extinction de voix le lendemain a du passer au laser anti-irritation du médecin. J'aurais aimé hurler - mais de rire, devant lui, mais il l'aurait sûrement encore plus mal pris, et il fallait quand même laisser assez de marge de manoeuvre pour éventuellement le manipuler après. Finalement le Ténor, de passage l'espace d'un week-end, a tranché, en ma faveur. Je n'étais à la limite même pas préparée, et doit avouer que l'idée de prendre le large toute seule - j'étais majeure - m'a effleurée. Néanmoins, ce vieux renard d'amiral m'a laissé une porte ouverte, vers Kamensk, et je ne me suis pas fait prier pour la prendre; Le temps de monter quelques affaires dans une valise à sustentateur envoyée à l'adresse d'un contat sur place, et de prendre cette bonne vieille sacoche que j'avais déjà achêté l'année précédente, je montais sur ma béacne, et le lendemain, j'étais sur place. Pendant les premiers jours, j'ai senti, je dois l'avouer, un peu de doutes quant à ce que j'avais fais, mais heureusement ça s'est rapidement dissipé et j'ai pu profiter de cette merveilleuse nouvelle liberté. Ironie du sort, c'est de mon oncle que j'ai appris la majorité de ce que j'ai comme capacités à manipuler les gens, depuis que je suis toute petite. Jouer avec leurs émotions, et leur perception de moi, un jeu "d'enfant". Et ca m'a vachement servi à ce moment là, sans que j'ai à me mettre immédiatement au lit avec tout les porcs du coin - le personnel du porc en chef, Galtieri, est là pour ça me semble. J'ai toujours été fascinée par les flingues, d'où qu'ils proviennent et à quoi qu'ils servent, et avais déjà - sous ma fausse identité d'H Sey - depuis deux ans un permis de ort d'armes légères et de chasse; j'avais du tricher en partir sur mon âge. Quoi qu'il en soit, j'ai mis deux ans à aller et venir dans le monde louche de Kamensk, en vivant de petites affaires, de coup de main, et surtout de milicienne dans les forces de Scaliger. A l'époque, c'était des années de plomb encore dans la Ville, et Falco avait besoin de tout le monde disponible pour tenir en échec Sykt' Hunsa. J'étais de nouveau avec le chefs des motards que j'avais connu à quatorze ans, Janeshki, et j'ai pu découvrir en profondeur l'univers des crapules, de la vermine, mais aussi et surtout du gros de fric et de l'aventure. A l'âge de vingt ans grosso modo, je vendais mon premier gros chargement. Quand on est jeune dans le métier, qui plus est une fille, faut faire attention; il ne s'agissait que d'un camion-benne dissimulanrt dix-neuf caisses de FAM3 ayant quitté illégalement l'usine de Kamensk de H&K, mais je m'étais fait passer pour un garçon auprès de l'achêteur. C'était la dernière fois, car dans cette sitaution, je ne me sentais pas assez à l'aise pour manipuler et garder assez de sang-froid. Résultat je me suis fait arnaquer, et ais gagné quelques misérables milliers de crédits dans l'histoire tout au plus. La fois suivante, j'étais moi-même, et ais fais du 40% de bénéfices, une vraie manne, et ça continue encore comme ça aujourd'hui, sauf que j'ai un réseau de connaissances et d'informateurs qui s'étend jusqu'à Krypton, que je vends de tout à tout le monde, et, même si dans le business je ne suis qu'une enseigne très moyenne, je n'en ais pas moins de grosses quantités de fric qui, si je décidait de prendre ma "retraite", me permettrait de vivre comme une vraie nouvelle riche. Si on m'avait dit y a dix ans que j'allais devenir "femme d'affaires", j'aurais été hilare, car je ne voyais pas plus loin que le bout de mon nez à l'époque. Fin', dans l'immédiat, ma priorité reste l'aventure et l'indépendance, j'aime ça, c'est tout, regarder les histoires violentes et sordides de Kamensk, rendre mon père qui sait grosso modo ce que je fou en ne donnant jamais de nouvelles - sauf bien entendu quand elles peuvent l'angoisser davantage,-, et suivre l'actualité chaotique des zones neutres, où je suis en "voyage d'affaire" la moitié de l'année. D'ailleurs, cet an ci, c'est encore plus le bordel que d'habitude sur place. Tout les vieux voyous endurcis sont un peu paniqué parce que des vaisseaux disparaissent. Ca sent le roussi ce genre de machin, surtout avec la guerre civile au sol sur Carcaran, c'est l'angoisse. Mais ça fait mon bonheur; mes ventes explosent, et lasemaine dernière je me suis encore fait un petit deux cent mille crédits en vendant des FAM1 à un intermédiaire de chef de clan Carcaran angoissé. D'ailleurs, cet intermédiaire, un type en costume sale et à la gueule combinarde - du même genre que moi en somme, en plus mal soigné - va aussi faire passer à la caisse son client. Ca fait le bonheur de tout le monde, sauf des capitaines d'astronefs disparus. Qu'est-ce qui a bien pu leur arriver à ces dindons? Pas d'attaques massives, pas de débris, rien. Un coup des hordes erikeans? des histoires tachyoniques du vieux Nikolaï? Ou encore un piège des arkiliens, qui avaient les dents vachement longues - elle le voyait tout les jours sur le marché des armes.




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MessageSujet: Re: Cassandre Syllas   Cassandre Syllas Icon_minipostedVen 3 Avr 2009 - 16:40

[J'ai ajouté mercredi soir un assez long texte à la première personne de notre chère Cassandre^^ histoire de développer un peu ledit personnage]
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