[Donjon] L'étrange rendez-vous

Béatrix avait suivi les autres. Les relations étaient tendu, et après tout un voyage, et accessoirement affronter le danger, avec ces hommes pourrait les rapprocher, chose nécessaire. Elle était pas sur qu'en marchant à 100m de distance, si quelqu'un se faisait attaquer, cela change grande chose, mais bon, après tout, peut-être que qu'une fois sur place, elle trouvera quelque chose auquel elle n'avait pas pensé, et elle n'a pas été déçu: quel temple au trésor que cet endroit.

Je voudrais un petit couteau à cran d'arrêt, un truc assez petit pour le planquer dans une botte, mais pas trop quand même, et une corde à piano. Ah oui, un silencieux pour mon Q15 et une lunette pour mon Kar 205. Sinon, sinon... donnez-moi aussi deux litres d'eau buvable. Vous avez ça?

inventaire:

Administration Nombre de messages : 1775 Date d'inscription : 18/06/2008

Le coût des opérations pour Amjad s'élève à 25 Crédits (les fusées éclairantes coûtant dix crédits chacune). Pour Beatrix à 300 Crédits, et pour Artemis à 180 Crédits.

Désolé pour avoir prit trois jours pour écrire un post aussi cours ... Mad

... Poursuivez votre RP. Barriye vous attends à bord de son vaisseau.

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La fin de l'Espoir, c'est le commencement de la Mort
Charles de Gaulle

Débutant Nombre de messages : 48 Age : 32 Date d'inscription : 13/11/2011

Je payai donc et sorti, mieux valait filer vers le vaisseau de monsieur le plus vite possible et se casser d'ici avant qu'une bande d'écailleux ne se pointe armée jusqu'aux dents. J'ai pas d'préjugés, enfin si mais j'me comprends, mais... j'aimais pas les carcars et je les aime toujours pas aujourd'hui. Le fric c'est une chose, les potes encore une autre. Non mais faut pas déconner non plus.

Bref, plus vite dehors, plus vite content. Carcaran était vraiment un sale endroit. On pourrait en faire quelque chose mais faudrait probablement repartir de zéro et supprimer quelques chefs du coin, histoire de procéder tranquille. Le dernier bombardement du coin remontait à trois siècles, peut-être qu'il faudrait recommencer...

Ayant réglé ce qu'il avait acheté, Fowl entendit Amjad se renseigner sur le prix d'une corde et mettre cette idée de côté. Sans même réfléchir, Artemis en acheta une seconde qu'il tendit à Amjad.

- Si elle te sauve la vie, tu me la rembourses une fois qu'on en a fini tout ça, ok ?

Il avait sourcillé en entendant la femme acheter une corde de piano et un couteau à cran d'arrêt miniature avant d'hausser les épaules. Se dirigeant vers la sortie, il attendit que les autres en aient fini avant de partir avec eux en direction du hangar qui était censé abriter le vaisseau de Barriye Offis. Une mimique de dégoût lui passa sur le visage, et il y avait de quoi. Carcaran était décidément un véritable dépotoir. Même les égouts de Memel Prime ne pouvaient concurrencer avec cette planète...

inventaire:

Débutant Nombre de messages : 48 Age : 32 Date d'inscription : 13/11/2011

Je haussai les épaules. l'As ne tirerait pas grand chose de ma chemise si je pouvais pas rembourser et mon flingue n'aurait plus guère d'intérêt pour moi hein.

-Vendu, lui dis-je.

Je sortis donc avec l'as en question, attendant les autres. j'étais comme dans l'envie de filer là...

HRP : Transition quoi, qu'on rentre dans le vif.

Administration Nombre de messages : 1775 Date d'inscription : 18/06/2008

HJ : J'attends Beatrix et Hunter Mad

...

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Béatrix paya, rangea le tout dans son sac, et rejoins les autres dehors.

En route pour les docks Zz-75. Elle se demandait quand même si qui pourrait les attendre là-bas. Enfin, malgré les premières dissensions, et une conception différente de ce qu'il fallait faire, chacun des membres semblait plein de ressources, ce qui allait surement s’avérer utile. Elle espérait que le "Mordant" ne serai pas à l'image de Carcaran, sinon, la probabilité qu'ils n'arrivent pas jusqu'au cargo à 37°C gagnerait surement un second chiffre...

inventaire:

Débutant Nombre de messages : 42 Date d'inscription : 22/08/2011

HJ : Tu peux poster Espé, j'ai absolument rien à mettre, à part meubler.

Administration Nombre de messages : 1775 Date d'inscription : 18/06/2008

Acte 1 : Barriye Offis

Votre groupe se réunit dans la rue principale, et entreprend une marche rapide vers les tunnels, ou se trouve le Hangar de Barriye. La Rue principale est large d'une vingtaine de mètres et il reste encore soixante mètres à parcourir avant d'atteindre le tunnel qui mène à l'astroport. A une vingtaine de mètres derrière vous se trouve un croisement avec une artère secondaire, de toute évidence déserte, lorsque vous l'avez dépassé il y a quelques secondes.

Mais bientôt, tout change. Derrière vous, deux speeders jaillissent de la dite artère et s'immobilisent, vous barrant toute retraite, tandis que huit carcars en surgissent armés de pistolets, de SMG et de fusils automatiques.

Au même instant, un Dropship warryck s'immobilise dans le tunnel, juste en face de la rue, et débarque une douzaine de carcars sur la coursive piétonne qui coure le long du tunnel. Ces derniers s’abritent prestement aux coins des murs et derrière des poubelles et ouvrent un feu d'enfer dans votre direction. Vous n'avez que le temps de vous entasser entre une poubelle et un speeder à l'arrêt pour éviter le déluge de mort qui s'abat sur vous. Derrière vous se trouve la porte d'un appartement qui ne semble pas fermé à clef puisque vous entendez, et voyez avec inquiétude, la poignée mécanique qui la referme tourner lentement ... Un carcar la franchit et pointe un SMG sur vous. Il va tirer ...

HJ : Au cas ou ce n'est pas claire : la porte se trouve juste derrière vous, et le carcar se trouve à 30 centimètres de votre position.

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Débutant Nombre de messages : 48 Age : 32 Date d'inscription : 13/11/2011

Il venait de me tomber une situation où il ne fallait pas me dire deux fois ce que je devais faire. En l'occurrence, je sautai à couvert à côté du speeder en question. C'était pas vraiment la meilleure planque que j'aurais souhaité, surtout que se barrer était difficile, il n'y avait que la porte de l'appart' du proprio, du moins je pouvais le supposer.

Donc apparemment ils étaient vingt, pas mal pour trois pelés et un tondu - moi, vu que j'avais pas d'argent ou si peu - mais c'était vraiment mesquin. Je dégainai mon gros SIP avec son chargeur devant plutôt que dans la crosse. Hé hé je m'en étais pas servi depuis longtemps et j'avais comme un motif légitime là... La porte s'ouvrit, un SMG.

-De Dieu !

Vingt ça suffisait pas hein ?! Il en fallait un de plus, eh bien ça fera un de moins plus tôt que prévu mes petits cocos. Celui-là allait prendre la dose maximale inférieure. J'armais mon pistolet et réglé en un clin d'oeil le régulateur de puissance un cran en dessous du maximum. L'entrebaîllement était encore faible et bonhomme m'avait tout juste identifié. Trop tard, tu peux dire arriverchi à ta trogne mon gros. Le coup parti entamant partiellement la porte à hauteur du visage de monsieur, ou était-ce le cou ? Aucun importance. Le SMG se retrouva à mes pieds et le carcar le visage à moitié carbonisé et méconnaissable reparti voir dans son vestibule si j'y étais. C'était le cas d'ailleurs, parce que domicile privé ou pas, ce mauvais sujet semblait bien décidé à me faire la peau. J'entrai donc arme au poing, traînant le SMG par la bandoulière, pour trouver une autre sale bête, un grand couteau à la main, pas d'hésitation, deux crans de puissance en moins pour faire durer la batterie, on restait quand même mortel là et, BZONG, BZONG !

Non, rien ? Personne d'autre devant la télé ? D'un autre côté la téloche c'était dans la rue que ça se passait là et les gens commençaient à tirer sévère.

C'était un sacré merdier, cette affaire, et ce depuis le début. Mais la, ça commençait à merder dans les grandes largeurs. Se faire trouer la peau avant même de décoller, ce serait balo, du coup, il fallait décoller la tête des épaules des iguanes finis à la bière qui commençait à s'exercer au tir. Planqué entre un speeder qui avait inérêt à être assuré tout risque et une poubelle à travers laquelle on allait pouvoir égoutter les pattes dans 5 minutes, la situation était pas des plus confortable.

Le type sans le sous avait beau pas être riche, il avait des réflexes. Beatrix venait à peine de noter qu'un truc clochait avec la porte de derrière que le Carcar qui en sortait avait la barbac qui foutait le camp du visage, et que le type fonçait à l’intérieur. Elle lâcha une rafale d'une dizaine de balle avec son Kar pour couvrir son mouvement et rentra à l’intérieur, parce que dehors, il faisait vraiment pas bon à la santé, et que devant l'armée de brutes sur-équipées, valait mieux filer à l'Anglaise. Au grognement, elle se dit qu'elle en avait surement touché un. Un second cadavre jonchait le sol, ou plutôt agonisait. Elle le chopa par le col dans l'espoir qu'il lui dise où était planqué les autres, mais avec ces têtes de mule, c'était surement peine perdue.

inventaire:

Tout se passait vite, très vite... trop vite. L'adversaire s'était parfaitement organisé, et les chances de s'en sortir étaient relativement minces. C'était sans compter cet Amjad, qui avait tiré alors que Fowl venait tout juste d'aligner le Carcar, le doigt posé sur la queue de détente. L'aventurier se retourna vers la ruelle, tirant à coups de SIP par les interstices de la carlingue du speeder pour couvrir le Clint Eastwood du jour et la gamine tachée de sang pendant qu'ils entraient nettoyer la baraque.

Fait surprenant, il souriait. Comme si toute cette action lui faisait le plus grand bien... Faisant attention à ne pas trop gaspiller ses munitions et appuyant son arme sur un des multiples tuyaux du speeder pour la stabiliser, il tirait sur tout ce qui dépassait peu ou prou et présentait des écailles. Des cris en Carcar confirmèrent que certains avaient au moins eu une belle frousse. Les morts, eux, ne parlaient pas et les blessés, vulnérables, préféraient généralement éviter de signaler leur position en hurlant...

Après avoir attendu une brève minute, Fowl tapota sur l'épaule d'Hunter pour lui faire signe d'entrer avant de le suivre tout en ouvrant se couvrant lui-même tandis qu'il passait la porte. Avant de refermer celle-ci, il tira à cinq reprises vers le réservoir de carburant du speeder. Sans attendre le résultat, il barricada la porte en poussant un canapé.

- À couvert tout le monde, ça va péter !

Avec un peu de chance, la carcasse en flammes du speeder ferait sauter quelques Carcars imprudents. Avec beaucoup de chance, elle se mettrait même en travers de la porte. Mais même avec la pire poisse de tout l'univers, le speeder sauterait. Restait à savoir quand. Quarante-sept coups de feu en tout pour cette fois. Pendant que ces pensées lui traversaient l'esprit, Fowl s'empressa de se diriger vers les cadavres Carcars qui jonchaient l'intérieur, SIP au poing, dans l'idée de les fouiller. Des fois qu'il y ait quelque chose indiquant qui pouvait bien leur en vouloir à ce point. Décidément, l'escapade commençait bien...

Compétences:

inventaire:

Débutant Nombre de messages : 42 Date d'inscription : 22/08/2011

Hunter avait vite réagit, les Carcars avait rapidement bloqué toute issue, donc il était impossible de continuer tranquillement. Foutu lézard se disait Hunter, on pouvait pas faire un truc tranquille sur cette planète immonde. Après le déluge de feu qui commença les discussions, le jeune crama un Carcar qui tentait de bloquer la sorti. Hunter avait ouvert le feu plusieurs fois sur les carcar qui bouchait la rue sans vraiment chercher à savoir s'il touchait quelque chose.

Des cris retentirent de l'autre coté. Hunter compris que dans son dos l'As avait aussi entrepris de tiré sur les Carcars. Le jeune pirate serrait les dents, même si cela ne lui servait absolument à rien dans une telle situation. L'As tapota à un moment sur son épaule, il estima qu'il était temps de filer, Hunter approuva l'idée d'un signe de tête et tira d'autre cartouche pour cramer quelque Carcars.

L'As entra dans la pièce sur ces talons, et cria de se mettre à couvert. Avisant une armoire près de l'entrée de la maison. il entreprit alors de faire basculer ladite armoire devant la porte, dans le but de bloquer momentanément les Carcars. Même si l'armoire n'a que peu de chance de tenir plus d'une face à la puissance de feu des Carcars, mais au moins pensait-il, cela va les ralentir quelque peu.

Il suivit ensuite Fowl et entreprit de fouiller deux cadavres de Carcars prêt d'une porte, laissant le reste à l'As, qui avait encore une fois prouvé son talent.

Bon, les gars et mademoiselle, il va falloir voir comment on va bouger, les Carcars sont partout, quelqu'un à de l'artillerie lourde sur lui. Ou bien il va falloir tenter de passer à grand coup de fusils d'assaut.

Spoiler:

Administration Nombre de messages : 1775 Date d'inscription : 18/06/2008

Acte 1 : Barriye Offis

Vous entrez dans une pièce relativement vaste, d'une quinzaine de mètre de côté qui se compose d'un bar qui donne sur une cuisine américaine, et plusieurs tables de bar sur lesquels trainent des consommations non terminées. Vous êtes dans une partie de la salle qui donne sur deux salons tables aménagées comme des salons, ou se trouvent donc plusieurs canapés et fauteuils bien rembourrés. Dans le fond, à droite se trouve un jukebox et un billard, ainsi qu'un jeu de fléchettes. Les trois carcars que vous venez d'abattre agonisent tandis que deux prostituées humaines se trainent en rampant jusqu'à la porte que vous distinguer dans le fond à droite de la pièce. Vous n'avez pas le temps de souffler cependant que deux autres de leurs compagnons surgissent déjà derrière le bar et déchargent bruyamment leurs shotguns, transformant littéralement la pièce ou vous vous trouvez en un déluge de gravats alors que les plombs des armes viennent s'enfoncer dans les murs. Vous n'avez que le temps de vous jeter à terre, derrière les fauteuils et les tables, desquels il ne reste par ailleurs plus grand chose. Lorsque vous ressortez de vos abris, pour risquer un coup d'oeil en direction du bar, les Carcars ont disparut. Mais ce n'est pas pour ça que les coups de feu ont cessé dans la rue. Et de crainte d'être pris dans un feu croisé, il va falloir progresser lentement ...

Compétences Gagnées:

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Débutant Nombre de messages : 48 Age : 32 Date d'inscription : 13/11/2011

Des shotgun, des shoptgun. C’est un trou ici ! L’essentiel des protections balistiques modernes pouvaient vous sauver d’un shotgun à moins d’y aller vraiment franco. Le truc c’est que j’en avais pas... Alors au fond c’était pas si bête que ça... l'As avait fait exploser le speeder, apparemment sans effet pour l'intérieur du bar. Dommage, enfin il faudrait faire avec et le dawa dehors ralentirait probablement les autres.

Les autres m’avaient suivis, faut dire que ça tirait ferme dehors, et dedans aussi. J’examinai le SMG récupéré, alors que les autres tiraient, pas encore du Kurtz mais ça commençait à s’en approcher. L’adrénaline commençait à monter sévèrement. Je rengainai mon pistolet pour passer le PM en bandoulière et dépliai la crosse. Un Uzi Zul MK II. Pas la panacée mais la cadence de tir n’était pas pour me déplaire. Je vérifiai qu’un magasin était bien engagé et réarmai le PM. J’étais prêt.

-On se barre par l’arrière j’imagine ?

En attendant les deux gugus lâchèrent une nouvelle salve. Une bonne grenade à main pourrait aider non ? En attendant un carcar se levait, le lâchai une rafale brève pour le forcer à baisser la tête et enjambai un de mes compagnons de fortune, Hunter je crois, pour gagner un autre canapé. Le bar devait être blindé car des projectiles à accélération magnétique auraient du passer à travers le polymère qui faisait écran. La dernière des filles venait de sortir. Je me plaçait le plus près de la porte et jetai un oeil. J’étais prêt, où on filait dare dare, ou alors nous crevions ici parce qu’en face, ils n’allaient pas tarder à dégager dur.

Spoiler:

Débutant Nombre de messages : 42 Date d'inscription : 22/08/2011

La mission était décidément mal partie, très mal partie, Carcaran quel mauvais lieu de rendez-vous. Déjà que ça grouillait de lézard, si en plus ils sont pas sympathique. D'ailleurs deux autres était planqué derrière le bar et lachèrent une rafale de shotgun avant de visiblement se barrer. Tout le groupe se mit rapidement à terre comme il peut, et je sortit mon fusil d'assaut, comme on était parti pour pas rigoler, autant se sortir d'ici de manière convenable. Amjad prit la parole pour suggérer un truc évident, puis après une autre rafel des autres gus passa devant moi pour tenter visiblement quelque chose.

Bien sur qu'on va passer par derrière, t'as vu tout les Cacars dehors, je préviens mon équipage, au cas où, faudrait mieux avoir un vaisseau de remplacement. Quelqu'un une grenade pour faire taire les deux autres gus ?

Finalement après la seconde rafale, les deux gus avait l'air de s'être visiblement barré aussi. Je me risqua à avancer vers le bar, surveillant tout mouvement et prêt à les atomiser en cas de nouvelle intervention.

Sujet: Re: [Donjon] L'étrange rendez-vous Lun 2 Jan 2012 - 8:55

Dehors, l'enfer s'abattait sur quiconque osait pointer le bout de son nez. La barricade improvisée devant la porte ne tiendrait sûrement pas longtemps, et deux maniaques du fusil à pompe venait de vider la gueule de leurs canons aux visages de la clique d'aventuriers en herbe, ceux-ci ayant eu l'heureux réflexe de s'abriter. Fowl grimaçait. Un plomb, qui avait vraisemblablement perdu son chemin, était venu le lui demander. La rencontre, des plus brèves, laissa un souvenir douloureux sous la forme d'une éraflure brûlante et sanguinolente. Un évènement mémorable qui n'inspirerait probablement plus tard que le bonheur et la joie de vivre.

- Hep, le capitaine, il est armé ton vaisseau ? Parce qu'il pourrait peut-être nettoyer un peu tout ça depuis là-haut, le temps pour nous d'abandonner nos invités et de filer à l'anglaise... Disons que s'il nous déblaie le chemin, je ne dirai pas non ! Quelqu'un me couvre ? À trois, cessez le feu.

Traînant son sac d'une main, pointant son SIP vers le bar de l'autre, il se déplaça à couvert jusqu'au bar, semblant prier intérieurement. Arrivé au pied de celui-ci, Artemis lâcha son sac, ôtant son gilet pare-balle le tenant d'une main tout en réglant de l'autre son arme en tir automatique avant de fermer les yeux en respirant profondément, doucement. Sans savoir si quelqu'un regardait, il leva un doigt, puis un second, hésita un peu et releva le troisième.

L'As se redressa brusquement, jetant le gilet Béria de l'autre côté du bar, l'index de la main tenant le SIP enfoncé sur la queue de détente, arrosant en continu l'autre côté du bar d'un feu nourri de l'arme de poing unionienne. Le gilet pare-balles Béria était réputé pour sa qualité médiocre, il n'opposerait donc aucune résistance aux impulsions énergétiques du SIP, et il y avait des chances pour qu'il ait déstabilisé les Carcars qui étaient planqués derrière le bar. Si tant est qu'ils s'y trouvaient encore...

Compétences:

inventaire:

Edit: remplacé un "tout" par un "ton" et réarrangé un peu une phrase des paroles, étant donné que répéter "parce que" sur deux phrases d'affilé, c'est moche ^^
Edit de l'edit: "remplacé" et non pas "remplacer"

Sujet: Re: [Donjon] L'étrange rendez-vous Lun 9 Jan 2012 - 17:11

Acte 1 : Barriye Offis

Les Carcars sont littéralement transformés en passoire lorsque Artemis les exécute. Néanmoins, son gilet par balle est perdu : lorsqu'ils l'ont vu atterrir devant eux, les Carcars ont tout deux tirer un coup dedans, transformant le Kevlar et les plaques de carbone de protection en véritable gruyère.

Il faut maintenant faire vite, car à l'extérieur, le tumulte de la rue semble s'être apaisé. Les autres ne vont pas tarder. Fouiller ou ne pas fouiller ?

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Sujet: Re: [Donjon] L'étrange rendez-vous Sam 14 Jan 2012 - 12:25

Fouiller, fouiller, j'étais pressé moi personnellement. Je sais pas comme un sentiment que je vais me faire trucider si je reste là. En plus on n'y était pas encore au vaisseau et je n'avais qu'un chargeur pour le PM, il valait mieux l'économiser et foncer. J'allais probablement être contraint de terminer au flingue. Qu'il ramasse vite fait et qu'on se barre, vite et revite.

En attendant je décidai de prendre les devants, arme au poing. Debout accroupi, un coup de pied dans la porte, coup d'oeil, arme à l'épaule prêt à tirer. Personne, les deux minettes s'étaient vite barrées et on les comprenait. Je m'assurait de la sécurité de la pièce et me mit à couvert par rapport à la "rue" d'où une bande d'écailles sur pattes allait surgir dans pas longtemps.

Sujet: Re: [Donjon] L'étrange rendez-vous Dim 15 Jan 2012 - 13:41

Les lézards étaient morts, et lui était toujours là. On pouvait lire sur son visage un petit sourire de satisfaction. Remettant son sac sur son dos et rengainant le SIP, l'ancien Premier Consul sauta par-dessus le comptoir du bar pour récupérer les fusils à pompe avec les cartouches qui traînaient autour des Carcars. Il lui restait quelques munitions de "shotgun", parfait pour faire le ménage. Il rejoignit Amjad, fusil au poing.

- Allez tout le monde, on a une fenêtre de quelques minutes à peine pour dégager, alors on bouge !

Il s'adressa ensuite à Amjad à voix basse, lui tendant le second fusil à pompe, chargé à bloc. Rien de mieux pour nettoyer une pièce ou une petite ruelle, aussi efficacement qu'un aspirateur face à des moutons de poussières. Ces considérations de technicien de surface mises à part, la puissance de feu de ce genre de jouets était toujours plus qu'apréciable...

- Ça te dis ?

Compétences:

inventaire:

Sujet: Re: [Donjon] L'étrange rendez-vous Mar 17 Jan 2012 - 23:30

Un pompe ? Je ne portais pas de protection mais cela commençait à faire encombrant avec mon sac. Je pris quand même et passai rapidement en bandoulière. Il fallait faire vite à présent. Les carcars sur les talons (ils étaient pas loin d'entrer), je pivotai et lâchai trois rafales courtes, couvrant les autres, nous filâmes à l'anglaise par derrière. Moi je tirai approximativement trente - quarante coups, de quoi maintenir le beau monde dehors ou l'empêcher de viser correctement. Je savais même pas si j'avais abattu un lézard ou non.

Quoi qu'il en soit il valait mieux se barrer d'ici au plus vite, je fermai la dernière porte à la volée sans demander mon reste et, réajustant mon sac et le fusil, courus rejoindre Fowl qui attendait près de la porte, nous étions semble-t-il, dans une coursive étroite de l'astroport. Mieux vaudrait évacuer la souricière avant que les carcars ne déboulent par toutes les issues.

Donc le vaisseau était par où encore ? à droite puis tout droit et enfin retraverser la grande coursive ou alors on pouvait passer par le couloir technique d'entretien des tuyaux d'hexanox destinés aux ravitaillement des astronefs à quai ? Dans tout astroport digne de ce nom, ils sont pressurisés...

Spoiler:

Sujet: Re: [Donjon] L'étrange rendez-vous Mer 18 Jan 2012 - 11:20

Acte 1 : Barriye Offis

Les trois compères parviennent à prendre la fuite et disparaissent dans le dédale de ruelle. Ils courent à bonne vitesse dans les traboules de Carcaran et traversent ainsi plusieurs quartiers, s'esquivant aux patrouilles lancées après eux par les Carcars. Mais ils arrivent bientôt au Hangar ou Barriye les attends, à l'extérieur.

Le Hangar est une vaste pièce en forme de dôme au centre de laquelle trône le vaisseau du contrebandier : un vieil appareil Algan dont on aurait encore bien du mal à identifier la classe. Retiré du marché depuis longtemps, il porte plusieurs améliorations et modifications qui couvrent sa coque de tourelles, de radars, d'antennes, et de containers fixés sur ses parois extérieures. La pièce elle-même est encombrée de décombres et de containers. Et au milieu de cette dernière, un homme patrouille. Il porte une étrange armure, faite de bric et de broc, couverte par un casque qui semble composé d'un masque à gaz et de ce qui ressemble à un bassinet en carbone renforcé. Un appareil lui couvre l'oeil droit et brille d'une lueur vert sombre. Son armure elle-même est munie d'un jetpack et d'une série de renforts blindés qui, malgré leur poids, ne semble pas du tout gêner les mouvements du bonhomme. A sa ceinture, deux SMG Carcars trônent fièrement, et il porte dans ses mains gantées, un UP45 Seranien. Parlons de ses gants justement. Ces derniers ne sont pas des gants simples. Ils sont ornés de plusieurs appareils dont les fonctions ne sont pas visibles à cette distance.

Barriye Offis s'avance vers vous. Il porte un fusil d'assaut Zul Mk I, munis d'un lance grenade, au poing et un gilet par-balle léger, d'origine Alganne. Plusieurs grenades sont fixées à sa ceinture. Vous en comptez sept.

[B. Offis] Pas un pas de plus les rigolos. Vous voyez ce type là, au milieu ? C'est un Tro'Mang'Ar, un Implacable dans notre langue. Vous savez ce que c'est ?

N'attendant pas de réponse, trop fier d'étaler son savoir, il poursuit :

[B. Offis] C'est un soldat esclave. Un Humain, mais je ne sais pas si on doit considérer ça comme rassurant. Eduqué depuis son plus jeune âge au combat. Blindé de drogues et de Sédatifs pour atténuer la douleur. Armé comme quatre, et couvert de leurs armures si typiques. Carcaran les préparaient pour leur guerre contre l'Humanité. Depuis qu'ils ont perdu sur Enderasia, les Tro'Mang'Ar se vendent à prix d'or sur Carcaran. Et nos adversaires en ont acheté une belle tripotée que j'ai appris.

Là ou il y en a un, il y en a plusieurs. Et ne présumez pas de vos forces. Les Tro'Mang'Ar ne laissent jamais personne leur échapper. Leur force principale réside dans leur discipline et leur sens de la coordination. J'ai déjà put les voir à l'oeuvre. La Peste Noire, les Fusiliers Blancs, les Pretoriens ... Tout ces corps spéciaux ne valent rien à côté d'eux. Un Tro'Mang'Ar ne craint ni la mort, ni la douleur. Il n'a peur de rien, et ne s'arrête qu'une fois sa cible définitivement tuée. Je ne sais pas ce que vous avez fait pour conduire les Carcars à vous envoyer leurs soldats d'élites. Mais une chose est sûre : ils ont pris mon vaisseau. Et il va falloir les affronter ...

HJ : Boss Comrads. Que serait une aventure sans ses boss de fin de niveau ? Hein ? Vous êtes priés, face à ces adversaires, de ne pas donner le résultat de vos actions.

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Sujet: Re: [Donjon] L'étrange rendez-vous Jeu 19 Jan 2012 - 17:52

Je m'étais placé à l'angle et je jetai un oeil discret. Drôle de gus, beaucoup de matos tech non intégré apparent. Une rafale lui casserait probablement tout ce beau truc s'il y résistait. Mais telle n'étais pas la question maintenant, si j'avais jeté un oeil, c'était pour avoir plus de détails sur le jet packs et ses éventuels points faibles. Un érikean avait dit un jour que la particularité de l’infanterie de marine de l’Union était sa capacité à fiche en l’air les statistiques. Accessoirement à la sauvegarde de ma peau, j’avais mine de rien envie de tromper confirmer cet adage et renvoyer pestiférés, solariens et séraniens dans leurs pénates. C’est qu’ils n’avaient pas été formés par la Maison.

En attendant le patron avait du être impressionné. En fait, la came en moins, ces types n'étaient pas très différents que des humains normaux, et leur schnouff n'était pas forcément un avantage, elle gommait les limites. En attendant j'avais plusieurs questions à poser... en mode murmure, pour pas me faire entendre de l'autre bodybuildé du hangar.

-Ils sont combien environs d'après vous patron ? Quelles sont les autres entrées du hangar et est-ce qu'on peut rentrer par les écoutilles d'inspection et de maintenance du train d'atterrissage ?

Enfin il fallait pas rester là, pas du tout, si les carcars avaient pu envoyer leurs asservis ici, c’est que ceux qui sont derrière savent où nous trouver, on va finir entre le marteau et l’enclume. Il nous fallait une entrée qui soit pas sous le feu du vaisseau du patron, l’artillerie de bord pouvant compenser un armement apparemment faible. Parce que eux SMG et un demi fusil d’assaut, c’était une addition de léger, pas du lourd.

Sujet: Re: [Donjon] L'étrange rendez-vous Jeu 19 Jan 2012 - 18:43

Acte 1 : Barriye Offis

[B. Offis] Sur une note de 1 à 10, vous evalueriez à combien le barouf que vous avez foutu ?

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Sujet: Re: [Donjon] L'étrange rendez-vous Ven 20 Jan 2012 - 13:10

Le barouf que nous avons foutu ? Bon d'accord c'est lui le patron mais cela commençait à faire beaucoup là. C'est pas trois ou quatre carcars du bar à minettes qui posait problème c'était la mort du type que Fowl avait flingué. Qui nous avait donné rendez-vous sur le territoire d'un clan de lézards capable de se payer des "trop mangés" ? Qui s'était présenté comme notre gagne pain juste avant de se faire menacer. Eh... faudrait savoir chef.

En attendant répondre aux questions utiles semblait superflu à monsieur l'encyclopédiste. Evidemment qu'on avait une belle échelle de barouf et il en connaissait le niveau alors ça servait à quoi cette question oratoire. Sauf preuve du contraire il fallait foutre le camps de près de cette porte, et vite.

-Bah j'dirais entre huit et neuf...

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» Repentez-vous bande de pêcheur!
» Vous êtes l'Histoire [Aaron Eden]
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