Vaisseau-épave

Le groupe sur Xaar se mettait lentement au travail, mais forcé était de constater qu'il faudrait longtemps avant qu'on puisse établir un système efficient entièrement humain, et que, en attendant, il faudrait se contenter d'adapter les unités des aliens. Par contre, en matière de systématique informatique, on pourrait établir une poignée d'algorythmes efficaces et utiles à l'avenir d'ici quelques mois de travail, pour les ordinateurs embarqués, et au final peut-être le civil.

Après cinq jours de boulot, elle avait établi un système hautement performent de traduction et d'analyse, en utilisant plusieurs dictionnaires et encyclopédies enregistrées dans les bases de données des vaisseaux, et avait crée une matrice très réactive basée dans son minuscule ordinateur de poche; il y en avai tplusieurs, un sur chaque alien dans les chambres de stase, et la pluparts étaient en états d'après les examens depuis l'extérieur des chambres, même si les dispositifs arkiliens "étaient encor eincapable d'être autre chose qu'un lexique automatique, et toute traduction isntatannée devenait un peu poussive.
Devant les yeux ébahis des scientifiques, la Sina Çika avait travaillé à ce programme, tout en analysant les systèmes arkiliens de l'autre, et répondant aux questions de Hoffmans. Manifestement, d'après un électroencéphalogramme de préçision auquel elle s'étiat aimablement pliée, un léger renfoncement au niveau de son diencéphale lui permettait d'utiliser à égalité chaque hémisphère de son cerveau pour deux actions différentes, tout en maintenant une sur-computation faisant appel à l'ensemble. Elle a également fourni la liste des membres d'équipage à réveiller en priorité si les arkiliens le désiraient,au sommet de laquelle figurait Mir Ledor Venree-Sel Kara, manifesteme,t le commandant spatial, commes la caste Mir et sous-caste Ledor l'indiquaient - Car, interrogée plus en avant, elle avait donné d'autres détails au sujet des castes, que Hoffman avait noté dans une annexe plus bas. Ensuite, il y avait un adjoint, Mir Ledor Angar Jage Ludv, et deux Sina: Sina Çika Banjal Gamar Zhuj, autre physicien, et un (une?) médecin, Sina Jetore Iral-Slavyk Vanas. Enfin, un dernier, Hekuran Anil Selen Phos Euskad, militaire manifeste. Ces gens, avait-elle dit, serait le plus suceptible d'obtimiser la remise en état des installations du vaisseau, ainsi que, bien entendu, prendre contact au nom de leur peuple avec les arkiliens. Après, bien entendu, que les arkiliens ait appris quel était le nom dudit peuple.

Spoiler:

Le Mir Ledor Venree-Sel Kara fut donc réveillé et après quelques mouvements post cryogéniques, fut convié à uen table ronde. Karkhoff était présent ainsi que visiblement son supérieur direct qui portait un insigne de plus, celui duservice de sécurité de la Garde prétorienne. Le premier Bashar Kurt s'était déplacé en personne en tant que représentant de l'Empereur, une large part du gouvernement étant occupé ailleurs...

Contrairement à ce que les arkiliens pensaient instinctivement, lorsque la Sina Çika les avait mené au compartiment cryogénique demandé, la Mir Ledor était une femme aussi. Quelques instants déroutée au réveil, elle s'était reprise et avait écouté sans un mot la physicienne lui expliquer tout dans une langue très rapide, avec peu de silences, et peu de mouvements de bouches, articulant faiblement. L'autre s'était contentée de hocher la tête.
Il fallait dire que la Sina était en comparaison à Venree-Sel Kara une fille à la jovialité et au sens de l'humour exacerbé; l'autre observait, d'un visage entre le froid calcul et la morosité vaguement interessé, les scientifiques arkiliens. Elle devait facilement faire une demi-tête de plus que Hoffman, et avait un corps élancé, quoique pas exceptionnellement musculeux comme ceux de certains commandos - même si, malgré tout, personne n'aurait eut envie d'avoir son cou entre les énormes mains de la Mir. Comme la Sina, elle avait une chevelure relativement courte, brune, et un visageagréable quoique relativement quelconque, et surtout ferme. Là où les yeux de la première femme réveillée étaient gris, celle-ci les avait d'un bleu un peu reveur.

Si elle s'avérait relativement taciturne, la nouvelle n'était pas pour autant exceptionnellement peu coopérative. On observait une intéressante relation entre elle et la Sina Çika, elles conservaient beaucoup de distance l'une avec l'autre, et semblaient parler avec un grand détachement. Chaque fois, la Sina, qui restait leur interlocuteur privilégiée, parlait de la Mir Ledor à la troisième personne, même en présence de cette dernière. Quoi qu'il en soit, la Mir Ledor avait été équipée du même dispositif en demi-lune, et s'exprimait sans problèmes en galactique, quoique moins efficacement que la Sina Çika. Dans les magasins de l'épave, les deux avaient trouvé leurs espèces d'uniformes, gris-bleu marine, relativement bien taillés, quoique la signification des points et chevrons, ainsi que des formes formées par le gris et le bleus, différentes, sur le torse restaient mystérieuses. Après une hésitation, semble-t-il, la Sina avait également été invitée à venir par sa supérieure.

A noter que, en parallèle, alors qu'on poursuivait les recherches, la Sina avait tiqué sur un échantillon de la mystérieuse écriture Isolienne, sur une photo, sous forme d'une plaque de métal présentée par un archéologue barbu au grand sourire, fermement encadré par deux hommes de la Sûreté, Bureau 4. Elle expliqua qu'ils avaient découvert une écriture semblable - du moins c'était ce que sa mémoire lui indiquait - dans les réseaux souterrains de la lune du "Lingot".

Par contre, point négatif, depuis plusieurs jours les hommes à bord se plaignaient. Certains disaient souffrir de graves maux de têtes, tandis que d'autres faisaient cauchemar sur cauchemar, se réveillant parfois dans des endroits incongrus, au terme d'un somnanbulisme très agité. Enfin, certains disaient entendres d'étranges bruits et voix pendant qu'ils se déplaçaient dans la base, et, à plus forte raison, dans le vaisseau, où même les commandos ELITE étaient touchés.

Il ne faut pas longtemps pour qu'une équipe du bureau psychologique soit amenée sur Thalassa afin d'analyser les dires des hommes ainsi que ce qu'ils entendent comme voix. On ne tarde pas non plus à effectuer une batterie de relevés sur l'origine de ces voix. Quelle onde ou rayonnement peut provoquer ça.

Le Bashar Kurt entama la réunion.

-Mir Ledor, c'est un honneur de vous rencontrer. L'Empire mène actuellement des explorations et des missions de colonisation vers l'intérieur de la galaxie. Cependant la découvert de cet astronef nous a forcé à l'arrêt pour l'instant. Nous ne savons pas ce qui se trouve plus loin et nous n'avons pas rencontré d'autres membres de votre peuple. Jusqu'à ce que nous ayons de plus amples informations il nous est impossible de savoir s'il existe d'autres membres de votre peuple en vie. Aussi l'Empire suggère que nous passions un traité d'alliance le temps que nous puissions reprendre contacte avec votre peuple, atteindre l'un de ses avants post afin que nous puissions prendre contacte et établir des liens diplomatiques avec vos dirigeants. Le seul véritable problème est la durée de votre séjour en hibernation. Cela est évidemment subjectif car notre relevé du temps se faire sur base des révolutions et rotations de notre monde originel, mais cela fait quelques cent cinquante ans que vous vous êtes échoués si nous tenons compte des micro organismes qui avaient élu domicile sur la coque de votre astronef lors de son séjour dans l'eau.

Entretemps votre coopération dans le cadre de la compréhension de ce que nous rencontrons serait préférable pour de nombreuses vies.

La principale interlocutrice, au visage totalement vide, avait attentivement écouté, dominant d'une demi-tête le bashar, avait écouté tout attentivement, sans aucun signe d'émotion ni d'hésitation. Après quelques instants de réflexion, elle commença, à l'allure presque dédaigneuse:

-Moi, Venree-Sel Kara, Mir Ledor, accepte votre offre de paix, Kurt Bashar, de bonne entente aussi loin que mes attribution de Mir Ledor de Troisième Niveau me le permettent, représentant légitime ici du peuple Hemlin, aurpès de votre race. La Sina Çika Gent-Reza Tyee vous a expliqué notre situation et l'absence d'informations au sujet de notre temps hors-phase depuis le début de notre voyage ainsi que les conditions de notre atterissage forcés nous laissent peu d'informations au sujet de la façon dont a évolué la situation dans nos secteurs coloniaux. Nos estimations font états d'une distance de 48 Kjark depuis ici jusqu'à l'avant poste le plus proche.

Avant que les arkiliens ne répondent, et sans aucune injonction de la Mir Ledor, la Sina prit la parole, sa voix buttant moins sur les mots, et faisant bien plus spontannée - depuis quelques jours, elle parlait presque couramment, et on l'aurait tout au plus prit pour une étrangère originaire d'un quelconque monde perdu de l'Union ou des zones neutres. Depuis quelques temps, elle avait également téléchargé plusieurs lexiques de diers autres langues - latin, anglais, allemand, français, italien, russe, mandarin, apien etc... - sans qu'ils ne sachent ce qu'elle en faisait.

-La Mir Labor Venree-Sel Kara signifie par un Kjark 17.47 de vos parsecs.

Une brève remarque, sur laquelle rembraya immédiatement l'autre:

-Nous coopérerons avec vous dans la mesure que mes attributions et la nécessité nous le permettent, et espérons que vous nous accorderez la remise en état de notre astronef, et je ne peux exclure que les Mirs qui me sont supérieurs accordent la notion que vous qualifiez d'amitié, néanmoins cela dépasse mes attributions. Ma priorité est de réanimer les membres survivants de notre équipage et de remettre en place la dynamique de fonctionnement du groupe.

Le Bashar Kurt acquiesça et répondit :

-Une expédition à long rayon d'action étant actuellement en préparation, nous disposons d'un délai plus que suffisant pour effectuer quelques réparation sur votre vaisseau et y installer de nouveaux moteurs cependant une coopération poussée entre nos différents systèmes, électroniques pour les nôtres et plasmique en ce qui concerne les vôtres devra être mise en place. La production de certaines pièces devra se faire dans des fours à induction plasmiques. Il devrait être possible pour nous d'en amener un mobile ici discrètement.

Du tac au tac, la Mir Ledor continua:

-Nous sommes satisfait de cette déçision, et espérons que la coopération sera efficace.

La Sina lui glisse quelque chose dans leur langue, et l'autre rajouta sans sourciller:

-Nous adapterons dans la mesure du possible vos dispositifs à nos besoins. La Sina Çika Gent-Reza Tyee les éxaminera, si possible avec des membres de sa caste lorsque ceux-ci auront étés réveillés. Il sera alors nécessaire d'installer des quartiers autonomes, et de rétablir l'organisation par caste pour optimiser notre implantation temporaire. Néanmoins, je suis consciente qu'il vous sera nécessaire d'éviter que la nouvelle de notre présence active s'ébruite, aussi je donnerai des instructions à toutes les castes pour qu'ils adoptent votre tenue et limite leurs comportement caractéristiques et différents hors de ces quartiers. Nous envisagerons cela en place des aspects plus concrets de votre proposition d'expédition.

Au fur et à mesure que l'équipage du vaisseau était réveillé, la région du pôle se transformait en camp de réparation de fortune. Un vaisseau minier équipé de sa forge avait été racheté pour pas grand chose, ses éléments intéressants démontés et acheminés en surface, les modules anti-G notamment. Un milliard fut débloqué pour les frais, l'on verrait ensuite. Les travaux étaient cependant lents, pour des raisons évidentes, il ne fallait pas attirer l'attention des autres nations sur ce qui pouvait bien se passer dans les colonies ; le désastre serait grand si l'administration érikeanne ou unionnienne venait à apprendre l'existence de ces représentants.

Pendant ce temps, les différent docteurs en science, analystes, poursuivaient leurs travaux, on espérait beaucoup de la coopération pour la réparation. Un vaisseau spatial rassemblait généralement un grand nombre de secteurs de pointe en matière de science, de savoir faire...

Les recherches sur les rêves et les voix se poursuivaient, le phénomène étrange ne s'était pas manifesté plus tôt. Etait-il du au vaisseau ou à l'atmosphère de la planète, un agent pathogène vivant sur place ? Ou alors les Hemlins avaient-ils des activités mentales ? La question restait entière et préoccupante...

Le travail, timidement, commence autour du vaisseau alien, dans le plus grand secret. La Sina Çika avait contemplé, sceptique, le matériel fourni par les impériaux, et entrepris, avec l'aide des quatre autres Sina survivants de tout transformer, au point qu'à la fin, sous les yeux ébahis des ingénieurs arkiliens, les machines plasmqieus semblaient totalement différentes, méconnaissables, de celles qu'ils avaient livrées et préparées. D'ailleurs, entre temps, la Sina Çika avait intégré un grand capital de vocabulaire et de grammaire, parvenant à s'exprimer sans l'assistance du dispositif relié au vaisseau. La Mir Ledor Venree-Sel Kara restait quant à elle à se concerter avec deux autre Mir; son adjoint Mir Ledor Angar Jage Ludv, et ce que les humains avaient interprêté comme le technocrate de bord, Mir Gjik Iula Alba Kees. Mais la persone la plus ouverte et "humaine" rencontrée était assurément le principal médecin de bord, Sina Jetore Sibu Felsak Gora, toujours souriant, compréhensif, aimable, curieux, etc etc..., dont la personalité n'avait pas été sans séduire les scientifiques, d'autant plus qu'il semblait disposer d'un capital de connaissances médciales, physiologique, psychologique et psychiatrique énorme. Ensuite venait Hekuran Anil Selen Phos Euskad, personnage à la mine verdâtre, à tendance autoritaire, qui était le chef des militaires à bord, entouré de plusieurs Hekuran Altar, et d'une douzaine de Hekuran Bletak, qui ne cédaient en rien aux commandos arkiliens niveau discipline, et apparente fermeté. Manifestement, Selen Phos Euskad leur avait donné des consignes au sujet des armes; ces dernières étaient en permanence inactives et rangées. Le reste de l'équipage, en plus de divers Sina, était composé de Jel qui travaillaient en usant d'étrange matériel, avec des initiatives et une personalité, et surtout de près de vingt Xixia, qui, comme des zombies, rentraient dans leurs quartiers quand leurs taches rudes et répétitives étaient terminées, l'oeil vide, sans aucune forme de personalité, ou d'identité, logeant par grappe de cinq dans de minuscules espaces superposés de la taille d'un placard, mangeant presque pas, donnant quelques frissons à l'équipe humaineles observant. Enfin, il y avait un personnage qui semblait extérieur à la hiérarchie, c'était Dëfrim Skand Tezaar Fels, qui était le seul habillé en jaune clair, et ne semblait astreint a aucune tache particulière; il allait et venait entre les castes, échangeait quelques mystérieuses paroles, avant de rentrer dans son sanctuaire, une pièce sombre et vide. Il avait refusé d'utiliser la machine de traduction, comme leur avait dit Mir Gjik Iula Alba Kees, et présidé une sorte de cérémonie lorsque tout le monde était sorti du sommeil cryogénique.

Niveau coopération technique, les résultats sont contrastés. Les Sina Çika sont très réservés quant à leur spécialité, en parlant le moins possible; la Sina Çika Gent-Reza Tyee, première réveillée de l'équipage, était un modèle d'ouverture parmi ce dernier, et n'avait encore laché un mot au sujet du fonctionnement des systèmes plasmiques. Comme on pouvait le craindre, dans un système de castes, certaines semblaient conserver jalousement leur savoir. Les deux Sina Jetore - médecins - s'étaient montrés très ouverts eux, à la plus grande joie de leurs collègues impériaux: ils avaient discuté avec animation pendant plusieurs heures, autour de quelques tasses de thé - les Sina Jetore en raffolaient -, et ils expliquèrent que la différence fondamentale entre les Hemlins et les humains se trouvait au niveau de la protubérance existant dans le diencéphale, entre les deux hémisphères, qui, tout en permettant une meilleure communication, les séparait beaucoup plus nettement également, d'autant plus qu'au sein des castes, la reproduction faisait se croiser et donc s'affiner les caractéristiques en ressortant. Ainsi, les Sina Çika disposaient de deux hémisphères hautement logiques, capables de mener plusieurs opérations de calcul, de projection et de développement conceptuel en même temps, tout en étant dénué d'émotions, même pour le standard Hemlin. Les Jetore, eux, disposaient au contraire d'une forte empathie pour aider leurs patients, tout en ayant également des capacités moteur de préçision, pour mener à bien les opérations, ainsi que les connaissances théoriques nécessaires. Les Sina Çapel - scientifiques - étaient eux tournés entièrement vers la conception, la logique, et l'interprétation. Les Mirs disposaient d'un degrès d'empathie nécessaire à calculer le bien et le mal qui ressortirait des mesures prises par des déçisions demandant un haut degrès de logique sur l'ensemble de population, mais étaient dénués des autres émotions, et disposaient d'un grand sang froid par là. Chez les Hekuran, c'était la puissance physique, la curiosité, la "bravoure", le déni de l'individu, la stratégie, la tactique et la connaissance technique et stellaire qui étaient développés au détriment du reste. Les Jel étaient eux formatés pour assimiler une certaine quantité de savoir technique et surtout manuel, plus que le minimum "syndical" des Xixia, qui étaient considérés comme sacrifiables et simplement bon comme robots vivants. On n'avait pas encore interrogé les Jetore au sujet des Skeng et des Rrezar, et ils avaient haussé les épaules au sujet du Dëfrim. Enfin, Mir Gjik Iula Alba Kees avait confronté quelques vues, peu claires malheureusement, au sujet de leur trajectoire stellaire jusqu'à Thalassa.

Pendant ce temps, les équipes enquêtent au sujet des bruits et étranges rêves. Des personnes crédibles et aucunement sujettes à des hallucinations affirment clairement avoir entendu des voix dans certains couloirs presques vides des plus profond sous-sol de la base, dans les hangars de construction en dehors des heures de travail, et dans des coursives des secteurs inutilisés du vaisseaux. Des voix qu'ils ne comprenaient pas, et n'arrivaient pas à répéter, qui mettaient parfois de telles frousses que des soldats endurcis prenaient la poudre d'escamptte, et avaient peur de leur ombre. On place plusieurs détecteurs dans les endroits où c'est survenu.
Pendant ce temps, des psychologues interrogent les hommes et femmes ayant effectués les étranges cauchemars, d'autant plus que des hommes se réveillaient des des armureries, ou carrément à l'extérieur, en tenue de nuit, ce qui devenait, en plus d'être ridicule, risqué. Ils parlaient de paysages apocalyptiques, de couleurs vives, de silhouettes menaçantes, de cris et de sifflements, mais rien de cohérents. Les médecins sont assez perplexes, et l'un d'eux propose d'interroger les Sina Jetore. Alors qu'on délibère à ce sujet là, quelqu'un arrive, et jette un porteur de données sur la table; la nuit précédente, dans un corridor d'un secteur entièrement bouclé de la base, la bande avait enregistré une voix dans la bande sonore infrasonique. Ca expliquait beaucoup de choses; comme la marine de l'Union et Terrane, l'ONI avait effectué des recherches de ce côté, et il s'avérait que une vague d'infrason suffisament puissante et prolongée pouvait durablement causer des dommages psychologiques, ainsi que détruire des superstructures si l'énergie était suffisante; l'infrason était l'ensemble des sons aux fréquences inférieures à 20 Hertz, produit donc par quelque chose de très faible, mais qui avait une portée énorme, et une grade possibilité de réflexion sur des surfaces. Cela expliquait partiellement l'affaire; partiellement, car on n'en connaissait pas l'origine, et d'autre part, car l'engegirstrement, parfois, passait au dessus de la limite de la perception humaine, 20 Hz, et devait du sous-grave, qui était ce que les hommes disaient avoir entendu: une, peut-être plusieurs, voix, gémissant, ou alors parlant - il n'y avait aucun doute à ce sujet. Certains médecins étaient de l'avis d'en parler aux Sina Jetore - mais ces derniers avaient ils aussi un code de confidentialité?

Alors que les réparation se poursuivent, que l'on tente de découvrir comment les Sina Cika ont manipulés les modules anti-G et ce qu'on a pu en retirer, on tente une autre approche via les Sina Jetore pour en apprendre le plus possible. Le problème des infrasons est abordé de biais. On tente de traquer le signal afin d'en connaître la nature et on commence par... le vaisseau Hemlin. Les soldats restent sur leurs gardes, les hommes les plus atteints sont renvoyés sur orbite histoire de les calmer un peu... enfin on espère...

Interrogés plus ou moins explicitement au sujet des mystérieux cauchemars, et des étranges voix infrasoniques rodant dans les couloirs sombres et morts de la base, les Sina Jetore d'habitude si bavards ne dirent rien; il fallut les pousser, pour qu'un d'entre eux, prétextant une erreur de tracution avant - ce qui n'était encore jamais arrivé -, pour déclarer timidement:

-Cela n'entre pas dans le champ de nos connaissances médicales, pour ce qui est des manifestations infrasoniques, demandez aux Sina Çika.

Mais il était clair que ces derniers étaient aussi loquaces que des murs de pierre; on poussa un peu plus le Jetore au sujet des rêves, qui finit par lacher, franchement agacé - ce qui était une rare manifestation d'émotion, même pour quelqu'un de sa caste:

-Nous n'en sommes pas responsables ni compétents, seul le Dëfrim l'est, et vous ne pourrez lui parler, il vous ignorera, et de toutes façons ne comprend rien car ne veut pas des machines à traduire de Sina Çika Gent-Reza Tyee.

Et encore, cette brève remarque pour leur signifier "faites ce que vous voulez de cela je ne dirais rien d'autre" lui attira un regard noir pour les standards hemlins de sa collègue

C'était facheux, d'autant plus que la nuit dernière, après que les plus dépressifs aient étés déportés en orbite, on avait trouvé un homme, pendu au bout d'une corde de polymère dans un des couloirs inférieurs, le visage rougi de larmes, les vêtements partiellement déchirés, et les ongles arrachés. Des cris violents poussés par cet individu avait réveillé la moitié de ce secteur de la base, et rameuté les gardes. Cela tandis que plusieurs cas nouveaux de nevrosés s'étaient déclarés, et étaient traîtés en ce moment même. Seuls de gros somnifères capables d'abattre un mamouth laineux des montagnes de Cimeria garantissaient du sommeil sans rêves aux malheureux, mais ne préservait pas des affreuses migraines se déclarant souvent au mauvais moment, comme au milieu d'un délicat transfert du noyau plasmique d'un des modules amenés, faisant que le technicien s'attirait invariablement un regard noir de la Sina Çika Gent-Reza Tyee, et faisant paraitre l'humanité comme ayant des techniciens incapables.
Les détecteurs montèrent des résultas stupéfiants. La source infrasonique n'était pas constante; elle - elles plutôt - apparaissait et disparaissait, dans le vaisseau, et dans la base. Les infrasons n'étaient pas assez fortes pour être entendues plus de quelques instants par les humains, ni assez énergétiques pour destabiliser les structures métalliques, mais provoquaient de graves migraines, c'était prouvé.

Malgré toutes ces histoires, les travaux constinuaient, et Gent-Rhezee surpervisait avec une grande autorité l'avancement, ce qui n'était pas sans subjuguer certains ingénieurs arkiliens surveillant la manoeuvre. Mais l'adminiration était aussitôt tempérée lorsqu'ils rencontraient le regard vide d'un des robots humains Xixia - même les citoyens erikeans glorieux et industrieux, drogués à souhait, au fin fond d'Aquilaris n'étaient pas légumisés à ce point là. Quant à la Mir Ledor, avec sa mine de déterrée, son air antipathique quasi-naturel, ils l'évitaient autant que possible, mais elle patrouillait en permanence dans les couloirs, accompagnée de Hekuran Artar Jigon Rezza Valens, un "centurion" au visage ferme et sanguin qui leur semblait presque familier à côté.

Enfin, dernier détail, les Sina Jetore ont étés interrogés, après les quelques instants de silence gêné ayant suivi l'histoire des infrasons, au sujet des moteurs et de la coopération avec la caste des ingénieurs. Plus à l'aise, les médecins répondent qu'ils sont malheureusement pas du tout spécialisé là-dedans, mais qu'ils étaient au courant du fait que leurs collègues étaient très réservés quant à leurs techniques, et qu'ils tenteraient d'en cacher le plus possible aux homologues humains afin de conserver le contrôle exclusif de leur savoir, qui était, en plus de leurs formidables capacités intellectuelles, le distinctif de leur classe.

Discrètement, l'on mettait en place des programmes de traduction inversés afin de comprendre ce que les hemlins racontaient entre eux, surtout le Dëfrim Skand Tezaar Fels, personnage rapidement considéré comme suspect par Karkhoff.

Les origines des signaux sont traquées, des émetteurs existent forcément, on tente de dégager un schéma logique de tout cela tant avec le Dëfrim au centre qu'à l'extérieur du tableau. On compare l'apparition des maux et le calendrier des réparations. Enfin les communications partant du vaisseau sont surveillées et filtrées. Les techs quand à eux s'acharnent à essayer de mettre au point un moyen d'isoler les infrasons inaudibles en modifiant les oreillettes de communication. Les commandos ELITE s'en prémunirent assez rapidement en modifiant les protocoles de réception des capteurs de leurs armures ATLAS qu'ils pouvaient très bien porter pour dormir (une armure ATLAS était équipée d'un système de recyclage de l'humidité, seules les besoins vraiment impérieux nécessitaient le retrait de certaines composantes). À l'extérieur du système une étrange réunion se tient....

-Commandant Karkhoff, êtes vous simplement en mesure d'expliquer ce qui se passe sur Thalassa, l'on a fait état d'un suicide ! déclara le vice amiral Servais, responsable du bureau psychologique

-Je suis conscient que la situation est embarrassante mais nous faisons tout pour comprendre et euh... les hemlins ne sont pas très coopératifs sur la question. Conflit intercastes ou pire, solidarité....

-Placez un traducteur sur le rebelle, faites le de force, c'est pourtant pas si compliqué !

-Vous êtes un vrai psychologue vous ! s'emporta le commandant. Il était peut être inférieur en grade à Servais mais dirigeait également un département et donc d'une certaine façon avait le même rang que lui.

-Du calme ! Karkhoff, dans combien de temps ce vaisseau sera-t-il prêt ?

-Dix mois au maximum, au maximum.

-Bien, vous avez donc huit mois au plus pour savoir de quoi il en retourne. Si jamais il apparait qu'ils sont responsables que faites vous ?

-On les descends !

-Servais !

-On les taserises, on liquide les ouvriers et les soldats et on applique le plan B. Le project PIAA avance bien il me semble ? Amiral Aaronson.

-Oui, les sondes neurales vont bientôt recevoir une série d'améliorations et effectivement c'est à cela que je pensais. S'ils sont responsables de cette chose, vous avez l'autorisation de neutraliser la menace. On fera bien avec un petit démantèlement de cerveau, après tout ils auront eu leur chance...

Les premiers tests de l'appareil de traduction avançaient, même si le début n'était pas forcément glorieux - assurément, la Sina Çika Gent-Reza Tyee n'avait pas parlé de tarte à la crême et de robes de soirée avec Xixia Juk Haas 47. Malgré tout, le dispositif, pour l'instant occupant toute la place mémoire d'un pad, laissait espérer de relativement bons résultats aux concepteurs, malgré la bérézina des tartes, qui avaient couvert de ridicule les concepteurs devant les collègues. En suivant discrètement le Dëfrim, qui errait sans but apparent entre les postes de travail dans son vêtement jaune clair, n'échangeant que de rares mots avec divers individus de toutes les castes confondues, on ne tirait pas grand chose. A la fin de sa journée, il se rendait dans son quartier, bien plus vaste que celui des autres, mais très spartiate, et y restait cloîtré jusqu'au lendemain. Un personange énigmatique, faisant penser à un chef religieux, mais aucun signe de culte ni même de croyance n'avait été identifié.

Des équipes se répandirent un peu partout dans le complexe et le vaisseau avec des capteurs très préçis, tandis que les hommes se préparaient à une nouvelle et dure nuit. Ceux qui restaient cloitrés dans leurs rudes armures n'auraient pas de problèmes, mais les autres risquaient de souffrir, d'autant plus que les infrasons s'insinuaient de partout dans le corps, causant stress, insommnie, dépression, cauchemars voir névroses. De nouveaux, plusieurs cas de voix surgissant de nulles part, lançant d'étranges et bas appels pschyquédéliques, se manifestèrent, et un des groupes armés de scanners tombe tout à coup nez à nez avec un personne fantomatique, livide. Après l'instant de stupeur, il purent rattraper le somnanbule, et constatèrent avec effarement qu'il avait encore à sa ceinture les outils de son travail de soudeur, qui auraient pu...Sérieusement l'amocher.
Une heure plus tard, alors que le médecin-chef Razine et son homologue Ingénieur Principal de la base Glowg, en baillant, discutaient en observant les derniesr résultats - des émissions, irrégulières, issues de tout les côtés, sans source apparente, tout en balladant leur antenne dans les niveaux les plus bas, encore humides et puants, du vaisseau, il virent une silhouette au loin, qui s'avéra être Sina Çika Gent-Reza Tyee, totalement réveillée et fraiche, le regard alerte, après pourtant une rude journée. Dès qu'ils furent en face, elle leur déclara abruptement:

-Sina Çika Glowg Thomas, Sina Jetore Razine Vladimir, je viens vous voir car nous faisons face à un problème qui en trouve pas son origine dans nos installations. Depuis plusieurs jours, nos castes basses souffrent de problèmes psycho- et physio-logiques. Nous avons identifié la source comme étant issue d'une exposition continue et hautement énergétique à des vibrations exclusives de la partie ultra-basse du spectre sonore, nous les appelons Seljak-domir, mais la dénomination dans votre langue n'est pas disponible dans nos réserves lexicales. Nos castes hautes ne sont pas encore affectées à cause de la modification cervicale qui augmente notre résistance aux impulsions énergétiques, mais si ces phénomènes se multiplient, ce sera un risque à envisager.

Elle venait de leur débuter cela d'une traîte, son regard métallique allant de l'un à l'autre, ne traduisant aucune émotion ou fatigue. Son serre-tête en demi-lune jetait une ombre distrodue sur un visage blanc, tandis qu'elle se tenait totalement droite.

-Aussi, si, même si nous n'en avons pas encore identifié la source, ces vibrations infra-soniques se poursuivent, aussi nous demandons vous de les faire cesser si vous êtes responsables, car cela cause une importante perte d'efficience à nos castes exécutives.

Les deux hommes interloqués se regardèrent avant de répondre. Haussant les épaules, Razine prit la parole.

-À vrai dire, nos hommes souffrent aussi de ce problème, l'un d'eux s'est même donné la mort il y à peu et nous sommes occupés à déterminer d'où cela peut bien venir. Et je dois avouer que certains d'entre nous, les plus méfiants, commençaient à nourrir des soupçons à votre propos. Surtout à cause de l'attitude dilatoire que vous adoptiez...

L'on tentait toujours de mettre au point un moyen de se prémunir des infrasons...

La Sina écouta, puis fit volte-face et s'en retourna, disparaissant instantannément dans les ténèbres du vaisseau. Certains parmis les techs enviaient les hemlins des castes élevés, qui ne souffraient pas des masses. Le fait était que la cafette était prise d'assaut; et es consommatoinos de café en hausse constantes. Car les rapports provenaient maintenant d'une des autres zones du complexe, trois dortoires, où, paradoxe, il n'était depuis quelques jours plus possible de dormir. Les gens avaient beau se gaver de somnifères, on ne dormait pas. Ils entendaient des sifflements, avaient des impressions d'être touché, des odeurs suspectes que des individus étaient les seuls à sentir, et de halos blanchâtres se balladaient dans toute la longueur des pièces. Pendant ce temps, certains autres étaient de nouveau touchés par des cauchemars, et on avait réussie de justesse à rattraper une soldate qui s'éloignait à travers la banquise, habillée seulement de sa chemise de nuit.

Mais pour l'instant on sèche au sujet des infrasons, car on n'en cerne toujours pas l'origine.

Razine bougonna un juron et s'élança à la poursuite de l'ingénieur chef. Madame arrivait, exigeait puis repartait comme ça, sans réponse. Cela commençait à bien faire.

-Sina Cika ! Nous aimerions un peu plus d'éclaircissements sur ce qui se passe. Lorsque nous avons approchés les Sina Jetore ceux-ci nous ont déclarés à mots couverts que vous saviez quelque chose, le Dëfrim aussi. Aujourd'hui, après avoir refusé de nous répondre, vous venez nous trouver et exigez des explications. N'estimez-vous pas que c'est plutôt à vous de nous en fournir ?!

Arrêtée abrutement, elle cligna des yeux, dévisageant son interlocuteur froidement.

-Vous n'avez rien demandé, Sina Razine. Je n'ais pas pour instructions de répondre à autre chose que des questions explicites, c'est une perte de temps et d'efficacité.

Elle porta la main à sa pocha, et sortit une des machines portables, sur laquelle les doigts gauches commencèrent à pianoter pendait qu'elle reprenait:

-Notre astronef est en mauvais état, à l'origine, il n'était pas fabriqué pour subir les contraintes du milieu aquatique dans lequel il a été immergé pendant une date de plus de quarante ans. Pour l'instant, ma principale hypothèse est que les systèmes plasmiques des niveaux inférieurs seraient corrompus. Une microfissure peut libérer assez d'énergie pour causer des manifestations infrasoniques - c'est bien votre mot pour Seljak-Domir? - dans le secteur proche. Néanmoins, cela est l'explication que nous avons établie dans notre caste, et depuis neuf heures, je vérifie les jointures des niveaux inférieurs. N'ayant rien trouvé, et ayant déjà envisagé la plupart des résultantes en rapport avec mes compétences techniques et physiques, ma prochaine computation incluait le facteur prédominant d'une intervention de votre part, à hauteur de 74.4%.

Comme d'habitude, la Sina débitait à toute vitesse son laius.

-Sinon, les domaines d'attribution spirituels de Dëfrim Skand Tezaar Fels ne me concernent pas non plus. Si Sina Jetore Sibu Felsak Gora a signifié quoi que ce soit à mon sujet, il ne pouvait que mentionner le tableau d'hypothèses probable que j'établissais avec les collègues, mais pour l'instant, les quatorze hypothèses les plus probable se sont avérées petre des impasses.

Sous l'oeil médusé de ses interlocuteurs, tout en tapotant son instrument, elle leur fit un exposé clair de plusieurs minutes au sujet de ce qu'elle avait fait pour contrer. Mais alors qu'ils étaient sur le point de l'interrompre, soudain, la coursive obscure se remplit de bruits étranges, bas, ronflants, comme une rumeur lointaine, et des taches bleutés apparurent partout dans leur champ de vision. Glowg fut le premier à fléchir, puis à tomber au sol en bégayant de façon incohérente. Un long cri dans une rumeur de conversation étrange croissante accompagna Razine dans sa chute, sous l'oeil impassible de la Sina, qui s'était arrêtée doucement dans une tirade au sujet des effets de la radiactivité de la chambre moteur sur les infrastructures informatiques de bord. Puis, calmement, elle se pencha sur les deux hommes étalés au sol, gigotant faiblement, fouilla la ceinture de l'un d'eux, s'empara d'un système Com. arkilien qu'elle étudia une minute. Puis elle entra une combinaison de sécurité probablement tirée l'instant même des informations de l'ordinateur central le biais de son serre-tête en demi-lune, pour contacter l'infirmerie de la base. les Sina Jetore Arkiliens furent averti qu'au croisement de la coursive E24 et de l'échelle de remontée n°8 se trouvaient deux individus au comportement irrationnel tombé dans un demi-état catatonique peut-être pour cause d'ultrasons nécessitant une intervention rapide.

Une équipe de médecins ne tarda pas à être sur place... avec plusieurs soldats. Cependant un rapide examen des boites noires incorporées dans les combinaisons des deux hommes permis d'établir que la Sina Cika n'était pas responsable , du moins pas directement. Les enregistrement des capteurs furent rapidement repassés afin de déterminer la source de cette vague plus importante. Certains commençaient tout doucement à craindre pour leur fertilité. On proposa aux Hemlins de passer le vaisseau au peigne fin afin de terminer plus rapidement. Un sous marin est rappelé afin qu'il plonge sous la glace et effectue une série de relevés sous marins et enfin on analyse les petits serre têtes hemlins -du moins s'ils l'acceptent.

Lorsqu'interrogés, les chefs Hemlins ne voient pas d'objection à un scanne ne profondeur, ce à quoi la Sina participa, déléguant les responsabilités de reconstruction. Le travail d'analyse allait durer quelques temps, mais déjà, les boites noires des deux hommes estourbis sous le regard impavide et altier de l'ingénieure non-humaine révélaient qu'un écho infrasonique s'était concentré sur un espace de quelques dizaines ed mètres autour d'eux, provenant d'une douzaine de directions différentes, et avec diverses fréquences ultra-basses, à la frontière de l'audible. Quant à la Sina, elle disait les avoir également entendues, sans réussir à les identifier, et a du procéder à une "recombination de connexions synaptiques" pour s'immuniser à l'instant à l'attaque. Quant on lui demanda de céder son serre tête, les n'eut pas de réaction, mais déclara:

-Nos dispositifs individuels forment une interface sophistiquée avec les systèmes de bord, bien plus que vos terminaux manuels peu évolués relativement semblables à ceux que nous utilisons lorsque les "serre-têtes" sont indisponibles. La plupart des nôtres éprouveront des diffucultés à communiquer avec vous s'ils en sont privés, et encore davantages de problèmes à effectuer correctement les taches exigeant un important niveau de coordination avec les systèmes de bord. Néanmoins, nous pouvons vous prêter pour analyse les appareils surnuméraires prévus pour les membres de notre expédition qui n'ont pu être revitalisés.

Comme d'habitude, sa voix profonde avait tout débité d'une traîte, pendant que sous l'eau glaciale et vierge de toute forme de vie de l'océan, le sous-marin tournait, affutant ses capteurs. On ne trouva rien de concluant, si ce n'était un réseau de grottes dans la glace, limitées à d'étroit boyaux de deux mètres de diamètres pour les plus grands. Timidement, o y envoya une sonde; Jackpot. Quelque chose était coincé dans la glace. C'était assez grand, une sorte de paraléllepipède de 20 mètres sur 5 sur 8, en métal, situé dans une peite caverne plus ou moins reliée au reste du système souterain inondé, à quelques kilomètres sous le site de la base.
Quant aux possibilités de reproduction de l'équipage krypto-arkilien, le Sina Jetore éclata de rire et les rassura. Jamais on n'avait vu un hemlin montrer autant d'émotion.

Invité

Une série de sonde est envoyée afin de parcourir le réseau de galeries, en faire la cartographie. Deux nouveaux drones sont envoyés vers l'objet trouvé, l'on commence à faire le détail et on pense déjà un plan pour sortir l'objet de la glace... mais les ondes provenaient de plusieurs endroits à la fois, l'on cherche donc s'il y en a d'autres...

Les casques analysables sont rapidement démontés, les résultats serviront à améliorer les résultats des recherches actuellement effectuées sur Xaar et dans les laboratoires insulaires d'Arkilia.

Plusieurs des sondes rstent coincés dans le réseau de glace, qui est à la frontière de la zone d'eau, donc très sujet à des effondrement, des liquéfactons, ou des congélations de l'eau liquide des tunnels. Carthographier est concrêtement impossible sauf à faire des relevés tout les instants, et seuls quelques corridors submergés larges et stables échappent à la règle.
Les drônes parviennent quant à eux jusqu'àmoins de cinquante mètres de la caverne glaciale de l'objet inconnu, jusqu'à ce que le boyaux qu'ils avaient partiellement creusé ne les écrase sous des tonnes de glace. Les informations confirment ce qui a été vu avant: un objet trapu, métallique, sans appendices extérieurs visibles, émettant une très faible chaleur depuis sont sommet à peine suffisante à faire fondre la glace formant la petite caserne creuse.

Les travaux sur les casques sont décevants. Ces derniers, en plus d'êtres issus d'une technologie de miniaturisation plasmique difficilement concevable, semblent être réglés par dse circuits à énergie incompréhensibles sur des récepteurs de deux types; l'un était connu, c'était la fréquence de l'ordinateur de bord, que les ordianteurs arkiliens isolaient sans trop de difficulté. L'autre récepteur restait inconnu. Si on déconnectait ces récepteurs en l'isolant complète, le serre-tête ne fonctionnait plus, et restait là, comme une bête babiole à peine esthétique - mais bien entendu aucun hemlin ne concevait la seule notion de beauté. Néanmoins, le seule réel résultat tangible était que, en plus d'une miniaturisation nano encore innaccessible aux standards humains sans avoir la machine qui avait fait les serre-têtes, est qu'une minuscule section, au centre de l'appareil, fonctionnait avec un dispositifn probabiliste, c'est à dire quelque chose que certains comparèrent à un ordinateur quantique. L'instant d'après, tout les physiciens se disputaient pour savoir si c'était oui ou non un PC quantique. Quoi qu'il en soit, on est à peu près certain que ce machin doit émettre un champ de probabilité. "Doit", car même le professeur Neuers, le père de la tetryonique, avait avoué son impuissance face aux systèmes probabilistes et à la téléportation quantique de l'information.

Invité

Une série de robots sont envoyés sur place afin de découper la glace et sortir l'objet de là. On tente de déterminer s'il s'agit là d'un système similaire à celui de Karelia mais aussi si c'est bien lui qui émet ces ondes. Le cas échéant la chose sera déplacée le plus loin possible et de permettre une analyse en toute sécurité.

Deux autres sous marins sont envoyés vers l'antarctique afin d'y faire les mêmes recherches.

Les robots progressent difficilement, la glace se reformant très rapidement. Il faut installer plusieurs "bouées" thermiques dont la chaleur permet d'amménager un corridor durable dans la glac,e quoique cela destabilise les galeries adjentes.

Les premiers résultats montrent que l'objet est différent de celui découvert dans les glaces de Karelia, car émettant une infime chaleur. Néanmoins, la coque est du même matériau que celle du vaisseau Hemlin reposant plusieurs centaines de mètres au dessus, sur la banquise. Par contre, évacuer était une priorité, étant donné que progresser jusqu'à proximité de la machine a destabilisé la grotte au point qu'elle soit sur le point de s'effondrer. Après de longues minutes, alors que l'immense container est engagé dans les boyaux, ceux-ci commenceà s'effondrer. CInq heures et trois déblaiement plus tard, on arrivait à l'en tirer.

On commence à explorer les glaces antarctiques.

Invité

La chose est convoyée en surface jusqu'à un point suffisamment éloigné du site du vaisseau Hemlin pour permettre une analyse en tout repos. Une série de caméras et un nombre incroyable de capteurs sont disposées tout autour de la chose afin de surveiller son évolution lorsque les équipes d'analyse de sont pas là...

La réparation du vaisseau se poursuit

Avec d'infinies précaution on pose le container sur une langue de glace, à plusieurs kilomètres de la base. On place plusieurs systèmes de capteurs, et on s'intrigue au sujet de la géométrie particulière, et aux nervures possédant de petits conduits plasmiques.

Néanmoins, excellente nouvelle, dès que l'étrange artefact a été éloigné, les voix, les maux de tête, et tout ce qui tournait autour ont cessé. Mais on ne sait toujours pas comment l'artefact a causé cela. A part quelques faibles émissions de chaleur des nervures, on ne détecte aucune émission, un albédo extrêmement faible, qui le fait aparaitre comme une lingot noir jeté sur la glace. Aucun panneau de contrôle n'est visible, juste quelques renflements, ainsi qu'une absence totalement d'ouvertures. Néanmoins, ce qu'on sait, c'est que pour douze mètre de long, cet étrange objet pèse plus de trois-cent cinquante tonnes.

» Départ du vaisseau Présidentielle.
» Vaisseau plus grand - équipage plus grand